Reportage

Graspop - Day 1 : Talk shit, get shot !

Werchter (Werchter), le 19-06-2015

Mardi 30 juin 2015

Après une soirée d'ouverture plus que réussie grâce à nos jeunes pousses de Wolves Scream
Wolves Scream


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et Age Of Torment
Age Of Torment


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la veille, le Graspop démarrait officiellement ce vendredi 19 juin sa vingtième édition ! Pas de gros changement à signaler. Le gros changement ayant eu lieu en 2014 avec l'arrivée d'une seconde Main Stage et de la Jupiler Stage couplées à la suppression d'une Marquee. Mais ne soyons pas blasés, le festival nous quand même préparé quelques nouveautés : l'arrivée d'une grande roue haute de 30 mètres, le déplacement de la petite Jupiler Stage pour un meilleur confort, le retour des auto tamponneuses, un nouveau Classic Bar, quelques goodies... Et ?! Eh bien, c'est tout ! On aurait pu s'attendre à mieux mais c'est le Graspop et l'innovation n'est pas leur spécialité. Quand on compare avec le grand rival français qu'est le Hellfest, cela fait un peu tâche. Mais ne râlons pas trop tout de même : le Graspop a préparé une affiche belle en gros noms et pour une fois n'est pas passé à côté de certains bons coups comme les années précédentes (Faith No More
Faith No More


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, Body Count
Body Count


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, A Day To Remember
A Day To Remember


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, Marilyn Manson
Marilyn Manson


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...). Retour sur cette première journée peu ensoleillée avec les témoignages de certains acteurs de la scène belge présents sur la pleine de Dessel ce jour-là qui partagent avec nous leurs coups de coeur ou leurs coup de gueule !



Ma première découverte du Graspop 2015 et quelle découverte : Blues Pill! Ces Suédois tout sauf métalleux permettent à des jeunes, comme moi, de revivre la grande époque du rock'n'roll avec leurs morceaux tout droit sortis d'un album de Led Zeppelin mais avec une voix féminine, j'ai nommé l'envoûtante Elin Larsson. Un son très, très bon, ce qui fut le cas pour toutes les prestas que j'ai vu au Metal Dome, une prestation pleine d'énergie mais aussi de la place à l'expérimentation, des solos de 2 minutes, des structures à rallonge, tout ça sans ennuyer le public. Comme quoi, si c'est fait avec talent et goût, c'est bon (Zakk Wylde devrait en prendre de la graine) ! Pour des amateurs du rock bien senti.
André, guitariste de Silence Is The Enemy
Silence Is The Enemy


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Arrivé tout droit de Suède avec comme Frontman Erik Grönwall - vainqueur du Swedish Idol - et des influences plutôt marquées Hard Rock (Scorpions
Scorpions


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, Whitesnake
Whitesnake


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), H.E.A.T
H.E.A.T


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était attendu par une grosse foule. Malgré un temps de jeu court de seulement 40 minutes, ils auront réussi à faire passer une envie débordante d’être là en jouant avec le public, en reprenant leurs quelques tubes et en faisant un petit passage dans le public. Ce qui aura fait plaisir aux quelques fans présent devant la scène. Quelle chaleur et quelle énergie ! Le groupe porte bien son nom et c’était une belle manière d’ouvrir la Mainstage 1 pour les 20 ans du Graspop Metal Meeting !

Jérôme, membre du forum francophone du Graspop



Pour leur première apparition en Belgique depuis leur changement de chanteur, Asking Alexandria
Asking Alexandria


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était attendu au tournant. Pour ma part, bien que Danny soit un monstre de présence difficile à surclasser, j'ai trouvé Denis à la hauteur ! Mais surtout, j'ai trouvé le groupe beaucoup plus cohérent qu'avant : là où Danny accaparait auparavant toute l'attention, j'ai cette fois pu apprécier la performance de chacun des musiciens individuellement. Il faut aussi souligner qu'un seul single est sorti depuis l'arrivée de Denis, et qu'il a donc encore de la marge pour s'approprier son rôle de frontman avec ses propres morceaux et faire les beaux jours du renouveau du groupe !

Btk, membre important de la scène metal francophone

Un événement est sur le point de se produire sur la Jupiler Stage : Snot, le groupe à la fois vénéré par certains mais surtout oublié de beaucoup s'apprête à monter sur scène. Après une décennie de retours éphémères, un des groupes les plus influents de la fin des 90's nous fait l'honneur d'être présent au Graspop. Snot reviennent en grande forme, après un premier tour de chauffe européen avec une date à Courtrai début 2015. Le groupe entame immédiatement son show avec le morceau "Snot". Efficace, on peut seulement regretter que le groupe joue en début d'après-midi. Dès le début du concert, Franky De Smet est sur les côtés de la scène, pour rejoindre le groupe sur Hit the Lights, cover de Metallica
Metallica


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. Snot
Snot


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et Channel Zero
Channel Zero


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sont effectivement liés par le guitariste Mikey Doling (ex-Soulfly
Soulfly


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également) et la présence du front-man du groupe mythique belge n'est pas pour déplaire au public. Le groupe enchaîne les titres avec le chanteur Carl Bensley, qui a la lourde tâche de remplacer le charismatique Lynn Strait. Challenge relevé : le chanteur assure aussi bien au niveau scénique que chant. Les 40 minutes de show passent trop vite, ce qui frustre le public qui en redemande. Au final, un excellent concert pour s'échauffer pour ceux qui ne connaissaient pas Snot
Snot


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, un évènement pour les fans du groupe.

Laurent, Shoot Me Again



Le concert d’Epica
Epica


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commence sur les chapeaux de roues avec de nombreux effets pyrotechniques et visuels, soutenus par une grosse intro musicale mais l'arrivée de la chanteuse a tout cassé… Arrivée en marchant à son aise et avec un petit sourire niais, Simone n'a pas su mettre une grande ambiance. Aucune présence scénique. Encore heureux que les musiciens bougeaient un peu et géraient leurs instruments, sinon on se serait clairement endormi ! Une voix juste mais monotone à souhait, qui donne l'impression que tous les morceaux se ressemblent. Les screams du guitariste n’y changeront rien. Idem pour le claviériste venu faire le show sur le devant de la scène. Les meilleurs moments étaient les solos du guitariste lead, rien-à-dire à ce propos-là. Solos travaillés, placés sans aucun problème avec un excellent son. Il m'aura fallu 4 chansons pour comprendre qu'il n'y avait rien de plus à attendre de ce groupe. Mieux vaut aller prendre une bière au camping, loin de la scène.

Nicolas, guitariste de Watch The Prey
Watch The Prey


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Un des événements de ce premier jour à Dessel était certainement le concert de Body Count
Body Count


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! J'ai touvé le show super énergique, Ice-t sait comment capter l'attention et meubler entre les morceaux. J'ai presque eu l'impression d'assister à one-man show musical. Ça pourrait en déranger certains mais pour moi c'est la meilleure façon de profiter du groupe ! Body Count
Body Count


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, ou plus tot Ice-T, nous a offert une bonne tranche de "thug life" pour bien commencer ces trois jours de festival !

Elisa, Hurricane Bookings



Stray From The Path
Stray From The Path


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avaient l'honneur de clôturer le programme de la Jupiler Stage et comme toujours, ils nous ont foutu une claque monumentale ! Les ricains étaient en mode rouleau-compresseur et le public, avec de nombreux fans, étaient chauds-boulettes. Ceux qui ont voulu regarder le show du premier rang ont morflé. Un show parfait durant lequel on a eu droit à leur nouveau single qui sent bon le Rage Against The Machine
Rage Against The Machine


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. Seul défaut : Drew qui portait un t-shirt du Barça... mais comme on dit : nobody's perfect ! Pour ceux qui ont eu la drôle d'idée de les rater, ils reviendront en salle en novembre défendre leur nouvel album.

Pierre, Shoot Me Again

Aujourd'hui, on a eu droit à un In Flames
In Flames


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qui prouvent encore une fois que bien que même si leur direction musicale évolue et leur âge avec, ils restent fidèles au poste ! Une entrée sur leur célèbre chanson "Only For The Weak" pour directement imposer la racine même de leur son était vraiment une très bonne initiative. On a également eu droit à des chansons plus anciennes comme "Bullet Ride", plus joué en live depuis quelques années, ce qui a fait le bonheur des fans old school. On constate également avec surprise que le nombre de chanson de leur nouvel album sorti en 2014 "Sirens Charms" s'est nettement amoindri au fur et à mesure des concerts. Les ayant vu en début d'année à l'Ancienne Belgique, ils n'ont pas perdu la main. Un show digne d'In Flames
In Flames


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, qui personnellement a été le meilleur show de la première journée et qui m'a bien réveillé après ce début de festival assez mou. On a eu droit à une set-list reprenant les plus gros succès du groupe, une vraie biographie de leur parcours musical tout au long du set avec comme coup de coeur personnel "My Sweet Shadow" pour cloturer le tout en bon son melodeath qui leur est propre.

Nick, chanteur de Watch The Prey
Watch The Prey


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Troisième passage de Kiss
Kiss


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en terre campinoise et troisième carton réalisé par la formation New-yorkaise ! Presque tous les classiques y passent accompagnés d'effets pyrotechniques qui ont peu à envier à ceux de Rammstein
Rammstein


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. Le groupe est toujours aussi communicatif et joue avec les 50 000 personnes de l'assemblée (65 selon Paul, mais on en doute un peu !) qui jouent leur rôle parfaitement. On regrettera juste l'absence de "Crazy Crazy Nights" ainsi que le manque de renouvellement du show au fil des années. Toujours est-il que cette première soirée fut belle et que le public graspopien a su apprécier à sa juste valeur cet excellent concert de Kiss.

Maxime, habitué du Graspop depuis 2008



Après avoir supporter les coup de langues écœurant du bassiste de Kiss
Kiss


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, pour être bien placée pour enfin voir Marilyn Manson
Marilyn Manson


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en live, j'ai eu la déception de ma vie... Un psychopathe de pacotille a débarqué sur scène en se tortillant les fesses pendant des longue minutes interminables en tentant de chanter. Pathétique personnage qui à mes yeux perd toute envergure et crédibilité. Un show mou, limite ennuyeux, comme si Manson aurait tout donné pour être ailleurs mais pas ici avec nous. Le meilleur moment a été la fin, quand j'ai enfin pu rentrer dormir. La déception du festival à mes yeux.

Elisa, Hurricane Bookings



Et c'est donc sous la pluie après un concert décevant de Marilyn Manson
Marilyn Manson


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que les 50.000 festivaliers ont pu rejoindre leur tente pour dormir ou pour faire une grosse fiesta, à chacun son style ! Le lendemain, soldout, s'annonçait chaud & bien rempli !
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