Chronique

CHERE CATASTROPHE / STUNTMAN
Split

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Swarm Of Nails / Prototype Records



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Jeudi 19 novembre 2009

Que ceux et celles qui veulent du lourd français pour leur Noël se dépêchent d’envoyer leur liste au Papy tout de rouge vêtu pour recevoir ce 10’’.

Pour ouvrir les hostilités, STUNTMAN
STUNTMAN


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, qui se place aux côtés de COALESCE
COALESCE


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pour ses accents bourrins et ses relents Noisy. Moins inspirés toutefois que les Américains, les Français ont une tendance à aller au plus brut et par conséquent sur certaines occasions à louper quelque peu leurs variations. Guitares abrasives et larsens en veux-tu en voilà… voilà ce que nous sert le groupe aux côtés de son chanteur brailleur. Ça passe sans trop d’effort sur quelques titres, mais je ne suis pas certain qu’une telle recette sur une plus grande longueur ne finisse pas par être contre-productive. À l’exercice de l’album, STUNTMAN
STUNTMAN


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a tout intérêt à penser à quelques petites finesses ou prouesses moins décapantes pour permettre à l’auditeur de reprendre son souffle et laisser un peu respirer les oreilles. CONVERGE
CONVERGE


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, BOTCH
BOTCH


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ou COALESCE
COALESCE


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y arrivent, il n’y a pas de raison que STUNTMAN
STUNTMAN


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n’y parvienne pas.

L’autre facette de ce 10’’ illustré par Watertank à qui on doit aussi les illustrations du Hellfest ou de ROTTEN SOUND
ROTTEN SOUND


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, est attribué à d’anciens ANANDA
ANANDA
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, à savoir CHERE CATASTROPHE
CHERE CATASTROPHE
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.

Le trio Breton bénéficie d’un son bien moins puissant mais emmène dans son Hard Core Noisy quelques baffes plus Stoner et bien plus de variations dans son style que STUNTMAN
STUNTMAN


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. On se rapproche plus de KEELHAUL
KEELHAUL
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ici et finalement c’est plutôt l’étiquette de Noise-Stoner gonflé au Hard Core qu’il faudrait attribuer aux plages instrumentales et courtes de CHERE CATASTROPHE
CHERE CATASTROPHE
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. À l’inverse de STUNTMAN
STUNTMAN


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, le nombre de plages ne semble pas être un handicap pour CHERE CATASTROPHE
CHERE CATASTROPHE
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qui tout en conservant cette part de rudesse aligne les titres sans soulever la crainte d’une lassitude.

Un split 10’’ qui offre donc deux groupes français plutôt prometteurs au rayon des musiques underground qui font du bruit et pas pour rien.
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