Chronique

DESTROYER 666
Wildfire

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Season of Mist

9 titres - 39 minutes
Sorti le 26-02-2016


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Mercredi 18 mai 2016

Originaire d’Australie mais maintenant relocalisé en Europe, Deströyer 666
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était avant tout le projet solo de K.K. Warslut, formé après son départ de Bestial Warlust en 1994. Derrière son patronyme et ses artworks assez kitchs, Deströyer 666
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cache un groupe que beaucoup considèrent comme le meilleur en son genre, le Black/Thrash. Mélodies contagieuses, riffs démonstratifs et morceaux épiques permettent en effet à la formule Deströyer 666
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d’aller au-delà de l’agression pure et d’offrir bien davantage que du blast.

Un résultat que l’on retrouvait dès Unchain the Wolves (1997) et qui connut son apogée sur l’emblématique Phoenix Rising (2000) et le très mélodique Defiance (2009). En fil conducteur, les grondements blackisés de KK, ses hymnes à accompagner le poing levé et des lyrics belligérants, nihilistes. Metal jusqu’aux os je vous dis.

On se ravit donc de retrouver enfin un nouvel enregistrement studio, le premier depuis l’EP See You in Hell paru en 2010. Malgré le départ de Shrapnel (guitare) en 2014, Wildfire continue l’ouvrage KK, soit le top en matière de Black/Thrash. Une énergie brute, des airs mémorables, des riffs frénétiques, des refrains hurlés et des solos torrides. Ainsi, le duo introductif (Traitor, Live and Burn) Deströyer 666
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se montre ainsi plus fort que jamais, et ne se prive pas de nous surprendre avec les leads de son intermède instrumental (Artiglio Del Diavolo) dès la troisième piste.

Des leads rappelant une certaine influence heavy que l’on retrouve plus loin dans Wildfire, comme en attestent son morceau titre ainsi que l’énorme White Line Fever, très 80’s dans l’âme. Deströyer 666
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n’oublie cependant pas pour autant son savoir-faire typique, avec des morceaux comme Hounds at ya Back qui délivrent de cette tension monumentale, couplée à un refrain épique – on en attendait de toute façon pas moins.

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sait toujours osciller entre le grandiloquent et le grandiose (le final, Tamam Shud, très Bathory
Bathory


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), ou le très mélodique (Hymn to Dionysus). Si cette diversité ne fonctionne pas toujours (Die You Fucking Pig tombe un peu à plat et s’oublie vite), ce nouvel album, remplit donc son objectif premier, et voit revenir Deströyer 666
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avec du matériel de qualité. Difficile à prendre en défaut.


Tags : Black, Thrash, KK Warlslut
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