Chronique

IDEM
Good Side Of The Rain

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Yotanka Productions



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Samedi 5 novembre 2011

Les Nantais de IDEM
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ont depuis les débuts du groupes voulu dépasser les frontières. On retrouve dès lors sur ce septième opus, un mélange électro de rock, de dub et de trip hop. Riche en atmosphères, Good Side Of The Rain est aussi théâtral. Construites comme des histoires, les compositions se racontent plus qu'elles ne s'exécutent ou ne se transpirent. Ce qui différencie IDEM
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La musique de Good Side Of The Rain sous un beat plutôt posé, est flanquée d'ambiances anxiolytiques. Même lorsque IDEM
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tente l'abus de caféine (Work In Progress) pour contrer les effets cathartiques d'une atmosphère angoissante, le cauchemar amorphe côtoie la fougue du flow.

Un disque sombre, aux teintes grises et décolorées, Good Side Of The Rain ne nous emmènera pas danser. Il a plutôt tendance à nous rendre casanier, à plonger son auditeur dans un balancement autistique et crispé, mais pourtant peu douloureux. C'est une décontraction face au manque d'espoir (un flegme?) laissé par ce nouveau disque de IDEM
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qui résulte.

Good Side Of The Rain parle de lui-même. L'écoute de son septième disque se vit comme une libération émotionnelle face au tragique. Un ressenti épidermique au fin fond des viscères qui vaut mieux qu'un long discours. La musique d'IDEM
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se vit et se rêve en noir.
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