Reportage

Megadeth à l'AB, c'était à ne pas manquer!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 27-05-2013

Mardi 28 mai 2013

En trente ans de carrière, les Californiens de Megadeth
Megadeth


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, s'ils n'oublient jamais la Belgique lors de leurs tournées européennes, n'étaient passés jusqu'à présent que deux fois sur les planches de l'Ancienne Belgique. Hier soir, ils donnaient tout un sens à l'expression "jamais deux sans trois" puisque la bande à Dave Mustaine faisait escale au 110 du Boulevard Anspach pour un show à guichet fermé.



© Tim Tronckoe

Si Megadeth
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était de passage hier à Bruxelles, ce n'était pas par hasard. En plus de fêter les 20 ans de Countdown to Extinction, son plus grand succès commercial et sans doute encore et toujours l'un de ses meilleurs opus, le groupe venait également présenter quelques morceaux de Super Collider, son quatorzième album dont la sortie est prévue début juin.

Aux alentours de 21 heures et après le set des Belges de Spoil Engine
Spoil Engine


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, qui auront fait plus que faire patienter les fans de la cylindrée made in USA, la salle se replonge enfin dans l'obscurité. Sur scène pas de mur d'amplis, mais trois écrans géants encadrant les fûts de Shawn Drover. Celui-ci sera d'ailleurs le premier à faire son apparition sur scène et à lancer le départ d'un set encore une fois d'une excellente qualité auquel on n'aura pas grand chose à reprocher si ce n'est parfois un manque de puissance dans la voix de Dave. Bref rien de bien inhabituel.

S'il faudra tout de même deux titres à Mustaine pour faire un peu décoller la salle, Megadeth
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peut toujours compter sur des armes redoutables pour faire entrer la fosse en ébullition. Dès les premières mesures de "Hangar 18", titre issu de leur album Rust In Peace, l'AB se réveille enfin. Sur scène Mustaine, qui affiche 51 ans au compteur, nous apparaît en pleine forme, ce qui n'aura pas toujours été le cas durant sa (longue) carrière. Si le blondinet reste plus réputé pour ses frasques verbales et son ego plus que démesuré, hier soir Mustaine nous aura montré le bon côté de la bête. Profitons-en car ça n'arrive pas tous les jours.


© Tim Tronckoe

A la basse, Dave Ellefson semble toujours accroché à son poste depuis son retour dans le groupe en 2010 après une longue période de séparation suite à ses déboires judiciaires face à Dieu, oups pardon, on voulait dire Dave Mustaine. Si on ne les aura pas vus se dire de mots doux entre deux morceaux, les différents entre les deux hommes semblent réellement faire partie du passé et c'est tant mieux car Megadeth
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avec Ellefson, c'est quand même beaucoup plus savoureux. Et de ligne de basse il en est évidemment question sur "Countdown to extinction" que le public reprendra en coeur. Un morceau d'anthologie qui fera monter la température de quelques degrés supplémentaires.

Si les quelques morceaux joués du nouvel album auront été écoutés avec attention par le public bruxellois, Megadeth
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a beau essayer de proposer des nouveaux éléments, ce que les gens attendent ne change pas pour autant. Pour le constater il suffira de compter le nombre de poings se levant en rythme lors des riffs de "Peace Sells" et de "Symphony of Destruction" ou encore de compter le nombre de personnes ne chantant pas le refrain de "A tout le monde" joué en milieu de concert. Il faut dire qu'en 30 ans, Megadeth
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, qu'on aime ou pas, nous a fourni des titres devenus plus que cultes.


© Tim Tronckoe

Après 1h30 de show, ce mastodonte, terminera le boulot en beauté avec "Holly Wars... The Punishment Due", morceau datant de 1990 et de la sortie de l'album Rust in Peace, avant de nous laisser digérer cette sacrée dose de décibels. Au final, Megadeth
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nous aura donné une leçon d'efficacité avec un spectacle tant visuel qu'auditif et nous aura prouvé une fois encore que ce n'est pas pour rien qu'ils font partie du Big Four (avec Anthrax, Metallica et Slayer), cette appellation reprenant les quatre plus grands groupes de thrash de la planète.

Bref, hier soir il fallait être là, un point c'est tout!
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