Reportage

Nandrin Festival - Jour 1 : Electro, Funk, et Tunning au menu

Nandrin (Site des Templiers), le 05-08-2005

Samedi 13 août 2005

Une fois de plus, me voilà à Nandrin. La dernière fois, c'était il y a deux ans. J'avoue franchement que si je vais à ce festival, ce n'est nullement pour la qualité de sa programmation. Certes certains noms dispersés dans les 3 jours m'intéressent, mais c'est plus le fun que je retire du temps passé qui me motive. La proximité aussi, bien qu'en province de Liège, Andenne-Nandrin ne nécessite pas des heures de route et chose ô confortable, cette distance me permet un retour dans mon lit chaud et douillet chaque nuit. Cela parait peut être un peu bourgeois, mais j'ai banni le camping des festivals depuis que j'ai failli me noyer à Dour et que cela m'a couté une nouvelle tente et un nouveau sac de couchage. Maintenant, c'est retour à la maison ou dodo dans la voiture ! De plus, mon âge avançant, je dois être honnête, il m'est de plus en plus difficile de supporter l'oppression et la lourdeur d'un festival, et le besoin de sortir me changer les idées est de plus en plus vitale (surtout que les organisateurs de festival de l'ampleur de Nandrin ou Dour font de plus en plus d'efforts inconsidérables pour garder le public dans le parc festivalier).

Voilà, après cette introduction sur ma petite personne, venons en au festival et commençons par le début : le prix à payer pour entrer. Le vendredi coûte 17€ en prévente (22€ sur place). Le samedi et le dimanche, 40€ en prévente et 45€ sur place. Le pass 3 jour revient à 85€ mais grâce à une promotion qui n'a pas vraiment fonctionnée, il y avait moyen de trouver des pass à 69€. Sinon, sur place il en coûtait 95€.
Vous l'avez compris, ça fait mal au porte-feuille, quelque soit l'affiche, c'est un budget ! Entrée à laquelle vous ajouterez vos dépenses sur place évidemment (boissons, nourriture...)
Malheureusement, ce prix déjà conséquent, se justifiait difficilement par l'affiche. Certes, il y avait Joe Cocker et Iggy Pop parmi les plus grands noms. Mais vu le manque de cohérence dans le reste de l'affiche, difficile me semble-t-il d'attirer un public prêt à payer 40€ en étant intéressé par un ou 2 groupes. La météo n'a pas joué en faveur du festival non plus. Par conséquent, un public un peu trop absent et une position à retravailler peut être pour l'année prochaine.

La musique !
Vendredi, ce jour 1, comme les années précédentes, était axés sur les musiques électroniques. Parfois, trop souvent même techno, limite tunning comme dirait l'autre. Malgré tout, un peu plus tôt, en début de soirée, il y avait Fishbone à se mettre sous la dent sur la grande scène. Les Fishbone ont connu lkes débuts et ont largement contribué à la scène fusion des années 80 et 90, dont un des plus célèbres représentant se nomme Red Hot Chilli Peppers. Ils mélangent Punk, metal, Funk, Soul et Ska. C'est sur une immense scène installée dans une vaste prairie et devant un public plus que dépouillé qu'ils ont joué. Les quelques centaines (maximum 300) de personnes présentes bravaient la pluie pour voir ce groupe absolument pas offusqué par si peu d'abondance populaire. Ils ont donc conquis un public sans doute déjà conquis d'avance avec des titres beaucoup plus Funk ou Ska que Punk ou Metal de leur début.

Après les Fishbone, je ne m'attendais pas à trouver mon bonheur. Un petit tour préalable sur le site internet du festival m'avait titillé au niveau de ma curiosité sur un nom Blaencknizoroff. Ce sont les photos du groupe qui en vérité m'avait attiré. Malheureusment, musicalement, c'était sans intérêt.

Buscemi qui jouait sur la grande scène avec Tom Barman (dEUS - pour ceux qui ne le savent pas) ne semblaient pas avoir attiré tellement plus de monde que Fishbone. Par contre, au fur et à mesures que la nuit s'avançait, le chapiteau se remplissait d'un public venu quasi exclusivement pour ce jour (cette nuit plutôt). Malheureusement, en terme de musique, c'était pas mon bonheur.

Et puis, il y a eu Terence Fixmer et Doughy Mac Carthy. Doughy Mac Carthy, c'est l'ancien chanteur et frontman de Nitzer ebb. J'ai jamais été fan de EBM, mais faut reconnaitre que son énergie et sa rage avaient rendu notoire ce groupe. Bonne nouvelle, avec son nouveau projet, il n'a rien perdu de sa vélocité sur scène et de sa puissance. De plus l'apport de beats aux sonorités différentes que ceux entendus toute la nuit font un bien fou. Sans eux, je serais retourné sans doute plus tôt ! Par excès sans doute, Doughy Mac Carthy se sera déchiré un ligament du genou et afin de ne pas décevoir certainement, son show n'a jamais perdu en énergie.

Voilà une première nuit musicalement assez pauvre, éthyliquement riche mais déjà une bonne dose de souvenirs et anecdotes. Content d'être venu...
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