Chronique

MORKOBOT
Morto

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Supernatural Cat



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Mardi 30 décembre 2008

Morto est le chapitre final d’une trilogie entamée par MORKOBOT
MORKOBOT


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en 2005. A l’aide de deux basses et d’une batterie, la musique du trio qui use et abuse d’effets et de synthés pour déformer le résultat est sombre, noise et psyché.

L’atmosphère plombée et nauséeuse comme entrée en matière repoussera les amateurs de mélodies et réjouira les âmes les plus tourmentées. Les basses lourdes et fracassantes progressivement se manifestent avant de se déchaîner dans une débauche d’énergie tonitruante qui ne sera pas sans rappeler LIGHTNING BOLT
LIGHTNING BOLT


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Durant 40 minutes (pour trois parties), MORKOBOT
MORKOBOT


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va nous malmener tantôt dans ses eaux troubles et obscures, tantôt dans ses décharges d’adrénaline ou avec une poigne écrasante.

Gluante et poisseuse, la musique de MORKOBOT
MORKOBOT


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ne colle pas à la peau mais rampe jusqu’au plus profond de l’âme noircie. Si les deux premières parties résonnent plus comme des expérimentations entrecoupées des plans rythmiques qui évitent la monotonie de l’abstraction, la troisième partie de Morto, longue de plus de 18 minutes présente plus de musicalité (on s’entend quand même) : la frappe lourde, des ambiances envolées, un psychédélisme obscure et hypnotique, des distorsions grinçantes avant un paroxysme de débauches déclinant.

Ne vous inquiétez pas si comme moi, vous prenez la trilogie à sa fin, il n’est nullement nécessaire d’avoir une vision globale pour apprécier (ou non) ce disque aux influences aussi complémentaires que MELVINS
MELVINS


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, NOXAGT, ZU
ZU


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, PINK FLOYD
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ou LIGHTNING BOLT
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déjà cité. De même Morto est un concept obscur de mort et de renaissance que je n’ai pas saisi mais qui ne m’a pas empêché d’entrer dans l’onirisme angoissant des Italiens.
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