Reportage

Graspop - Day 3 : Still Loving You !

Werchter (Werchter), le 21-06-2015

Jeudi 2 juillet 2015

Troisième et dernier jour de vingtième Graspop avec du lourd comme souvent le dimanche ! Scorpions
Scorpions


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... Pas très étonnant du coup qu'un groupe comme Parkway Drive
Parkway Drive


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jouent à 15h00 ! Retour sur cette dernière journée ensoleillée...



Même si le dimanche matin est plus souvent difficile que "Easy" en festival, les Néo-zélandais de Like A Storm
Like A Storm


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parviendront à réveiller une partie du public. Ils sont heureux d'être là et ça se voit. Ils ont une arme secrète : un didgeridoo. Cet instrument donne au groupe un son unique qui ravit les quelques festivaliers présents. Avec les deux futurs classiques que sont "Wish You Hell" et "Love The Way You Hate Me" ainsi qu'une énergie débordante, ce groupe ira loin ! Ils se permettent une reprise réussie de "Gangsters Paradise" et le chanteur s'offre même un tour dans la fosse. On espère les revoir vite en Belgique!

Maxime, habitué du festival depuis 2008



Parkway Drive ne me déçoivent jamais en live, exceptée une fois : en Marquee lors du Graspop 2011 à cause d'un son assez moyen. Il aurait donc été étonnant que ce soit le cas ici et, effectivement, ils ont de nouveau été géniaux ! Le plus petit par rapport à d'habitude : le nouveau single, Vice Grip. J'avais vraiment hâte de le découvrir en live et je n'ai pas été déçue : je suis totalement fan de ce morceau qui m'avait pourtant fort inquiété aux premières écoutes ! En plus de ça, le temps était vraiment parfait ! Seul bémol : ce fut beaucoup trop court (45 minutes - 9 morceaux).
Elisa, Hurricane Bookings



Je vous le dis directement, je n’ai vu que quelques morceaux de leur set, mais cela ne m’empêche pas de le dire et de le redire ; le futur du hardcore mélodique, c’est Counterparts
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. La Jupiler Stage avait beau ne pas être bondée, les Canadiens ont ravi le public présent, tant composé de fans que de curieux, à coups de compos de qualité assorties d’une magnifique énergie. C’était la parfaite piqûre de rappel en attendant le prochain album !

Forster, chroniqueur bruxellois expérimenté

Qui dit édition anniversaire, dit présence particulière. C’est ce que fera remarquer Jacoby Shaddix, front-man de Papa Roach
Papa Roach


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, en souhaitant un bon anniversaire au Graspop et en racontant quelques anecdotes par rapport à leurs anciens nombreux passages. Un bon moyen pour mettre le public de son côté ! La prestation donnée par les Américains sous un dimanche ensoleillé fut plutôt convaincante, avec une énergie toujours aussi présente, aussi bien dans le public que de la part de Mr Shaddix, qui ira serrer quelques mains dans la foule pour l’occasion. Mais on apercevra que ce sont les anciens classiques du groupe qui font toujours mouche au sein d’un public, certes, conquis d’avance.

Jerôme, membre du forum francophone du Graspop



On est toujours un peu anxieux lorsqu’on attend énormément d’un groupe en live. C’est donc avec un mélange de pure excitation et d’appréhension que j’attends le début de Septicflesh
Septicflesh


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. Après une attente plus longue que prévue, l’intro résonne enfin dans la Marquee et l’atmosphère si caractéristique aux concerts des Grecs s’installe pour les 40 minutes qui suivent. Il est temps de découvrir –pour ma part- Titan sur scène, ainsi que le nouveau batteur, qui doit avoiner sévère pour égaler un batteur du calibre de celui de Fotis Benardo. L’intro se termine et...toute mon appréhension s’évanouit devant la puissance du rouleau compresseur qui a investi la scène. Je ne peux une fois de plus m’empêcher de penser que Septicflesh
Septicflesh


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est un des groupes les plus sous-estimés de son époque. En plus de maîtriser les orchestrations d’une main de maître, sans jamais tomber dans le cliché, le groupe déploie une puissance de feu monstrueuse en live, à la fois par une présence scénique irréprochable, des musiciens pros jusqu’au bout, un son unique et une qualité sonore hors du commun, même dans des conditions aussi pourries que celles d’une Marquee du Graspop. La setlist est relativement bien équilibrée : 4 morceaux du dernier album, dont un pour ouvrir et un pour clore le concert, et à chaque fois deux morceaux des deux albums précédents pour un total de 8 titres explosifs. Si la version studio "Titan" ne m’avait pas convaincu, son interprétation en live me laisse sans voix. Le set se clôt avec "Prometheus", et je peux enfin sortir de la transe hypnotique dans laquelle j’avais été plongé par les colosses athéniens. Encore une fois : respect, ces mecs sont hallucinants.

