Chronique

SOJOURNER
Empires Of Ash

image
Avantgarde Music (Milan - Italie)

7 titres, 57 minutes
Sorti le 25-05-2016


image
Samedi 2 juillet 2016

En jetant un regard à la pochette de cet Empires of Ash, premier album de Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
, difficile de s'y tromper : ce qui vous attend sera épique, probablement avec une saveur heroic fantasy prononcée. Photoshopez même un dragon en avant-plan et vous avez l'artwork du Symphony Of Enchanted Lands II de Rhapsody
Rhapsody


Clique pour voir la fiche du groupe
(en un peu plus classe, certes).
Il faut dire que Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
nous vient d'un pays qui, s'il est avare en groupes de metal, est probablement un des plus inspirants du monde : la Nouvelle-Zélande. Et si comme nous, quand vous lisez Nouvelle-Zélande, vous lisez « Terre du Milieu », vous ne serez pas surpris en apprenant que le black atmosphérique proposé sur Empires of Ash évoque l'oeuvre de Tolkien au détour de chaque mélodie. Fait assez drôle : si le groupe est composé de membres néo-zélandais et suédois, les premiers sont originaires de la ville de... Dunedin. Pour les amateurs du Seigneur des Anneaux, ce sera un signe de plus.

Bon, trêve de plaisanteries : Empires of Ash est loin d'être un album kitsch ou à prendre comme une curiosité venue de (very) down under. Dès Bound By Blood, la recette est presque intégralement révélée et fait mouche : une flûte irlandaise vous fait planer au dessus de riffs black atmo tout ce qu'il y a de plus classique, tandis qu'une voix à la Summoning vous prend aux tripes. Le tout est loin d'être innovant, mais dispose d'un supplément inexplicable d'âme, sans besoin d'en rajouter ; la flûte sera d'ailleurs le seul instrument classique à colorer Empires of Ash, toujours avec à-propos, comme sur la mélodie entêtante de Aeons of Valor. Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
fait montre d'une capacité épatante à offrir des émotions et prend aux tripes pour peu qu'on soit sensible à ce type d'ambiances, particulièrement lumineuses. Homeward, avec sa sublime introduction, est ainsi la bande-son idéale pour voir disparaître la Terre du Milieu depuis la poupe d'un bateau elfique.
La flûtiste Chloé Bray, omniprésente sur l'album, propose également des vocalises célestes qui s'insèrent admirablement dans la musique de Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
, ayant même droit à « son » morceau, The Pale Host, respiration de milieu d'album qui nous emmène très, très loin. Seul bémol, son chant sur le long morceau final, Empires of Ash, est loin d'être juste et gâche ce titre déjà un peu longuet.

Les longueurs sont d'ailleurs peut-être le petit défaut de cet opus, défaut commun à énormément de formations de black atmosphérique ou épique qui tendent à tirer un peu trop sur la corde. Mais en évitant les écueils de la plupart des groupes auxquels il est comparé (Summoning et Caladan Brood en tête), Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
réussit à ne lasser que rarement. L'absence de surenchère dans les orchestrations, particulièrement, est appréciable, la seule flûte irlandaise étant soutenue par des nappes de clavier peu envahissantes et des lignes de piano qui font toujours mouche (le sublime break de Heritage of the Natural Realm, l'intro de Trails of the Earth).

Avec Empires of Ash, Sojourner
Sojourner


Clique pour voir la fiche du groupe
prend tout le monde par surprise et confirme le flair d'Avantgarde Music. Embarquez pour un voyage en Nouvelle-Zélande à moindres frais : vous ne serez pas déçus...


Tags : black metal, epic, atmospherique
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE