Reportage

While She Sleeps vs Polar & more : On a frôlé la barre des 50 degrés et des 80% d'humidité !

Ham (JH De Stip), le 04-08-2016

Samedi 6 août 2016

Ce jeudi soir, direction la mégalopole de Ham pour une affiche hardcore / metalcore bien torchée. Et entre parenthèses, un line-up dont la tête d'affiche est un groupe vegan qui joue dans une ville qui s'appelle Ham, c'est cocasse quand même.

Bref, dès l'arrivée on est accueillis par la machine HeartBreakTunes qui se positionne de plus en plus comme une structure pro : scan de tickets, armée d'employés / bénévoles à l'entrée pour éviter l'occlusion à l'heure de pointe des arrivées... that's right, ces gars n'en sont pas à leur deuxième concert. Et mention spéciale au prix de la bière : 1,25€ soit le prix moyen appliqué en bal de village et environ un tiers du prix du ticket à l'Ancienne Belgique.

Lorsque Strains
Strains


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arrive sur scène, une partie du public est encore dehors à découvrir les stands de merch des groupes et le metalcore du groupe local (ou presque, puisqu'ils ne sont basés qu'à une vingtaine de kilomètres de Ham) parvient à en rameuter quelques-uns. Avec l'énergie déployée par le groupe (enfin, surtout par le chanteur en fait), le public présent parvient à ne pas s'ennuyer mais cela ne suffira pas à ouvrir un pit, l'espèce devant la scène restant libre pendant tout le concert malgré les appels du chanteur à se rapprocher. Un apéro de qualité qui, sans créer la surprise, a permis de s'échauffer les oreilles.



On le dit depuis un petit temps, Wolves Scream
Wolves Scream


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est depuis la sortie de son EP Hurricane en 2014 LE groupe le mieux positionné pour ouvrir la voie vers l'étranger. Et l'étranger, ça commence par cette foutue barrière linguistique. Le public est bien plus massif devant la scène, et les premières notes lancent les hostilités d'un pit qui ne s'arrêtera qu'après la dernière. Avec un set très axé vers les nouveaux morceaux dont le tonitruant Crown(s) sorti en vidéo il y a quelques mois, Wolves Scream
Wolves Scream


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assure un show carré et puissant. Le binôme Brothers / Honest Heart reste le point d'orgue de leur show et la meilleure manière de terminer celui-ci en beauté.



Avec le public qui s'est encore densifié juste avant l'arrivée de Polar, la température est clairement montrée d'un cran en une trentaine de minutes. En en démarrant le set avec Blood For Blood, morceau d'introduction de leur nouvel album No Cure No Saviour, les Anglais de Polar
Polar


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ne font qu'intensifier cette chaleur. Le public est très réceptif et se bat pour les sing-alongs. L'enchaînement avec Destroy puis Mountain Throne est imparable : les Anglais veulent faire mouche tout de suite et y parviennent. Les appels au circle pits sont suivis et le chanteur termine le set sur le bar, après 30 trop courtes minutes... mais avec la chaleur devenue presque difficile à supporter, c'est un mal pour un bien... malgré un rappel du public le chanteur s'excuse d'un ''Sorry guys, it's not our show !''



Effectivement, car ce soir c'est pour While She Sleeps
While She Sleeps


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que le public s'est déplacé massivement. La salle est bien remplie au moment où le groupe anglais arrive sur scène : à vue de nez, environ 300 personnes se pressent devant la scène et il faut fendre la foule depuis l'arrière pour y parvenir. Au son de Brainwashed qui ouvre ce set, Lawrence Taylor arrive comme une flèche sur scène et prouve une fois de plus que la réputation de ''bêtes de scène'' du groupe n'est pas usurpée. La température monte encore de 10 degrés au moins grâce à l'alchimie provoquée par ces corps qui s'entremêlent, s'escaladent et se grimpent dessus. La setlist, concentrée sur Brainwashed - le dernier album du groupe - est judicieusement composée et des morceaux à l'intro plus longue succèdent à ceux qui ont laissé le public sur les rotules suite à une déferlante d'énergie encore inégalée lors de cette soirée. Les quelques morceaux issus de This Is The Six (trois si j'ai bien compté) fonctionnent toujours à merveille, à l'image de Seven Hills sur lequel on a eu droit à un petit envahissement de scène (suggéré par Lawrence Taylor d'un léger appel de la main, certes).



C'est lessivé mais satisfait que le public dit au revoir au groupe anglais qui a parfaitement défendu ses quelques années d'existence par une stabilité et une évolution qui les place maintenant au rang de valeur sûre de la scène metalcore européenne.

A noter que le lendemain, j'ai découvert en humant mon T-shirt Daggers
Daggers


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porté ce soir un fumet encore jamais inhalé jusqu'à présent, subtil mélange de 40 saveurs de transpiration différentes... une odeur tout bonnement dégueulasse mais qui résume à elle seule l'énergie, la chaleur et la communion qui joint tous les participants d'un bon concert digne de ce nom !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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