Reportage

Damage Festival : Jour 2

Paris (Cabaret Sauvage), le 26-10-2014

Samedi 15 novembre 2014

Après un premier jour en deçà de mes espérances, j’attaque cette deuxième journée avec de la réserve malgré un style plus progressif que la veille.
Comme à mon habitude, j’arrive en avance et découvre une foule proche de mes attentes. Exit le costume intégral panda et les midinettes. Ici, on se confronte avec un public essentiellement masculin et poilu. Bon, y a moyen de passer une bonne journée finalement.
Les portes s’ouvrent à 15h et j’opère le même ballet : invitation, contrôle, passage au bar puis le choix d’une table pour mater la scène sans plonger dans la fosse. On est bon ? Ok c’est parti.

Le groupe Parisien Novelists
Novelists


Clique pour voir la fiche du groupe
démarre cette journée avec un Cabaret Sauvage toujours aussi vide au début. La fosse, bien moins réactive que pour Our Theory
Our Theory
Clique pour voir la fiche du groupe
reste néanmoins attentive. Brouillon, distant et musicalement pauvre à l’exception de quelques solos, le groupe ne semble pas faire l’unanimité dans la salle. Il faut dire que du scream/growl, on en a assez mangé hier. Ils nous quitteront après un passage éclair de vingt minutes et sous les applaudissements.


Novelists

Enchaîne Tides From Nebula
Tides From Nebula


Clique pour voir la fiche du groupe
, un groupe Post-Rock qui créera une belle surprise. En effet, la formation Polonaise se passe d’un chanteur sur scène. Ils nous serviront donc là un set musical très mélodique, à la limite de l’atmosphérique. Pour peu qu’il y ait une palette d’effets lumineux et du brouillard, je me serai cru revenir à mon concert de Cult of Luna
Cult of Luna


Clique pour voir la fiche du groupe
début 2014.
Servi par une prestation dynamique où les Polonais martèlent l’air avec leur gratte, leur coup de maître est bien celui où le guitariste principal se rend dans la fosse pour jouer au centre du chapiteau. Quel moment !

L’ambiance monte d’un cran quand les Parisiens accueillent Circles
Circles


Clique pour voir la fiche du groupe
qui remplacent Dead Letter Circus
Dead Letter Circus


Clique pour voir la fiche du groupe
.
Sur les planches, les cinq gaillards tiennent difficilement en place pour le plaisir des gens présents. Le groupe profite d’une prestation pêchue et d’une sonorité proche de Killswitch Engage
Killswitch Engage


Clique pour voir la fiche du groupe
avec un chanteur capable de pousser de la chansonnette au growl sans le moindre effort. A l’instar de Novelists
Novelists


Clique pour voir la fiche du groupe
, leur temps de passage minimaliste exclut toute interaction avec la fosse.


Circles

A l’inverse, l’assemblée s’émoustille peu au début de Devil Sold His Soul
Devil Sold His Soul


Clique pour voir la fiche du groupe
. Avec un chant qui alterne les voix criées/chantées, les Britanniques ajoutent un synthé à leur composition pour changer la donne. Un instrument inaudible qui n’apporte sa pierre à l’édifice que lors des breaks ou lors des passages mélodiques en duo avec les guitares. A cela s’additionne un frontman qui s’éclate seul sur les planches alors que les autres musicos demeurent statiques.

La prochaine venue de Rémi à la tête du groupe The Algorithm
The Algorithm


Clique pour voir la fiche du groupe
est attendue.
Composé uniquement de « Rémy et Jean pour les intimes », ce projet français écume les premières parties, répandant son Metal expérimental, mélange de samples et de Djent, avant chaque groupe de Death Metal.
Même en prenant soin d’écouter les quelques galettes sorties à ce jour, j’étais curieux de le voir se produire ce soir. Sur scène, juste une batterie et un poste de travail où traînent un mac et un mixeur. Si la production live est identique aux CD, participer à son concert c’est autre chose. En effet, le fondateur du projet nous régale d’une danse électrique. Aussitôt les samples lancés, Rémi s’équipe d’une gratte et s’abandonne aux sons et lumières rythmées. Un ballet magnifiquement bien reçu par une fosse compacte et entraînée.


The Algorithm

Plutôt en retrait pour le prochain groupe, je ne rate pas le passage marqué de Monuments
Monuments


Clique pour voir la fiche du groupe
.
Chris Barretto crée l’agitation dès son arrivée sur les planches et ne manque pas de manier le public à sa guise pour un set des plus pêchus qui va fédérer de nouveaux fans après ça. Avec un son qui envoie de la patate, aux fûts comme aux cordes, les membres s’agitent et occupent l’espace alloué afin de remuer le Cabaret Sauvage.
Une magnifique démonstration de force comme on aimerait en vivre souvent en live.


Monuments

Tant qu’à foutre le bordel, autant continuer en si bon chemin avec After The Burial
After The Burial


Clique pour voir la fiche du groupe
. En tant que photographes, nous sommes régulièrement bombardés dans le pit par des slammeurs enragés. Il faut dire que les riffs dévastateurs et le rythme de la batterie ont de quoi déchaîner l’assemblée qui va exécuter Circle Pit, Mosh et Wall of Death. L’énergie communicative va contaminer le précédent frontman de Monuments
Monuments


Clique pour voir la fiche du groupe
qui va revenir s’élancer comme un dingue sur la foule pour un slam de haute volée.


After The Burial

La tension diminue avec un set moins poussif de la part de Tesseract
Tesseract


Clique pour voir la fiche du groupe
qui jouit pourtant d’une importance fanbase ce soir. La structure des morceaux nous transperce tant c’est impeccable. Le Djent bien présent laisse sa place à une sonorité Post-Metal / Atmosphérique en dualité avec la puissance vocale de Daniel Hompkins. Dans la fosse ça s’agite, et en coulisse ça joue du tambourin pour amuser le guitariste tout en mangeant une pizza sous mes yeux affamés.
Le set passe vite, trop même mais il me tarde de voir Animals As Leaders
Animals As Leaders


Clique pour voir la fiche du groupe
.

Pour les aficionados de la technique, inutile de vous présenter les Américains. Avec seulement trois albums à leur actif, le moindre morceau vous transporte dans un monde onirique émouvant.
Pourtant l’impatience monte au sein de la fosse pour le groupe qui peine à démarrer. Toutefois, dès les premières vibrations de cordes le voyage commence.
Un set propre et maîtrisé à la perfection. Derrière Tosin et Ravier, la batterie carbure à la double pédale : Matt dégage et accompagne à un rythme effréné les grattes.


Animals As Leaders

Sauf qu’au bout de quelques minutes, on comprend les limites de la formation. Ça ne bouge pas. Aucune prestation scénique de la part des Américains alors qu’avant, Tides From Nebula
Tides From Nebula


Clique pour voir la fiche du groupe
et The Algorithm
The Algorithm


Clique pour voir la fiche du groupe
ont su combiner dynamisme et technique. Une déception qui me fera partir au milieu du set, délaissant au passage la tête d’affiche Textures
Textures


Clique pour voir la fiche du groupe
qui devait jouer en intégralité Polars.

Merci à Only Talent Productions
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Camille
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Cam...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, ...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Ma...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Matos : Canon EOS 6D + Canon 24-70 II F/2.8 + Canon 16-35 F.28 + Canon 135 F/2.0...

► AU MEME CONCERT

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE