Interview

PAMBANIZZA CIRKUS

Vendredi 28 avril 2006

La traditionnelle question de départ : Qui est Pambanizza Circkus ? Quelle est son histoire ?
Pambanizza Cirkus, c’est un groupe de rock né à Wambrechies (7 km de Lille) en 1995. Au départ c’est un grand « fourre-tout » musical… à l’image du milieu des 90’, on y brasse allégrement du rock-musette façon Négresses Vertes ou Mano Negra avec des tentatives Punk, Funky, Hip-Hop…
Très vite, nous nous sommes débarrassés de la musette et du funk en se séparant de l’Accordéon, des Percus et de la pédale Wah-Wah systématique.
97 & 98 le groupe tourne à seulement 6 musiciens et le son se durcit d’un coup, ce qui commence à présager du son actuel… nettement plus Rock’N’Roll.

Passez nous en revue votre discographie avant ce nouvel album « Subito Sancto ».
Elle est assez pauvre malgré nos 10 d’éxistences :
1998 : « Guérillas » un 4 titres enregistré en 16 pistes dans un studio amateur.
2000 : « Vixenissimo » premier album du groupe, enregistré & mixé en 10 jours (ça s’entend !!!).
et 2006 : « Subito Sancto » dont nous sommes fiers comme d’un Nouveau Né polyglotte et ingénieur en physique.
A çà, il faut ajouter un passif de compilations diverses : « Un Hommach’à vous Ottes » avec uniquement des reprises en « Ch’ti mi », La « OX compilation » du fanzine Allemand du même nom, la compile «Minbite », plus toutes les compilations associatives et étudiantes.

Sur votre site (http://www.pambanizzacirkus.com), vous dites que l’album a été en gestation pendant 6,5 ans. Cela fait réellement ce temps là que vous bosser sur ces compositions ?
Pas vraiment 6 ans, mais au moins 4… on est pas des foudres de guerre en la matière. Puis on préfère vraiment la scène au studio !

Pambanizza Cirkus est en gros, un mélange de musiques cuivrées et remuantes. Quelle est pour vous la définition de ce que vous faites ? Quelle a été l’évolution musicale du groupe ?
On a tenté de lire un truc qui parlait de nous dans un magazine Allemand ou il était noté « Las Vegas Grind »… on ne sait pas à quoi çà correspond mais le nom nous plaît bien… on est peut-être carrément à coté de la plaque. En fait on est groupe de rock, avec des cuivres… Ce qui nous intéresse est moins d’appartenir à une famille stylistique mais plus à trouver la bonne énergie et le bon rythme à un instant donné. Le jour où on se leve heureux et qu’il fait grand soleil, on a toutes les chances d’accoucher d’un Reggae… Si un truc nous met la fièvre : on met notre masque de Lemmy et le Reggae sonne Mötörhead.
Une définition, c’est hyper trompeur. On ne veut pas choquer les puristes du Ska, du Punk ou autre… venez voir quand on est ans le coin, si ça vous plaît tant mieux, donnez-y le nom qui vous chante, si ça ne vous plait pas : le bistrot du coin vous réconfortera.

Pour moi, et peut-être pour d’autres aussi, le souvenir que vous m’aviez laissé, c’était celui d’un groupe de fêtards, avec une musique plus orientée vers la fête. Ce n’est pas uniquement le titre « Namur » qui m’avait laissé cette impression, ce fût plus une ambiance générale du groupe. « Subito Sancto » démontre au contraire, que Pambanizza Cirkus, sans message simpliste ou primaire, a en réalité bien plus à dire. Qu’est-ce qui vous inspire pour les textes ?
T’as pas tout à fait tort… on fait avant tout de la musique pour se marrer et essayer de donner un peu de bonheur aux gens. Fêtards, c’est sur, on l’est. Peut-être même parfois un peu de trop, maintenant, nous ne sommes pas Marcel & son Orchestre ou Sttellla. Le rock-humour, ils le font beaucoup mieux que nous.
Malgré tout, c’est vrai qu’on a une certaine faculté à débiter un sacré paquet de conneries quand on est sur scène… mais pour les textes, on essaye plutôt de décrire des sensations, des instants « T », des tranches de vies… souvent des moments un peu extrêmes de l’existence, ce qu’il est possible de décrire d’une addiction quelconque.

Etrangement l’album débute par des chansons axées sur le jeu et le hasard, allant de paire avec la pochette. On s’attend à un album concept et puis on se rend compte qu’il y a une diversité dans les propos, à l’instar de celle de la musique. Alors, y a-t-il un fil conducteur à cet album ?
Et oui le hasard…
Le hasard, c’est le Dieu tant vénéré par les hommes depuis qu’ils sont hommes, ce qui détermine tout! La thématique de SUBITO SANCTO, c’est les fameuses « Man’s Ruins » qui font les bons thèmes des vieux Rock & Roll : Les femmes, la drogue, le jeu, la vie, la mort, l’alcool, le sexe etc… tout ça se joue toujours d’un coup de dés…

J’ai l’impression qu’avec le temps, vous avez réussi à construire une structure solide autour du groupe. Qu’en est-il ? Vous pouvez parlez un peu de ce qui gravite autour de vous ?
Tout est parti de notre association, le CALREW, ce que vous appelez une asbl en Belgique. On a commencé par se regrouper pour réclamer des locaux de répétitions il y a une quinzaine d’années. Maintenant, une dizaine de groupes gravitent plus ou moins autour de nous, dans différents styles. Normalement, 2006, devrait voir émerger les plus dynamiques de ces groupes. On souhaite bonne chance à EDEN MYST en métal, aux cousins de COSTA GRAVOS, espèce de croisement du Peuple de l’Herbe, de Zappa et de Primus, et surtout à PONCHARELLO, quatuor de Stoner Rock dans lequel jouent notre batteur & nos deux guitaristes.
On commence sérieusement également à s’occuper d’un festival qui a lieu en octobre… ce sera la seconde édition cette année.

Vous venez du nord de la France, vous chantez principalement en français. C’est possible pour un groupe comme Pambanizza Cirkus de se faire connaître ou remarquer dans des des pays non-francophones ?
La langue, c’est pas un problème si il y a de la musique avec… ces dernières années, nous avons joué en Allemagne, en Autriche, Hongrie, Hollande, République Tchéque, en Suisse Allemande etc… nous devrions faire quelque dates en Angleterre cet automne.
Je pense que le coté « latino » que donnent les cuivres plaît beaucoup à l’étranger.

Comment réagissent les français à votre musique justement ?
Justement, après ces quelques années où nous avons un peu « oublié » de jouer en France, il faut maintenant reconvaincre un public. Pour l’instant, ça ne s’annonce pas trop mal… il faut encore que nous soyons nos propres VRP en allant jouer dans le plus de villes possibles, le plus loin possible de chez nous.

Au fait, qu’est-ce que ça veut dire Pambanizza Cirkus ?
Celui qui trouve gagne son poids en saucisses Knacky.

Quel est le futur proche de Pambanizza Cirkus ?
Quelques dates de concerts cet été. On prépare le gros de la tournée pour l’automne… et puis, on aimerait tarder beaucoups moins à faire un petit frére à SUBITO SANCTO.
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