Reportage

Mad Men's Team... 2 fois sur le cul !

Andenne (Salle des Fêtes), le 31-03-2006

Jeudi 6 avril 2006

Amstramgram proposait une soirée à tendance Ska ce vendredi avec une ambiance annoncée mexicaine (vente de Nachos, de Sangria et de Tequilla). C'est marrant, parce que à priori Amstramgram est plus porté vers une musique indie et emo-core. Personnellement, ça ne me dérange pas, c'était l'occasion de revoir Mad Men's Team et d'avoir une séance de rattrapage avec B.P. Buckshot.

Ces derniers ouvrent le bal. Ca m'intéressait de voir comment ils avaient évolué depuis le Hot Meat Festival chez eux à Ciney. Je fus pas déçu. Déjà prometteurs, ces jeunes se structurent et leurs compos prennent doucement forme, gagnent en cohérence. C'est sympa, leur punk tendance plutôt street par rapport au chant mélodique avance. Un chant plus dur ne serait pas pour me déplaire comme lorsqu'ils reprennent "Out Of Control" de Rancid, mais c'est plus une question de goût. L'apéro B.P. Buckshot était bon et mettait en appétit.

Pendant que le public continue à arriver, Waka se met en place. Encore un groupe de Ciney que j'avais découvert également au Hot Meat Festival. Le public cinacien est assez nombreux d'ailleurs. Waka offre un ska plutôt reggae. Le groupe m'avait déjà fait une bonne impression par la maîtrise des instruments mais m'avait moins séduit par les sonorités caraïbiennes de la guitare. Ils vont mettre d'entrée de jeu la barre très haute ! Une reprise de Skatelites. La guitare est plus reggae cette fois-ci et face à telle maîtrise du sujet, je finis conquis. Le public aussi !

On se dit que la soirée est finie, qu'il n'y aura pas plus fort ce soir. Seulement voilà, Mad Men's Team entre en scène. Il y a à peine une semaine, ils avaient mis le feu au Skanifest. Bardaf ! Ils me remettent sur le cul ! Quelle progression fulgurante de la part du groupe, également originaire de Ciney ! Leur Ska-punk ravageur est hyper-prenant. l'ensemble est géré comme un big band. Les instruments se mettent en place à tour de rôle. Je suis littéralement époustouflé. Il faut viter qu'ils sortent un enregistrement car là, ils sont prêts pour conquérir les scènes !

Campin Sauvach, j'ai zappé. Pas fan des sonorités tziganes qu'ils mettent dans leur musique métissée ska et surtout agacé par les gimmicks du chanteur, je traîne au bar avant de rentrer.
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