Reportage

Eagle Twin, Jex Thoth et Pombagira au Trix Bar

Anvers (Trix), le 19-10-2010

Lundi 25 octobre 2010

Par un mardi soir d’octobre, pluie battante, nous prenons la direction du Trix à Anvers pour une soirée qui s’annonce Doom et occulte. En route, nous croisons les fans de Sabaton qui s’amassent dans la grande salle sans avoir conscience qu’à l’étage, dans l’espace plus cosy du Trix Bar, Pombagira, Eagle Twin
Eagle Twin


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et Jex Thoth
Jex Thoth
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, vont s’offrir en sacrifice.

La messe commence à 20 heures tapantes dans la salle clairsemée avec Pombagira, un duo guitariste/batteuse en provenance de Londres. Les amplis vintages sont poussés à fond pour assurer au guitariste/vocaliste un son lourdement saturé et bourdonnant. Carolyn, la batteuse se tient prête, remettant au passage sa coupe de cheveux très « John Bonham » en place.
Une fumée épaisse nous plonge dans le brouillard dès que les premiers coups de gratte retentissent. Le tempo est lent, bien doom et le chant caverneux donne le ton de passages assez longs mais agréables. Dans certains morceaux, le chant se fait plus rare, puis retentit comme un coup de tonnerre dans la tempête.
Perso, je me dit que la soirée commence plutôt bien et le jeu sophistiqué et maîtrisé de la petite batteuse y est sûrement pour quelque chose.


Le temps d’une pause bière sur le balcon, les très attendus Eagle Twin
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se mettent en place. Et pour cause, ce groupe (duo également) de Salt Lake City a sorti l’année dernière un très appréciable premier LP, The Unkindness Of Crows, chez Soutern Lord. On s’attend donc à bien nettoyer nos tympans car ces aigles jumeaux sont connus pour faire plus de bruit qu’un full band de cinq ou six musicos enragés.
Le batteur se met d’emblé torse nu et affiche fièrement ses tatouages qu’on peut déceler à travers ses poils roux. Dans mon esprit, je regrettais un peu la petite Carolyn.
La voix incantatoire de Gentry Densley, le chanteur/vocaliste ex membre d’Iceburn
Iceburn


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, se fait moins hurlé que pour Pambagira, oscillant entre le chant clair et le sludge.


La guitare se distingue par de nombreux solos aventureux mêlant heavy blues aux riffs surpuissants. De son côté, le batteur impose son jeu violent en fracassant ses baguettes sur des fûts qui ne tiendront pas tout le concert, même à une allure très doom.
Il finit d’ailleurs par briser ses baguettes et éventrer sa caisse claire, ce qui provoque malheureusement la fin précoce du set. Dommage car l’uns des meilleurs morceaux de l’album, Carry on, king of carrion, ne sera pas joué.

A l’extérieur la pluie ne s’arrête pas de tomber et nous avons l’impression que la messe est dite même si la tête d’affiche du soir, Jex thoth
Jex thoth
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n’a pas encore joué.
C’est clair que la belle Jex Toth fait plutôt figure de petit chaperon rouge en comparaison avec la masse graisseuse du groupe qui vient de passer.
Ce groupe qui a sorti un nouvel EP chez I Hate Records intitulé « Witness » joue à fond la carte du vintage avec un doom des origines assorti des claviers-orgues très 60’s façon Deep Purple
Deep Purple


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.


Toutefois, je reste intrigué par ce groupe, la chanteuse est plutôt bien foutue, vêtue d’un chaperon elle allume quelque bougies sur scène, peut-être va-t-elle foutre le feu. Elle fait aussi brûler de l’encens ce qui décongestionne bien nos narines à défaut de nous exploser les tympans. En effet, le chant est clair, et un peu mélancolique. Pas très envoûtant, même si les claviers bucoliques et chatoyants emballent bien chaque morceaux.

20 minutes de Jex Thoth
Jex Thoth
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me suffissent pour me dire qu’il était temps de boire une dernière bière avant d’affronter la pluie. Mais ne crachons pas dans la soupe, Jex Thoth
Jex Thoth
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est un groupe intéressant, avec un univers original. Mais ils gagneraient en crédibilité en étant programmé dans une salle plus rock psyché et classique rock.









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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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