Reportage

Lokerse Feesten - Day 5: Un Alice Cooper des grands soirs!

Lokeren (Grote Kaai), le 06-08-2013

Jeudi 8 août 2013



Alors que la scène des Lokerse Feesten avait accueilli deux jours plus tôt une orgie de heavy metal, le cinquième jour des Fêtes laissait place pour sa part à deux légendes du hard rock : Alice Cooper
Alice Cooper


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et Deep Purple
Deep Purple


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. Inutile de préciser qu’avec une affiche telle que celle-ci les 15.000 sésames pour entrer sur la plaine de Lokeren était tous épuisés, de quoi ravir les organisateurs de cette 39eme édition du festival lokerenois.



Monster Magnet
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- © Elsie Roymans

Un peu plus tôt dans la soirée, les Américains de Monster Magnet
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faisaient office d’amuse bouche de qualité. S’il est connu que les prestations du groupe de hard rock stoner dépendent fortement de l’état dans lequel se trouve son leader, avant-hier Monster Magnet
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nous aura montré l’un de ses plus beaux visages. Avec un Dave Wyndorf des grands soirs, la formation originaire du New Jersey, qui s’apprête à sortir son 9eme effort en octobre prochain, aura parcouru l’ensemble de sa discographie pendant près d’une heure. Malheureusement, la majorité du public venant pour les deux têtes d’affiche, Monster Magnet aura eu de la peine à faire décoller le public massé sur le Grote Kaai. Dommage.


Alice Cooper
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- © Elsie Roymans

La suite de la soirée allait nous emmener au spectacle, car oui, de spectacle il en est bien question quand on parle d’Alice Cooper. Du haut de ses 65 printemps, Vincent Furnier, de son vrai nom, nous aura une fois de plus complètement bluffé par la qualité de son show. Entre concert et opéra rock à la sauce film d’horreur de série B, Alice Cooper
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aura gratifié Lokeren d’une prestation 5 étoiles.

Tout commence par une pluie d’étincelles sous laquelle apparaît Alice vêtu de son spandex à rayures roses. Sur scène, à l’image d’un Ozzy Osbourne, Cooper s’entoure à chaque fois de musiciens talentueux. Depuis 2011, Alice est notamment accompagné par Orianthi Panagaris, jeune guitariste australienne de 28 ans, qui avait été choisie pour accompagner Michael Jackson sur la tournée This Is It avant que la pop star ne décède. A la basse, on retrouve Chuck Garric qui, avec ses 12 ans de service auprès d’Alice, fait office de vétéran dans le line-up.

Dans le public, bon nombre de visages affichent des maquillages à l’effigie de la star. On ne compte plus les yeux et les lèvres bardés de rimmel tandis qu’Alice nous gratifie d’une entrée fracassante sur "House on fire", un titre sorti de son 18eme album, Trash, sur lequel on retrouvait également un autre morceau mythique : "Poison".

Entre tous ses hits tels que "Billion Dollars Baby", "Welcome to My Nightmare" ou encore "Killer", Cooper n’oubliera également pas de jouer quelques passages de son 26eme et dernier album, Welcome 2 My Nightmare, sorti en 2011.


Alice Cooper
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- © Elsie Roymans

Au niveau du spectacle en tant que tel, Alice nous aura encore une fois bien gâtés. Entre une pluie de ballons et de serpentins en tous genres, la star a une spécialité : la mise en scène. N’hésitant pas à se faire passer la camisole ou encore à simuler sa propre mort par décapitation, Cooper a le sens du show et fait assurément partie des ces icônes du rock qui ne meurent jamais. En effet, si l’homme meurt sur scène, il y ressuscite également. Nous emmenant alors dans l’autre monde, Cooper s’offre un voyage dans son paradis idéal où l’on retrouve d’autres icônes, malheureusement bien mortes celles-là, telles que Jimi Hendrix, John Lennon, Jim Morisson ou encore Keith Moon. Alice nous balance à cette occasion quatre hommages à ces stars décédées, mais tellement vivantes dans nos cœurs, avec "Break On Through (to the other side)" des Doors, "Revolution" des Beatles, "Foxy Lady" de Hendrix et le mythique "My Generation" des Who.

Avant de nous quitter pour retourner dans les ténèbres de ses cauchemars, Cooper ne partira pas sans nous avoir offert une version de son tube "Poison". En guise de dernier rappel et de clôture d’une prestation plus qu’impeccable, Vincent Furnier nous gratifiera d’une version explosive de "Shool’s Out", un hymne sur lequel il rendra un dernier hommage, aux Pink Floyd cette fois, en y plaçant quelques couplets du bien connu "Another brick in the wall, part.2".


Deep Purple
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- © Elsie Roymans

L’autre tête d’affiche de la soirée était tout aussi attendue par les 15.000 personnes présentes à Lokeren. Les Anglais de Deep Purple
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, dinosaures et créateurs du hard rock, avaient avant-hier soir pour lourde tâche de jouer après Cooper. Si l’on sait bien entendu que le style développé par Ian Gillan et sa bande est à l’opposé de celui de Cooper, tout Lokeren attendait Deep Purple de pied ferme devant la scène du Grote Kaai.

Peu avant minuit, les lumières se remettent en action et annoncent la venue imminente des cinq lascars. Ian Gillan, Ian Paice et Roger Glover, les trois rescapés du line-up originel du groupe affichent chacun 67, 65 et 67 ans, mais se portent à merveille. Cependant si l’ensemble de la setlist développée par Deep Purple
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à Lokeren retraçait toute la carrière du groupe, la prestation de Deep Purple aura malheureusement été loin d’être excellente.

Le son mal réglé du début à la fin aura perturbé nos tympans pendant toute la durée du set. Etonnant pour un groupe tel que Deep Purple. Sur scène, encore plus étonnant : pas de baffles de retour. Roger Glover, dont la basse couvrait l’ensemble des autres instruments, ne semblait visiblement pas se rendre compte des problèmes. Sénilité ou négligence ? On a beau être cynique, pour un groupe de cet envergure et de cette réputation on restera tout de même sans pitié.


Deep Purple
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- © Elsie Roymans

A défaut de les entendre, le public aura pu les voir. Si certains s’en contenteront, tant mieux pour eux, nous aurons pour notre part quelques regrets. Du côté spectacle, Deep Purple
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avait heureusement sorti le grand jeu au niveau du light show. Dans une ambiance totalement psychédélique collant à merveille avec le son développé (généralement) par le groupe, chaque membre de Deep Purple était illuminé de mille et une couleurs, de quoi leur rappeler sans doute quelques bons trips d’acide.

Si la majeure partie des succès du groupe, à l’exception du merveilleux "Child in time", auront été joués, vous parler de la setlist n’aurait ici malheureusement aucun intérêt puisqu’il aura été quasi impossible d’en profiter. Cependant Deep Purple
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reste un groupe à voir ou à avoir vu, tant leur apport dans la culture musicale reste et restera indélébile. En arrêtant de leur jeter la pierre pour les malheureux problèmes de son, on saluera également la mine réjouie affichée par les cinq musiciens. Ceux-là ont beau avoir une carrière derrière eux et l’âge qu’ils ont, ils continuent à monter sur scène en prenant un max de plaisir et ça se voit.
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