Chronique

CITADELLE DELUXE
Warbeer

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Autoproduction



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Jeudi 6 mars 2008

Allez savoir pourquoi mais quand j’ai entendu parler de CITADELLE DELUXE
CITADELLE DELUXE
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, j’ai pensé à un groupe de pop. Sans doute parce qu’en Belgique, nous avons un MAJOR DELUXE (ce que les français ne savent sans doute pas). C’est con parce que une fois la pochette découverte, il est évident que les gaillards sont plus des habitués des fermetures de bar enfumés et pourris que des réceptions BCBG où le rock veut nous faire croire qu’il peut avoir une bonne figure. C’est d’autant plus con que malgré ça, j’avais une certaine appréhension (sans doute belge) à mettre le disque dans mon lecteur.

Je ne vous dis pas dès lors le soulagement éprouvé quand avec le début de French Song, c’est un Hard Rock’n’Roll influencé par MOTORHEAD
MOTORHEAD


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qui a surgi des enceintes. Une fois cette première référence passée, on reconnaît aussi au groupe pas mal de groove dans ses compositions qui lui permet de créer une identité plus personnelle. Rage y va d’ailleurs carrément en commutant des influences funky-exotic à la limite de SANTANA
SANTANA


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et une agressivité punk à la BLACK FLAG
BLACK FLAG


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(album My War) qu’on retrouve aussi sur les autres plages. Le mélange est détonnant !

Warbeer compile 8 titres studio et 4 titres live. Une vidéo a été ajoutée au disque emballé dans un digipack. Le luxe quoi. Malheureusement les 4 titres live n’apportent pas grand chose. Ils ont tendance à rallonger inutilement l’écoute et déservent même plutôt l’appréciation globale du disque. CITADELLE DELUXE
CITADELLE DELUXE
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a beau surprendre par ses mélanges rock’n’roll, punk, hard et funky, la musique du groupe a pour objectif d’envoyer sévère à tour de bras. La longueur devient donc souvent l’ennemi numéro 1 de ce genre de plaque. Bien sûr, comme il se doit, le groupe d’Amiens a voulu nous faire comprendre que la scène est le lieu idéal d’expression pour leurs compositions. Mais on n’en doutait pas. Il n’y a pas plus efficace d’ailleurs que d’être dans le concert pour s’en rendre compte. Ce qui ajoute encore une dose de futilité à ces 4 titres. Enfin on ne va pas trop se plaindre sur cette partie, l’intention était louable, et j’inviterai plutôt l’auditeur à se concentrer sur les 8 premiers titres qui constituent l’intérêt premier et essentiel de l’album.
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