Forster, chroniqueur bruxellois expérimenté

Dernier jour d'un Graspop qui pour une 20ème édition semblait ne pas vraiment suivre la cadence. On a été habitué à mieux pour les 15 ans... Mais passons ! En cette dernière vague de shows, un Parkway Drive
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qui nous a ramené le soleil d'Australie a laissé en charpie les fans aventuriers fanas de mosh-pit. Cependant, Lamb of God
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restent encore à assumer. Nous nous approchons de la scène, on découvre un Randy Blythe avec une voix assez fatiguée. Heureusement, Chris Adler est présent pour rajouter un coup de punch avec sa batterie au son infernal. "Desolation" et "Ghost Walking" de l'album "Resolution" (2012) nous installe dans cette ambiance groovy que Lamb Of God
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maîtrise si bien. A la surprise générale, "512" issu du prochain album est joué avec une vibe qui rappelle étrangement la chanson "Walk With Me In Hell".Le son n'étant pas terrible sur les côtés de la scène, nous avons décidé de nous enfoncer dans le mosh pit. Et à partir de ce moment-là, le show a pris une tout autre ampleur ! Le pit dévastateur de Lamb était bel et bien présent et la violence dedans était au niveau attendu par les fans. Après avoir joué "Still Echoes" issu également du nouvel album ainsi que quelques autres classiques, nous avons droit à un circle pit gigantesque sur "Redneck" qui donne un coup de pouce à l'ambiance général de ce Graspop. Une fin bien violente sur leur célèbre "Wall Of Death" de Black Label, devenu la marque de fabrique des Walls, nous terminons ce show sur une approbation quasi complète, à ceci près que la vieillesse et (Ou?) la fatigue semble prendre un peu sur le groupe originaire de Richmond. En tout cas, un show d'une violence extrême pour le plaisir de tout les fans !

Nick, chanteur de Watch The Prey
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Il fut un temps où Within Temptation
Within Temptation


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était reconnu comme un des plus grands groupes de metal symphoniques. Aujourd'hui, en 2015, dure de leur coller encore cette étiquette. Ou du moins, juste celle-ci. Finies les grandes envolées lyriques, l'opéra ou autres. Ca sonne désormais beaucoup plus pop, parfois rock, moderne. le groupe mise beaucoup sur le visuel et la musique diminue en qualité. Le concert qu'ils ont fait au Graspop reste dans la même veine : fade, ennuyant et en plus, avec des fautes. A ce niveau-là, c'est malheureux. Empiler les gros noms, c'est bien. Mais ce serait bien que ces gros groupes assurent aussi. Dommage pour le Graspop, même si la foule a répondu présent. Peut-être que les fans ont aimé. En ce qui me concerne, ça fait longtemps que j'ai tourné la page Within Temptation
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.

Pierre, Shoot Me Again

Scorpions
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: voilà un groupe qui n'est pas de ma génération et que je ne connais que pour ses tubes principaux, qui m'avait par ailleurs largement incité à rejoindre ma tente il y a quatre ans tant la performance était loupée et ennuyante cette année-là. Et pourtant, quel plaisir ce fût de les voir cette fois-ci ! Tout y était : le show visuel, la performance musicale, et surtout l'ambiance dans le public ! On a en effet pu prendre part à de nombreux pogos et autres mouvements de foule, jusqu'à un inattendu wall of death, alors que nous étions placés bien au-delà des enceintes de rappel. Un très bon moment passé, dans la bonne humeur donc, clôturant avec brio la soirée !

Btk, membre important de la scène metal francophone



C'est donc à Faith No More
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que revient la tâche de clôturer cette riche édition 2015. Faith No More
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, c'est un groupe unique, inclassable, emmené par son redoutable chanteur: Mike Patton. Le bougre écrase littéralement de sa superbe voix tous les autres chanteurs s'étant produits ce week-end. Tantôt hurlant, tantôt mélodique ou encore rappé, son chant est parfaitement maîtrisé. Les musiciens ne sont pas en reste et jouent leurs partitions à la perfection, même les improvisations. Tout ce concert est bercé par un son absolument parfait. Des draps blancs et des fleurs servent de décor à ce spectacle grandiose. Bref, vous l'aurez compris, Faith No More
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clôture ce festival de bien belle manière. L'attente de les voir enfin au Graspop en valait la peine !

Maxime, habitué du Graspop depuis 2008



C'est sur ces mots que notre chapitre sur cette vingtième édition du Graspop se clotûre. C'était sympa, pas aussi bien qu'espéré pour certains, jouissif pour d'autres. Quoi qu'il en soit, le festival continue d'évoluer et malgré les changements de date et la grosse concurrence du Hellfest, le festival belge a réalisé ses meilleurs chiffres attirant tout de même 152.000 personnes sur 3 jours, contre 150.000 pour son rival français. On se revoit l'an prochain !
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