Chronique

FORGET YOUR FEARS
Despair won't hold us back

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DIY



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Vendredi 3 février 2012

Forget your fears
Forget your fears
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avait commencé un peu comme une sorte de side-project pour David qui officiait à la guitare dans For the day of redemption
For the day of redemption


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Suite à son départ aux États-Unis, le groupe a malgré tout continué pour notre plus grand plaisir auditif.

Après une première démo sortie il y a déjà quelques années, il était temps pour les 4 compères de sortir quelque chose de neuf. "Despair won't hold us back" est donc leur premier mcd et le moins que je puisse dire, c'est qu'ils ont très vite pris de la bouteille et gagnés en maturité musicale également.


"Like a pawn" qui en est la plage d'ouverture en est déjà une belle preuve, avec un rythme de batterie groovy à souhait pour enchaîner sur des riffs de guitares rapides et une voix hargneuse mais néanmoins compréhensible, vous n'aurez pas toujours besoin des lyrics à côté de vous pour comprendre ceux-ci d'ailleurs. Parlons en encore de ce chant, proche du NYHC avec une touche bien dosée de hip hop et même de reggae sur le titre "Take a last breath".

Tout au long de cet opus ça fleure bon les influences empruntes de groove, la batterie est entraînante de bout en bout et je vous tirerais mon chapeau si vous me dites qu'elle ne vous a pas fait remuer d'un fifrelin.
Les guitares rajoutent une touche supplémentaire au tout et la sauce prend. Celles-ci sont autant influencées par la scène New-Yorkaise que le hardcore punk, voir même des influences plus récentes et thrash.

L'un des breaks les plus marquants se trouve sans conteste sur "Take a last breath", commençant sur les chapeaux de roue pour d'un coup s'arrêter net. Histoire de prendre un dernier souffle? Non, plutôt pour nous asséner un passage reggae qu'on attendait pas et des plus efficaces s'il vous plaît. Un peu comme quand Candiria
Candiria


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nous en mettait plein les oreilles avec leurs breaks Jazzy qui débarquaient de nulle part.

Les lyrics sont bien écrits et traitent de sujets variés allant des théories de conspiration mais aussi de l'importance d'être libre, "Rugged & ruff" qui est en quelque sorte leur "hit" commence par: "No one can tell us what we do, 'cause we're free, we choose to lead our own way and fight to apply this everyday", propre aux sing alongs et à la réflexion. "Earth feels bad" est bien évidemment orienté vers les problèmes que rencontre notre belle planète bleue, souillée depuis déjà des centaines, voir des milliers d'années.

Alors c'est sûr le son aurait pu être mieux mais n'oublions pas que c'est du DIY et qu'il s'agit déjà là d'un très bel effort pour un groupe avec peu de moyens.

Au final je n'attends qu'une chose, j'en veux plus, bien plus. Un album serait le bienvenue et j'espère sincèrement qu'ils y pensent. Ils ont déjà pas mal écumés les scènes de notre plat pays mais aussi de France, si ils passent près de chez vous ne les ratez pas!
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