Reportage

IeperFest 2014 - Jour 2 : Legends arising !

Ypres (Ieperfest), le 09-08-2014

Mardi 26 août 2014



La météo plus que maussade ayant mis à mal le site du festival, l’organisation a pris plusieurs mesures en ce samedi matin : clôture du parking, incitation à déplacer son véhicule en le garant aux alentours, paille disposée çà et là,… Il est toujours réconfortant de constater qu’un festival underground organisé par des fans et pour les fans se soucie justement des fans et parvient, malgré ses maigres moyens, à améliorer une situation compromise par la météo.

Néanmoins, entre l’énorme fatigue accumulée de la veille et cette météo capricieuse, l’envie de préserver ses forces s’est montrée la plus prégnante et nous décidons de retarder notre retour sur le site.

Une mauvaise idée apparemment puisque les retours sur la prestation de Turnstile
Turnstile


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et son frontman sautillant sont dithyrambiques. Voilà un groupe que l’on devrait revoir !
Misery Index
Misery Index


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est un habitué des festivals et les voir ici sous la Marquee surprend guère. Mais la perspective de revoir ce rouleau compresseur live et de découvrir le rendu live de The Killing Gods à de quoi séduire. Et effectivement, Misery Index
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renverse la Marquee, même si de facto le public du jour était sûrement trop éloigné du sien.

Il est devenu bien plus rare de voir Stigmata
Stigmata
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. Alors que son batteur enchaîne cette prestation après celle de Toxik quelques heures plus tôt à l’Alcatraz (!), le groupe accueille le retour du soleil avec son Hardcore métallisé qui ne mobilisera pas forcément les foules mais qui reste bon à prendre.

On peut presque dire que le concert de Antisect a commencé bien avant l’heure : en entrant sur le site, un long pamphlet signé par le groupe se voit en effet distribué aux festivaliers. De quoi se mettre dans l’ambiance entre anarchisme et anticapitalisme promu par le groupe depuis ses débuts dans les années 80. Les concerts des Britanniques depuis leur reformation il y a quelques années ne sont pas si nombreux et c’est donc une jolie exclu que le IeperFest propose ici dans sa Trench Stage. Le début du set rappelle tout ce que le groupe (et ce style) fait de mieux : des lignes de basse très caractéristiques, ces riffs entre Crust et Punk, le tout surmonté par différentes slogans ou lyrics projetés derrière le groupe, pour mieux renforcer leur impact. Force est de constater que même après plus de 25 années, le contenu et le contenant d’albums tels que In Darkness There Is No Choice reste d’actualité… Un très bon concert, malheureusement un peu plombé par un certain temps mort sur la fin, dommage.

Suffocation
Suffocation


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propose cette année une bien belle tournée estivale, avec cette fois la présence de l’inimitable Frank Mullen. Que ce soit dans son chant ou ses prises de paroles, Frank est unique. Il est donc toujours rassurant de le voir à la tête du groupe référence de Brutal Death, et non remplacé par John Gallagher (Dying Fetus
Dying Fetus


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) ou Bill Robinson (Decrepit Birth
Decrepit Birth


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) comme ce fut le cas par le passé. Cette fois encore, il mène son groupe d’une main (sécouée dans le tempo des chansons) de maitre et se fend de quelques discours positifs sur les genres musicaux et la présence d’un groupe comme Suffocation
Suffocation


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dans un fest labellisé Hardcore. Certes, on sent (comme pour Misery Index
Misery Index


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plus tôt) qu’il manque d’autres groupes du même style aujourd’hui pour garnir davantage les rangs, mais Suffocation
Suffocation


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montre à nouveau qu’il règne sur le style. Pas aussi définitif qu’au dernier Neurotic, mais bien bon quand-même, avec en plus de petits changements de setlist pas dégueu comme ce Infecting the Crypt final.

Entouré d’une certaine hype dès la publication de sa démo, King Nine se produit dans une Trench Stage bien garnie. Pas forcément hyper amateur de leur Hardcore, je jette un coup d’œil distrait. Ca tabasse mais je n’en retiens finalement pas grand-chose.

Deez Nuts
Deez Nuts


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, ou le groupe qui ne s’arrête jamais de tourner. Hiver, printemps, été, citez la saison, Deez Nuts
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répond présent. Si certains sont surpris de la présence des Australiens et de leurs chansons un peu borderline au sein du sérieux IeperFest pro-Vegan, pro-féministe, pro-… , d’autres prennent juste le groupe pour son côté fiesta. Du reste, le public répond clairement présent, comblant en un rien de temps les nombreux espaces laissés vides pendant le concert de Suffocation
Suffocation


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. Les tubes habituels du groupe s’enchainent jusqu’au final sur Band of Brothers qui signe une belle union entre le groupe et ses fans avec cette scène envahie. Personnellement, je me suis lassé de ce groupe, mais le succès du jour montre qu’on a pas fini de les revoir !

Antidote NYHC n’avait jamais joué en Europe. L’accueil qui leur est réservé dans la petite Trench Stage est au diapason, le groupe en parlant encore plusieurs jours après sur sa page Facebook. Il faut dire que la tente est pleine à craquer, chose toute à fait méritée au regard du concert brillant et endiablé proposé par les Américains. On retiendra notamment les extraits du culte Thou Shalt Not Kill et l’énergie globale des New Yorkais, qui fait plaisir à voir, et qui devrait normalement revenir en Europe en 2015. Peut-être le groupe que j’ai le plus apprécié ce week end en Hardcore old school.

Sur la grande scène, un nom plus recent mais qui fait bien le buzz cette année (avec notamment un concert sold out en Belgique) : Cold World
Cold World


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. Pas forcément hyper fan, je reste stupéfait par le retour d’une partie du public envers leur Hardcore matiné de Hip Hop.

Ayant expressément demandé à jouer sous la Marquee, Morning Again
Morning Again


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se produit ce soir avec un line up mythique et inédit en Europe puisque c’est bien l’incontournable Damien Moyal qui tient le micro. Leur stand de merch’ dévalisé en 20 minutes peut en témoigner, l’attente autour du groupe est démente et c’est une Marquee aussi pleine que le sont les côtés de la scène et les premiers rangs qui accueille le plus belge des groupes américains (Damien rappellera pendant le concert combien la Belgique restera un pays à part pour le succès du groupe). Comme annoncé, c’est donc le mythique Hand of Hope qui est joué en intégralité. Pour certains, c’est la réalisation d’un rêve, celui de voir enfin ces chansons en live, et de revivre un pan de l’histoire du Hardcore des années 90. Turning Over, Family Ties, un God Framed Me d’anthologie, tous introduit par quelques mots explicatifs d’un Damien Moyal autrement très respectueux envers Byron (qui lui a cédé sa place l’espace de ce concert)... Un regret néanmoins : le groupe avait annoncé à demi-mot qu’il jouerait une reprise en fin de set. Alors que de nombreux fans espéraient logiquement (vu le line up des groupes respectifs) un morceau de Culture
Culture


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ou de As Friends Rust
As Friends Rust


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, c’est le consensuel, mais finalement surprenant, Refuse/Resist de Sepultura
Sepultura


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qui fut joué.
Un concert qui va marquer les esprits pendant un moment.

C’est une autre légende qui clôture la journée sur la Main Stage : Gorilla Biscuits
Gorilla Biscuits


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. La foule est bien présente pour accueillir ce groupe précurseur et emblématique dont les tubes vont déferler durant tout le set. Mieux encore, son frontman reste une source d’inspiration, et la bonne humeur transpire de ce concert très réussi. Une fin de journée idéale…
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