Reportage

Quand Apocalyptica rime avec maestria!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 24-10-2015

Dimanche 25 octobre 2015



Ça faisait quasiment cinq ans qu'Apocalyptica
Apocalyptica


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n'était plus venu déposer ses flightcases dans les coulisses de notre Ancienne Belgique nationale. Après avoir reporté leur tournée européenne qui devait initialement se tenir durant les mois d'avril et de mai derniers, les Finlandais sont donc revenus s'installer au 110 du Boulevard Anspach le temps d'une soirée et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'attente aura valu la peine. Dans une salle pratiquement comble, nos quatre Nordiques accompagnés par intermittence de Franky Perez au chant avec qui ils viennent de signer Shadowmaker, leur huitième album studio, auront régalé leurs fans pendant presque deux heures. Et si par le passé, le groupe emmené par Eicca Toppinen avait déjà fait appel à de brillants vocalistes en tant qu'invités, on pense ici notamment à Corey Taylor ou à Till Lindermann, pour ne citer qu'eux, Apocalyptica
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a désormais décidé de changer son fusil d'épaule en se payant les services d'un seul et unique chanteur. Un choix, même s'il peut être discutable, qui s'avère cohérent vu la flexibilité et la variété vocale dont peut faire preuve Franky Perez. Bref, ce huitième album, même s'il n'a rien de transcendantal, tient parfaitement la route. Restait à voir comment allaient réagir les fans lors de la tournée promotionnelle de ce nouvel opus.


Toujours unique en son genre, mais également toujours aussi accessible, la musique d'Apocalyptica
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semble continuer à déplacer les foules et c'est tant mieux. Dans le public on voit des têtes que l'on n'a pas l'habitude de croiser lors d'autres événements typés metal et rien que pour cela, le vent de fraîcheur qu'apportent ces personnes fait du bien. Pour le reste, Apocalyptica
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a joué le show à la perfection en alternant les morceaux de ses différents albums tout en faisant un focus particulier sur son dernier-né dont on aura eu droit à près de la moitié des morceaux. Bien positionnés dans la setlist, ces nouveaux titres sont à chaque fois intercalés entre des classiques ou des reprises cultes auxquelles les fans de la première heure sont bien évidemment plus qu'habitués. Et si les différents morceaux de Shadowmaker auront montré un bien joli visage en live, ce sont tout de même encore et toujours les reprises de certains hymnes "metal" qui provoquent la réaction du public. A l’entame des premières notes de "Master of Puppets" (Metallica), l'AB bouge comme une seule et même personne et résonne aux cris des paroles de ce classique toujours aussi efficace et dont cette version jouée au violoncelle est devenue pratiquement aussi culte que l'originale.



Si pendant l'ensemble du concert, le public, assez sage, ne bouge pas trop, il n'en est pas moins attentif et réactif comme en témoignent les réactions aux nombreux échanges lancés pendant le concert par les membres du groupe. Un peu trop malléable, peut-être, à chaque fois l'assistance répond présente et fait monter l'ambiance d'un cran. Motivé, Franky Perez l'est également. Sautant et gesticulant dans tous les sens, le vocaliste américain essaye de trouver ses marques et, même si l'on sent que sa marge de progression est encore grande, l'homme joue son rôle à la perfection. Niveau cordes vocales, comme mentionné plus haut, il dispose d'un panel assez large et est à l'aise tant dans les screams d'un "House of Chains" (Shadowmaker - 2015) que dans le registre plus calme d'un titre comme ce magnifique classique qu'est "Bittersweet" (Apocalyptica - 2005).

Après près de deux heures d'un show d'une qualité visuelle et musicale quasi sans faille, Apocalyptica
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s'en retourne en coulisses quelques instants avant de revenir sur scène, rappelé par le public, afin de jouer deux titres supplémentaires. "I Don't Care", classique hard fm sorti en 2007 sur Worlds Collide et "Dead Man's Eyes", dernier titre de Shadowmaker, viennent mettre un terme à une prestation des plus agréable au cours de laquelle nos Finlandais nous auront rappelé qu'ils ont une bonne dose d'humour et, surtout, qu'ils sont loin d'être bons pour la casse.
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