Chronique

LOMA PRIETA
I.V.

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Deathwish Inc.

12 titres


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Lundi 5 mars 2012

Compromis. C’est certainement le terme qui résume le mieux la collaboration entre le groupe et son nouveau label.

D’un côté, les San-Franciscains de Loma Prieta
Loma Prieta


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: connus pour leur screamo déchiré et déchirant, mis à plat sur plusieurs albums sortis sur des labels aussi underground que réputés dans le milieu. L’intensité des émotions présentes dans leur musiques est une priorité absolute, souvent accentuée par un son volontairement gras, crade et avouons-le, pourrave.

De l’autre, le label Deathwish Inc : devenu depuis une paire d’années un des labels les plus hype du moment, grâce à une succession de très efficaces sorties dans des styles assez variés, du hardcore chaotique – avec en fer de lance Converge
Converge


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, dont le chanteur co-dirige le label – au punk-crust - Victims
Victims


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- en passant par, plus récemment, le screamo avec la sortie de l’excellent deuxième album de Touché Amoré
Touché Amoré


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. Bref, Deathwish Inc est depuis peu le label qui transforme tout en or. Et qui aurait effectivement tout intérêt à rester sur cette série de sorties toutes mieux acclamées les unes que les autres.

Qui dit Deathwish Inc , dit souvent un son bien clean et net, aux antipodes de ce que le groupe a pu nous sortir jusqu’à présent. Dès lors, difficile de respecter l’identité sonore des deux parties si elles sont radicalement opposées.

Musicalement, cet album est très certainement ce que Loma Prieta
Loma Prieta


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nous a sorti de plus abouti. On reste dans ce registre de screamo-qui-prend-aux-tripes mais avec cette petite dose de hargne qui permet de ne jamais virer dans le larmoyant. Les morceaux s’enchaînent comme des coups de tête qui leur font aussi mal à eux qu’à nous, jusqu’au fameux “Forgetting”, dernier morceau d’une trilogie présente sur cet album – faisant elle-même suite à une première trilogie qui figurait sur l’album précédent – dont le rythme répétitif et la mélodie déchirée se trouvent saccagés par un son de plus en plus trash au fil du morceau. A haut volume, on ne peut s’empêcher de grimacer tant le son écorche les oreilles. Sans contexte le point d’orgue de l’album.

Pourtant on sent tout au long de cet “IV” une espèce de retenue de la part du groupe, comme s’ils avaient dans un premier temps voulu faire quelque chose d’encore plus sale et inaccessible. On se trouve malgré tout en présence d’un disque qui sera un des moins accessibles que le label ait sorti depuis un bout de temps. En voulant contenter tout le monde, ils risquent toutefois de ne contenter personne, et de passer à la fois à côté du public de Loma Prieta et de celui de leur nouveau label, Deathwish Inc .
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentr...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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