Reportage

Mike "Rocket Train" Edison + **Two-Star Hotel

Liège (Phoenix), le 02-06-2005

Vendredi 3 juin 2005

Pour ce concert, je me suis décidé, le soir même, en regardant l'agenda sur Shoot Me Again. Autrement dit, à l'origine, je n'avais même pas prévu de m'y rendre.

C'est toujours plaisant de se rendre à un concert réussi quand cela a été décidé sur un coup de tête. Ca démontre bien que dans la vie, il ne faut pas toujours tout calculer et organiser.

**Two-Star Hotel débute chez eux, à Liège. Ce groupe, on en parle de plus en plus. Une chose est certaine, si Liège n'a pas de scène Hard Core dynamique pour le moment, la cité ardente a par contre une scène rock'n'roll des plus suintantes : The Experimental Tropic Blues Band, Loadead, Seasick, the Randy Rasher et maintenant **Two-Star Hotel. En plus avec tous ces groupes (et ceux que je ne connais pas), le rock'n'roll liégeois connait une diversité. Ils ne sont pas les énièmes copies de l'autres.
**Two-Star Hotel présente ici un rock'n'roll dansant (disco qu'ils disent) et sexy. Ca donne envie de bouger la tête mais aussi de frapper du pied frénétiquement, et je suis sur que bientôt on bougera du popotin.

Mike "Rocket Train" Edison, l'américain pour suivre. Je trouve que déjà rien que le nom annonce tout un programme. Le personnage est connu pour sa participation à une multitude de groupes jouant dans un rayon rock'n'roll, blues et punk... et même un peu soul. Aujourd'hui, il est venu mal accompagné... c'est-à-dire avec personne. C'est rarement gai d'être avec personne. Il est souvent ennuyeux à mourir. Mais voilà, la fusée Mike, est un vieux routard. Il n'a que cure d'avoir des musiciens avec lui ou non. Tant qu'il a ses guitares, il sait se débrouiller.

Il nous a balancé un blues très minimaliste (logique quand on est seul) avec énormément de Yeah, Ohohoh, Ouhah etc rock'n'roll. Une petite boîte avec une antenne qui fait du bruit quand il approche sa main (je sais pas le nom de cet appareil connu), et deux guitares. Une classique (6 cordes) et une autre moins blues plus punk-noise avec seulement 2 cordes et des gros boutons. Avec si peu, Mike "Rocket Train" Edison, assis sur sa chaise tient en haleine son public. Faut quand même le faire. A 5 ou 6, certains groupes n'arrivent même pas à avoir autant de présence que ce petit bonhomme.

Bonne soirée donc, que j'ai quand même écourté un peu, la fatigue et des crampes aux jambes ont eu raison de mon courage.

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