Reportage

Une semaine pour m'en remettre.

Bruxelles (Magasin 4), le 12-06-2012

Mardi 19 juin 2012

Tang
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- Mutiny on the Bounty
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- Tera Melos
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La date était inscrite dans mon agenda depuis des semaines. C'est sur Tang
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que mon stylo avait repassé. Et depuis, j'ai compté les secondes s'égrainer.

J'arrive à l'heure pour une fois. Je me stresse à chaque coup avec les horaires stricts indiqués sur le site du Magasin 4. Début 19h30, fin 22h00. Pas grand monde à l'arrivée. Comme d'hab, la salle fait un peu paquebot tout vide prêt à sombrer. Pas encore de watts en provenance de la scène non plus.

Bref, mon stylo et moi avions décidé qu'on venait pour Tang
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, juste par méconnaissance des deux autres groupes et parce que « Dynamite Drug Diamond » a occupé la platine jusqu'à la fondre [Chronique à venir]. Première baigne dans le bide. Il y a longtemps que je l'ai pas joué « groupie » : je connais tous les morceaux, je chante presque avec, mais... Mais très vite, on apprend qu'ils sont en retard et que le set sera écourté. Du coup, il semble que les anciens titres prennent plus de place que les nouveaux et c'est un peu la déception. C'est un peu un bolide coupé net dans sa course. Un mur.
De la brique avec un gout de trop peu, surtout pour une affiche personnellement inversée.

Quelques potes plus tard, je suis coincé à la commande tandis qu'un beat électro bien chauffant me happe les tympans et me presse à l'avant-scène. Je laisse la soif pour plus tard.
Et Mutiny on the Bounty
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s'apprête à me filer une énorme claque. D'entrée de jeu, avec North Korea, titre instrumental juste assez long pour nous (oui, on ne fait plus qu'UN public) mettre complètement dedans. J'ai les jambes qui flagellent déjà et j'oublie la soif.
Tout est à regarder. C'est ultra-technique et ça reste mélodique. les doigts voyagent partout sur les manches, les mains coupent l'air précisément, on pourrait presque entendre le sifflement de la baguette qui déchire l'air. C'est épileptique, on a a peine le temps d'échanger un mot entre les morceaux. Tout est découpé, saccadé et séparé mécaniquement. Tellement bien que la perfection en devient dérangeante. Du préprogrammé prémâché ? Ça arrive quand on se rapproche de la tête d'affiche, attention, ne pas trop se lisser. Après, sans aucun doute, l'intensité m'a percuté les tempes du début à la fin. On a même failli taper dans les mains.

C'est alors qu'on se demande ce qu'un troisième pourra proposer. Ne connaissant pas ce qui suit, on a un peu l'impression que le climax d'un film a été atteint. « Faudra du plus fort, du plus lourd ou du plus rapide », qu'ils disent. Rien de tout ça. Tera Melos
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est parti dans un autre délire. Pour eux, le math-rock, ça doit être un truc de teenagers. Ils ont choisit de pratiquer la déconstruction systématique des attentes auditives de ceux qui pourraient écouter. Parce que oui, ça s'écoute. A chaque mesure, chaque note, le sentiment de calcul est là, c'est juste qu'on saisit pas l'équation, trop complexe. Leurs constructions défaites en deviennent mélodiques, la technique qui d'abord impressionne se transforme en une langue inconnue, mais qui parle. Peut-être pas à tout le monde. De mon côté, j'ai pas perdu ma soirée.

Elmieni
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AUTEUR : Emilien
J'aime les glaces. Elles ont le goût de me renvoyer un reflet que je connais bien, ça fait moins peur, mais de là à vous en parler... et de titill...
J'aime les glaces. Elles ont le goût de me renvoyer un reflet que je connais bien, ça fait moins peur, mais de là à vous en parler... et de titiller mes papilles, surtout avec la banane. En ce qui concerne les vibrations, il y a une playlist non-exhaustive. Sinon, j'aime l'odeur de la salle des fêtes un lendemain de fancy-fair. Et toucher du p...
J'aime les glaces. Elles ont le goût de me renvoyer un reflet que je connais bien, ça fait moins peur, mais de là à vous en parler... et de titiller mes papilles, surtout avec la banane. En ce qui concerne les vibrations, il y a une playlist non-exhaustive. Sinon, j'aime l'odeur de la salle des fêtes un lendemain de fancy-fair. Et toucher du papier de verre. Dormir est une perte de temps, mais j'y suis obligé. Tout le reste est non-obligatoire, mais...
J'aime les glaces. Elles ont le goût de me renvoyer un reflet que je connais bien, ça fait moins peur, mais de là à vous en parler... et de titiller mes papilles, surtout avec la banane. En ce qui concerne les vibrations, il y a une playlist non-exhaustive. Sinon, j'aime l'odeur de la salle des fêtes un lendemain de fancy-fair. Et toucher du papier de verre. Dormir est une perte de temps, mais j'y suis obligé. Tout le reste est non-obligatoire, mais j'aime....
J'aime les glaces. Elles ont le goût de me renvoyer un reflet que je connais bien, ça fait moins peur, mais de là à vous en parler... et de titiller mes papilles, surtout avec la banane. En ce qui concerne les vibrations, il y a une playlist non-exhaustive. Sinon, j'aime l'odeur de la salle des fêtes un lendemain de fancy-fair. Et toucher du papier de verre. Dormir est une perte de temps, mais j'y suis obligé. Tout le reste est non-obligatoire, mais j'aime....

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