Reportage

Groezrock : day 2

Meerhout (Groezrock), le 29-04-2006

Dimanche 30 avril 2006

Bon, ben je vais me charger du second jour alors. Avant d'attaquer, je vais complèter la chronique de mon collègue (ben oui, je suis arrivé à l'heure) pour le premier jour.
Les festivités commençaient avec les américains de So The Say, qui avaient un son abominable (ce sera souvent le cas durant le festival) et n'intéressaient visiblement personne. Pour ma part, j'ai trouvé leur musique (ni très emo ni très punk) fort intéressante de part son originalité. A revoir dans des conditions correctes.
Aiden, les poursuivants, m'ont plutôt bien plu. Très énergique avec un chanteur assez impressionnant dans son jeu de scène. Pour ceux qui regrettent la grande époque d'AFI.

Voilà, passons maintenant au plat de résistance.

La journée commence fort tôt avec Latterman qui se demandent visiblement ce qu'ils foutent là. Set chaotique dans l'indifférence générale avec le son qui donne pas du tout envie d'écouter. Difficile de donner une description objective de leur musique.

Passage sur la seconde scène pour jeter un coup d'oeil à The Banner. Hard-core oldschool bien puissant et aggressif, ça réveille, ça fait du bien.

Retour à la main stage pour A wilhelm Scream qui ont confirmé la bonne impression qu'ils avaient laissé lors de leur récent passage à Anvers avec Lagwagon. Skate punk teinté de screamo avec de bonnes mélodies, très chouette.

Seconde scène pour The Spirit That Guides Us. Cà faisait longtemps que je voulais les revoir et j'ai vraiment pas été déçu. En fait, ça n'a pas vraiment changé (à part quelques membres) et c'est tant mieux. J'ai parfois beaucoup de mal avec l'emo (ben oui, j'ai pas du tout supporté Silverstein et Underoath la veille) mais là, y'a un truc qui fait la différence. Cà doit être au niveau des compositions que je trouve plus riches que chez leurs comparses américains.

Lèger passage sur la main-stage pour Peter Pan Speedrock. A chaque concert, j'ai l'impression qu'ils jouent de plus en plus vite, on verra à Dour si c'est le cas.

Second stage pour Officer Jones ensuite. On pouvait se demander s'ils seraient toujours aussi efficaces sur une si grande scène. Je rassure tout le monde, c'est bien le cas. J'en profite pour signaler que sur la seconde scène, le son était toujours bon.

Je ne suis pas rester longtemps devant Officer Jones parce que j'avais fort envie de voir Lawrence Arms. Autant je les trouve terrible dans une petite salle, autant je les ai trouvé ennuyeux ici, dommage.

Pas envie d'aller voir The Maple Room, qui, dans le même registre que les groupes emo américains cité tantôt, ne proposent pas grand-chose de bien original.

Death By Stereo pour suivre. J'ai loupé le début et ai regardé de loin. Pour ce que j'en ai vu, à part un guitariste en moins, ça a toujours autant de pêche. A voir à Dour.

Coup de pompe, ai zappé Bold.

Anti-Flag ensuite. C'est sympa, ça bouge bien mais j'accroche pas trop. Ils ont quand-même réussi à jouer un morceaux complet sans son de façade sans s'en rendre compte.

Re-coup de pompe, zappé Himsa.

Le skate punk mélo de No Use For A Name après. Les californiens nous ont concocté un set 'best of' sans trop s'aventurer dans les derniers (et dispensables) albums. Aggréable.

Je part tôt pour aller voir les suédois de Raised Fist dans la seconde tente. Je pense que ces derniers ont gagné l'award du groupe le plus bruyant et le plus rapide du festival. Ca décape, ça fait du bien.

Je suis rester loin pendant Less Than Jake, son particulièrement pourri.

Retour au Hard-core avec Comeback Kid. On ne remarque vraiment le changement de line-up, le guitariste s'en sort très bien au chant, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Pas été très captivé par leur set, trop grosse scène, trop loin pour apprécier, dommage.

Sick Of IT All, c'est simple, c'est toujours bien. Tout le monde sait ça.

Ne parlons plus de la seconde tente, j'y ai plus mis les pieds (il restait Born From Pain, All Out War et Path Of Resistance).

On continue alors avec Me First and the Gimme Gimme's. Toujours aussi rigolo. Feintes à 2 balles et reprises en tout genre au programme, le tout dans un beau costume.

J'ai regardé ensuite Dropkick Murphys de loin. Bon set, comme d'hab.

Fin de la journée avec Bad Religion, et il était temps que ça se termine, ça devenait long. Pour ne pas changer le son est puant. Le groupe est plutôt pèpère, on sent qu'ils sont plus tout jeunes. Tout celà est bien nostalgique mais pas vraiment passionnant. A noter qu'étonnament, le site commençait à déjà bien se vider. Un show de Bad Religion où y'a moyen de respirer, c'est pas courant.

Voilà, à l'an prochain avec, je l'espère, un peu moins de monde parce que ça commence à prendre des proportions affolantes. On est loin des premières éditions où tout se passait dans un seul chapiteau (y compris le bar et le merchandising).
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