Reportage

Groezrock 2005

Meerhout (Groezrock), le 30-04-2005

Jeudi 5 mai 2005

Allez je m'y mets pour ma tartine.

Arrivé dans un état second pile poil à l'heure du début des hostilités (9h30 du mat'), je préfère d'entrée de jeu faire l'impasse sur les côtiers de SFP, je les reverrai bien ailleurs.
Parlons donc de Smoke Or Fire, les invités de dernière minutes, venus en remplacement de Pepper. Et voilà déjà la première bonne surprise de la journée, leur punk abrasif assez proche de No More Black fait mouche directement. J'espère qu'il repasserons par chez nous dans de meilleures conditions (c'est-à-dire, sur une scène à la taille un peu plus raisonnable).

Ensuite, changement de chapiteau pour Malkovich, leur mathcore chaotique n'a pas l'air de trop plaire au public, pas grave, j'aime bien moi. A voir aussi pour les belles imitations d'Axl Rose du chanteur.

Retour à la grande scène pour les revenant de capdown, là encore, personne ne connait et malgrès leur énergie débordante, il faut bien admettre qu'ils étaient pas trop à leur place, scène bcp trop grande pour eux, mais ça n'enlève rien à leur mérite. Un de mes groupes ska-core préféré, quoiqu'il arrive.

Après ça, The Setup dans le petit chapiteau, déjà vu un paquet de fois, ai été faire une ptite promenade.

Main stage, Only Crime avec le chanteur de Good Riddance, sentiment mitigé, musicalement, c'est bcp moins bon que Good Riddance, c'est même loin d'être mémorable, soit, passons.

Maroon, sur la ptite scène, re-promenade.

Strike Anywhere ensuite, le chanteur est toujours aussi petit et aussi bondissant. Leurs chansons ont un côté immédiat auquel il est impossible de résister, un groupe punkhardcore comme il en faudrait plus.

Modern Life Is War dans le petit chapiteau : voilà enfin du hardcore qui m'interpelle. Certe, la rythmique est assez lourde et pataude mais quelle énergie dégagée, je les avais déjà et j'irai encore les revoir.

Retour à la grande scène pour Tsunami Bomb. Un peu trop loin pour admirer la chanteuse, dommage. Musicalement, c'est toujours du punk énergique et hyper mélodique et ça fait du bien.

J'avais ensuite quelques appréhensions par rapport à From Autumn To Ashes, elles ont vite été balayées. Leur emocore est bien plus puissant que je ne pensais, de plus, ils ont effectué le set le plus compact et le plus expéditif de la journée ce qui n'est pas pour me déplaire.

Suivent ensuite Rise Against sur la main stage. Ils ont leur abonnement, c'est déjà la troisième fois qu'ils passent là-bas. Ja les ai trouvé meilleurs que la dernière fois, je sais pas pourquoi, peut-être étaient-ils plus incisifs, je sais pas trop. Mais je ne comprendrai jamais pourquoi ils font ainsi l'impasse sur les morceaux du premier album, c'est vraiment dommage.

Suivons avec Alexisonfire, un peu moins bons que FATA mais très intéressants aussi.

On continue dans l'emo avec Boysetsfire, le début du set est sans faille, morceaux incisifs et bourrés d'énergie, la suite sera plus en dents de scie. Ils ont interprèté quelques nouveaux morceaux qui ne m'ont vraiment pas enthousiasmés.

Viennent alors Street Dogs dans le petit chapiteau et ils ont bien confirmé ma claque de la veille à Arlon. Cette fois-ci à 5 sur scène, épaulé par le guitariste de Flogging Molly. Dois-je rajouter que c'était de loin le meilleur set du festival?

Puis, les légendaires 7 Seconds. Ils ont bien vidé le grand chapiteau, normal, les jeunes connaissent pas, tant pis pour eux. 25 morceaux en 45 minutes, un bon concert comme je les aime.

J'avais ensuite encore une très grosse appréhension par rapport à Hopesfall, surtout suite à leur piètre prestation au Pukkelpop l'an dernier. Ils ont vite confirmé mes craintes. Ai été m'asseoir dans un coin en attendant que ça passe.

Puis, Flogging Molly, vu vu et re-vu, sieste.

Ringworm dans le petit chapiteau, avais pas fini ma sieste.

Ai ensuite regardé les Mad Caddies de très loin sans trop faire attention mais je les ai trouvé très mous.

Coheed and Cambria, voilà enfin quelque chose de consistant à me mettre sous la dent. Leur set sera assez semblable à ce qu'ils avaient fait l'an dernier en première parti de Strung Out, dommage que le son n'était pas trop à la hauteur, guitares trop en sourdines.

Ensuite, je me suis surpris à apprécier Hatebreed, comme quoi, les préjugés ...

La soirée s'est ensuite cloturée avec Lagwagon et c'est là que j'ai commencé à avoir le mal de mer, mais ça avait l'air bien.

En conclusion, je dirais qu'on encore assisté à une grande édition du Groezrock, mais avec les années, je me sens de plus en plus vieux et je commence à trouver ça désaggréable de regarder des groupes en étant si loin de la scène. M'enfin, j'y retournerai encore.

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