Chronique

€UROSHIMA
Tant qu'il y a de la vie il y a du désespoir

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Crash Disques



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Jeudi 19 mars 2009

Alors qu’on pourrait dire qu’€UROSHIMA vient grossir les rangs de l’Electro-Punk et rejoindre les groupes contemporains comme ETHNOPAIRE ou THIS IS POP, les Parisiens s’inscrivent tout simplement dans une lignée déjà amorcée par des WARUM JOE et METAL URBAIN
METAL URBAIN
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.

Résolument punk, en français dans le texte, €UROSHIMA associe minimalisme et riffs tranchants à des propos (radio)actifs. L’esprit 77 est bien là, l’urgence prédomine. Les références musicales sont faciles, allant de ATARI TEENAGE RIOT
ATARI TEENAGE RIOT


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, SUICIDE, CABARET VOLTAIRE
CABARET VOLTAIRE


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ou WARUM JOE, METAL URBAIN
METAL URBAIN
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et les BERURIER NOIR
BERURIER NOIR


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Si le trio est encore relativement jeune, ses membres issus de formations comme LES CADAVRES, INFRAKTION, LES SALLES MAJESTES ou DARLING GENOCIDE ont déjà de la bouteille.

Le disque s’essouffle malheureusement un peu trop vite. €UROSHIMA a le tort de s’enfermer un peu trop rapidement dans son minimalisme vintage des 80’s et n’exploite pas assez subtilement son chant mixte et ses textures glaciales et hypnotiques. Le groupe finit par se caricaturer jusque dans son esthétisme conceptuel.

€UROSHIMA a le mérite de vouloir secouer les neurones mais pour insuffler de l’efficacité dans son objectif, les Parisiens ont besoin d’affiner un peu leur signature.
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