Chronique

THE DEAD BROTHERS
Wunderkammer

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Voodoo Rhythm Records



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Mardi 14 février 2006

Je suis toujours emballé quand je reçois un album de chez Voodoo Rhythm Records. Cette fois, c'est pas très garage, pas vraiment même. Il s'agit des Suisses The Dead Brothers. Cela fait sept ans que le groupe de Genève écume les bars et les salles de concerts. Après 2 albums progressivement appréciés par un public de moins en moins initié, et avant ce 3ème album The Dead Brothers a réalisé la B.O. du film "Flammend Herz" dédié au tatoueur de légende Hubert Hofmann.

"Wunderkammer" concentre jazz, folk blues, musique tzigane et cajun, mais également voodoo punk. The Dead Brothers, c'est un peu un mélange de Nick Cave et de Tom Waits sorti des profondeurs marécageuses du Bayou.

Ce sont des voix chaudes mais fatiguées, brûlées par les tonnes de cigarettes grillées en désespoir du temps à vivre, rincées au whisky de contrebande en désespoir du temps vécu.
Ce sont des ryhtmiques paresseuses flanquées d'une fanfare funeste enkilosée. Les cultures s'entrechoquent provoquant une impression plutôt schizophrène.

On s'invente au gré des morceaux, des visages étranges, diformes et atypiques, en noir et blanc, à qui on attribue l'histoire racontée ou pleurée par la collaboration des cuivres à l'accordéon.

Il est difficile de rester insensible à cet album, les petits défauts ou points faibles des premières écoutes s'évaporant au fur et à mesures que le disque passe et repasse sur la platine.
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