Reportage

Bear Rock Festival

Andenne (Bear Rock Festival), le 29-06-2007

Samedi 28 juillet 2007

Pour la treizième fois, l'équipe andennaise du Bear Rock nous conviait en ses terres à l'occasion de son festival annuel en plein air. Aucun grand changement n'était annoncé tant d'un point de vue logistique que d'un point de vue programmation.
Il y avait donc toujours un chapiteau pour l'échauffement l'après-midi.
Ce sont les bruxellois de Pentark
Pentark
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qui ouvraient les hostilités. Les conditions étaient difficiles face à un temps rébarbatif qui faisait déjà ressembler notre été à un automne voir même à un hiver. Il y avait donc peu de monde pour ce concert d'ouverture, mais le trio noise s'en est tiré avec les honneurs fournissant une prestation influencée par Shellac ou encore Mogwai pour les passages plus intimistes tout en ménageant aussi des passages plus improvisés. Une formation découverte à suivre.
Le duo français Gâtechien
Gâtechien


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se produisait très tôt dans l'après-midi. En effet, ils devaient se produire le lendemain dans le sud de la France et donc une belle route en perspective. Si ce n'est quelques réserves sur les voix, les poitevins donnèrent un concert efficace et relativement à l'arraché. basse-batterie et en avant, Simone. On est quelque part dans les traces de Sloy en plus bancal.
Frank Shinobi
Frank Shinobi


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étaient de tous les festivals cet été. Ils étaient donc immanquablement présents au Bear Rock. Les gars du collectif Honest House se sont donnés comme à leur habitude. Si la lisibilité de leurs influences (grosso modo 31 Knots et la scène émo-math) déssert un petit peu les franks, la qualité des compositions et de l'interprétation compensent ce léger bémol. Et donc, encore un groupe à suivre !!! A noter qu'ils purent allonger quelque peu leur prestation car Mièle
Mièle
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fut contraint d'annuler sa prestation suit à un accident de roulage.
Les andennais de Dr kaligari inauguraient la grande scène. En effet, en fin d'après-midi, lorsque la place se remplit, l'alternance chapiteau - scène est de mise.
Je n'ai pu apercevoir que des bribes de leur prestation qui me semblait nager dans des eaux jazzy et progressif assez bien maitrisé.
Les espagnols d'Interlude
Interlude


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accompagnaient Ultra Dolphins sur l'ensemble de leur tournée européenne. Leur concert fut quelque peu désarçonnant. Tant dans l'attitude sur scène que dans la musique, beaucoup de clichés de la scène émo s'y retrouvaient.
Pour avoir vu pas mal de formations de ce type, je n'ai rien trouvé qui les faisaient ressortir de la masse, malgré un chant en français.
Set The Tone
Set The Tone


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interrompait ses sessions studio pour un concert unique dans le cadre du festival andennais. Un petit peu comme Interlude, mais dans un autre registre beaucoup plus métal, le groupe me semblait un petit peu manquer d'identité. Leur métal est bien interprété, classique, bien joué mais ne décolle pas vraiment. Il faudrait peut-être les revoir dans un petit club et avec plus d'attention !
Les suédois de Logh
Logh
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sont lookés. Hyper lookés. Et ce raffinement d'apparence se retrouve dans une musique à la douceur extrêmement prononcée. Et cette douceur peut parfois être écœurante quand beauté rime avec préciosité.Ceci étant mon avis car je pense que pour les amateurs de musique pop, les compositions du groupe sont de bonnes qualité.
La révélation du festival fut pour ma part à trouver du côté d'Ultra Dolphins
Ultra Dolphins
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. Le trio américain exploite à merveille les influences du rock américain moderne en étalant sa palette de The mars voltas à Daughters. Jouant tantôt en trio classique guitare - basse - batterie, tantôt à deux batteries avec une basse, le combo sort des sentiers battus. Même si le fait de les voir sur une scène en plein air déssert l'intensité de leur musique, on peut affirmer qu'on a tenu là « La » prestation du festival.
Les bordelais de The Magnetix
The Magnetix


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clôturait la programmation du chapiteau avec un set garage bien cradingue. Une dame à la batterie et un monsieur à la guitare et on est parti pour un set simple mais efficace. On voit poindre l'ombre des compilations "back from the grave" et leur son vintage et on évitera donc tout rapprochement avec The White Stripes.Ici, cela se passe beaucoup plus à l'os !
La soirée se clôtura de manière festive avec Rotterdam Ska Jazz Foundation
Rotterdam Ska Jazz Foundation
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et Skarbone 14
Skarbone 14


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. Difficile pour moi de donner un avis tant je ne m'y connais pas en musique festive et ska. Il me semblait néanmoins que cela remplissait bien son rôle.
Quant à Signal Electrique, ils assuraient la clôture avec une musique électronique qui ne fit plus danser que les vaillants résistants de fin de soirée. Là aussi, c'est beaucoup trop peu mon registre que pour pouvoir donner un avis éclairé.
En conclusion, malgré une programmation un petit peu hachée, le Bear Rock a été une bonne réussite. La fréquentation fut plus qu'honorable vu les conditions climatiques et la programmation confirme l'originalité du Bear Rock par rapport à de nombreux festivals présentant des affiches pop-rock clef sur porte.
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