Reportage

Courte et bonne pour Parquet Courts!

Bruxelles (Botanique), le 20-11-2014

Samedi 22 novembre 2014



Enfant terrible du punk/inde rock made in New York, Parquet Courts
Parquet Courts


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était de passage ce jeudi à l'Orangerie du Botanique dans le cadre des Autumn Falls. Entre impertinence et nonchalance, le groupe venait présenter à Bruxelles son troisième opus, Sunbathing Animal, sorti cette année sur label anglais Rough Trade Records ainsi que son projet baptisé PCPC qui résulte de la collaboration qu'il a créée avec PC Worship, le groupe qui se chargeait de la première partie. Avec un bon quart d'heure de retard sur l'horaire prévu, la bande à Andrew Savage (guitare/voix) arrive sans se presser et lance le début des hostilités. Flirtant sur une vague lancée par des Sonic Youth ou autre Pavement, Parquet Courts
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attaque directement, dans un rythme presque épileptique caractérisé par de nombreux changements de tempo et parasité par quelques problèmes d'accordage.


Si le premier album du groupe, American Specialties, n'a bénéficié que d'une série limitée sur cassette, le premier réel fait d'arme des boys de Parquet Courts
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reste Light Up Gold. Ce second album voit le jour en 2011 et résume à lui seul l’histoire du groupe. Après avoir quitté son Texas natal pour les quartiers de Brooklyn, Andrew Savage forme ses Parquet Courts
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avec son frère et s'attaque à la scène alternative new yorkaise, qu'il peinera d'ailleurs à percer. Ce second album, enregistré en trois jours à peine, montre la tangente sur laquelle se trouve le groupe à ce moment-là. Le son y est crade, mais les morceaux trahissent l'esprit assez typique du rock garage new yorkais. Le résultat ne tient qu'en 36 minutes, mais permet au groupe de percer tant sur la scène américaine qu'internationale.

Son successeur, Sunbathing Animal, représente quant à lui le côté plus sophistiqué du rock made in Big Apple. Moins sale, cet album est simplement plus arrangé que le précédent. Avec deux plaques presque aux antipodes l'une de l'autre, la musique de Parquet Courts
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est, en quelques sortes, à deux vitesses, tout comme le fût d'ailleurs ce concert donné à Bruxelles. A la fois arrogante et accrochante, mais également intellectuelle et épurée. Enchaînant et mixant les morceaux de ces deux albums, le groupe casse volontairement le rythme, ce qui a pour effet de chauffer l'Orangerie chaque fois un petit peu plus.

Et quand, après 40 minutes ce concert, Andrew Savage et sa clique reprennent le chemin des coulisses, non sans avoir lancé un bref au-revoir un peu snobinard, c'est l'incompréhension et la frustration qui s'emparent du public bruxellois. Les lumières se rallument et la musique qui sort des baffles de l'Orangerie n'est plus celle des Parquet Courts
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. Sifflets, hurlements et cris désespérés (on exagère à peine) n'auront alors pour seul effet que d'accentuer la claque donnée par les New Yorkais. Et si les blagues les plus courtes sont souvent les meilleures, une bonne partie du public aura certainement trouvé un peu amère celle que lui ont jouée les Américains. Bref, un peu court le Parquet!
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