Reportage

Ty Segall, un messie hyperactif aux multiples facettes

Bruxelles (Botanique), le 01-06-2016

Samedi 4 juin 2016



Mercredi, l'Orangerie du Botanique a une nouvelle fois accueilli l'un des messies du rock made in USA, mister Ty Segall
Ty Segall


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himself. A 28 ans, l'infatigable et prolifique Californien est sur tous les fronts. En huit ans de carrière le blondinet sympathique nous a pondu pas loin d'une trentaine d'albums, ep's ou enregistrements live que ce soit en solo ou dans un de ses multiples projets. Et si certaines de ces plaques, peu nombreuses, auront pour seul mérite d'exister, force est d'avouer que la majorité des projets signés de la patte du Ty sont tout simplement orgasmiques. On pense ici à Fuzz
Fuzz


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, Twins ou encore à Slaughterhouse
Slaughterhouse


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, pour ne citer qu'eux! Mercredi, c'était son dernier opus solo, Emotional Mugger, que le natif de Laguna Beach venait nous présenter. Verdict: un live tout simplement mémorable dans une Orangerie une fois encore pressée jusqu'à la pulpe!




Mais avant se liquéfier dans l'antre bruxellois surchauffé et surtout assoiffé (on en profite pour souligner - une fois encore - que s'il y avait une compétition des bars les plus mal gérés, celui du Bota serait élu champion toute catégorie! Minimum 20 minutes pour avoir une pintje!), le public a eu droit à une autre claque, signée de la main des Montois de La Jungle
La Jungle


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. Dose d'énergie à l'état brut découverte il y a moins de deux ans, La Jungle
La Jungle


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c'est la collaboration ingénieuse de Mat (Petula Clarck) à la gratte et de Rémy à la batterie. Résultat de cet accouplement, un cocktail interdit à tout épileptique tant la baffe prise dans la gueule est de taille. Un ovni made in Belgium à découvrir de toute urgence!



D'un ovni à l'autre, il n'y a qu'un pas. L'Orangerie est maintenant dans sa configuration ''boîte à sardines''. Sur scène les Muggers font leur entrée avant d'être rejoints par le Ty, casqué d'un masque de bébé. C'est parti pour la quasi-totalité d'Emotional Mugger. Et si les critiques de l'album étaient quelque peu sur la réserve lors de sa sortie en janvier de cette année, elles ne pourront être qu'unanimes sur son potentiel une fois passé l'exercice du live. Car même si Emotional Mugger est loin d'être un album des plus remuant, sur scène il prend une toute autre dimension. On épinglera ici ''Breakfast Edge'', introduit en français par le Ty qui ''adore déjeuner'' (à lire avec l'accent ricain, of course!), mais aussi à ''The Magazine'', qui termine cette première partie de concert ainsi que l'album en toute beauté.

Une fois le chapitre ''Emotional Mugger'' clôturé, Segall et sa bande de Muggers ont mis le pied au plancher et débuté un pot pourri des meilleurs titres de la discographie élastique du Ty. Et c'est là que ça a dérapé! Dès l'entame de ''Thank God for the Sinners'', l'Orangerie se met en ébullition et le groupe perd le contrôle. Devant ça se bouscule et ça saute dans tous les sens, un grand malin monte sur scène et se défroque, ce qui provoque un beau bordel. Segall se marre, en oublie son couplet. Un peu plus tôt, il avait annoncé un convaincant ''I love this city'', là, c'est sûr, il ne va pas le regretter! La suite se passe limite de commentaire. ''They told me too'', ''You're the Doctor'', ''Spiders'' ou encore ''Manipulator'' et ''Feel'' complèteront une setlist royale qui n'aura eu pour seul effet que de retourner l'Orangerie dans les règles et de nous faire vivre un concert qu'on ne sera pas prêt d'oublier de si tôt!

Crédits photos: © Creeping Mac Kroki
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