Reportage

Ragnard Rock: Black Metal Tabarnak! (jours 2 et 3)

Simandre-sur-Suran (Thioles), le 22-07-2016

Mardi 9 août 2016

Voici donc la suite, et la fin, de ce report-fleuve du Ragnard Rock Festival, qui se tenait du 21 au 24 juillet à Simandre-sur-Suran...





Debout assez tôt et espérant prendre une douche, grosse déception et petit couac : plus une goutte d'eau au camping bénévoles/VIP. Et côté camping festivaliers, une file à vous faire manger votre essuie. Ce sera donc un peu précaire, surtout par 35 degrés bien tapants.
Heureusement, un concert reposant nous attend, après que nous ayons assisté à quelques démonstrations de bridge fight (grossièrement, une équipe en surnombre tabasse une petite équipe armée de piques, qui doit essayer de survivre... basique, mais fun) : The Moon & the Nightspirit, grand nom hongrois du néofolk.



Enfin, devrait nous attendre, car le groupe est annulé. Sans vraiment d'explications sur place (apparemment des problèmes de transit. Aériens, hein...) Prochain groupe ? 14h25... un poil long, même si on en profite pour découvrir un peu plus en profondeur un village viking dont on a déjà fait le tour. Heureusement, Acuus Vacuum arrivera bientôt pour nous réveiller un peu. Les Belges et leur musique médiévale principalement basée sur de la cornemuse et des percussions offrent un concert très visuel, un poil répétitif sur le plan musical mais plutôt sympathique – puis, ils distribuent de l'hydromel. Difficile de ne pas faire un carton vu que les stocks du bar sont déjà à sec !

Changement d'ambiance (décidément, ils aiment ça, ici) avec Allobrogia et son black metal savoyard abrasif, chanté en parler local, autre récurrence du festival. Pour nous qui avons raté Bélénos
Bélénos


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la veille, c'est mieux qu'un ersatz, même si la grosse chaleur empêche parfois de profiter à 100% de concerts aussi crus et sombres.
Griffon
Griffon


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, autre groupe de black français, ne nous empêchera pas de partir un peu à l'aventure hors du site pour l'après-midi histoire de découvrir un peu la campagne simandrine, de même que Skiltron
Skiltron


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, qui a le bon goût de passer dans mon patelin belge au mois de septembre et que je zappe sans états d'âme, donc. De leur côté, les lices vikings se répètent, et on en vient un peu à regretter que ce soit au final souvent le même spectacle qui soit offert chaque jour (sans doute pour que celui qui ne puisse pas y assister à un moment puisse en profiter à un autre, ce qui se défend).


Trêve de flâneries. Si vous suivez de temps à autre mes chroniques, vous avez peut-être pu remarquer mon amour pour la scène black metal québécoise, particulièrement typée et puissante – mais aussi particulièrement rare dans nos contrées en concert. Et alors que nous devions avoir droit, cet après-midi, à un concert non moins exceptionnel des Chinois de Tengger Cavalry
Tengger Cavalry


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, ceux-ci ont annulé à l'approche du festival, remplacés par... Forteresse
Forteresse


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. Forteresse
Forteresse


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, LE groupe qui a popularisé le terme de « Metal Noir Québécois » en intitulant ainsi son premier album, et dont le dernier opus Thèmes Pour la Rébellion est probablement mon album de l'année tous styles confondus. S'il y a bien un concert que j'attendais avec impatience (après celui de NM l'avant-veille), c'est celui des Québécois.



Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Forteresse
Forteresse


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en concert, c'est une mandale IMMENSE, délivrée par des mecs en chemise à carreaux qui prennent visiblement leur folklore à coeur. Tout y était : trémolos de guitare qui vous emmènent loin, très loin, voix incroyablement bonne, batteur en feu... au delà de la puissance de titres comme La Flamme & le Lys ou Spectre de la Rébellion, on en vient presque à être ému à l'écoute d'un Là où nous allons et son final dantesque (« Ce soir, seul le sang souillera la majesté de la neige! ») et, surtout, de la conclusion Une Nuit pour la Patrie. Ce titre en live valait à lui seul le déplacement jusqu'au Ragnard (comment ça, « j'exagère »?). Bref, Forteresse
Forteresse


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a balancé LE concert du week-end, une prestation d'un autre monde qu'on espère bien revoir un jour de ce côté-ci de l'Atlantique...

C'est reparti par après pour un enchaînement éprouvant (mais cette fois, plus question de respiration acoustique comme avec Faun). Khors
Khors


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, autre membre illustre des « légions ukrainiennes » programmées par l'orga, va balancer un concert impeccable avec, en leader, Jurgis de Nokturnal Mortum
Nokturnal Mortum


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qui avait visiblement à coeur de se rattraper du faux-pas du jeudi soir. Khors
Khors


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, fort méconnu chez nous, a en tout cas profité de la pub faite au Ragnard pour se voir programmer à l'affiche du Motocultor... Si ça pouvait lever un tabou visiblement réel autour de la scène des pays de l'Est par chez nous !

Mais, et ma transition n'est pas innocente, après Khors
Khors


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vient probablement le groupe le plus polémique du week-end : Graveland
Graveland


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. Le moment pour une petite parenthèse politico-musicale... car Graveland
Graveland


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est, parfois de loin, souvent d'assez près, affilié à la mouvance NSBM, comme précisé dans la première partie du report. Depuis ses débuts, déjà en 1991, le groupe polonais devenu culte traîne la réputation pas vraiment usurpée d'être borderline d'un point de vue idéologique. Bon, soyons clairs dès le début : je m'en cale. Je n'aime pas vraiment leur musique, mais j'assume par exemple totalement apprécier celle qu'offre un Absurd, pourtant carrément pire sur ce plan. Le seul souci, c'est que dans le public de Graveland
Graveland


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se trouvaient quelques illuminés du bras droit, bien décidés à s'aérer l'aisselle par cette chaleur. Par « quelques », j'entends vraiment « quelques », c'est-à-dire même pas une dizaine sur l'ensemble du festival et actifs uniquement pendant les concerts « douteux ». Mais les faits sont là et je ne cherche absolument pas à les nier ou à défendre cette poignée de nazillons. Toutefois, autre fait, aucun de ces individus ne s'est jamais montré menaçant envers qui que ce soit, aucune bagarre n'a jamais éclaté, bref, à aucun moment je n'ai vu qui que ce soit foutre la merde. Pour tout dire, le Ragnard Rock propose probablement l'ambiance la plus détendue et agréable qu'il m'a été donné de voir, loin de la tension et du mépris qu'on peut rencontrer en festivals plus généralistes ou du comportement parfois un peu pénible de certains flamingants au Graspop... C'est tout ce qui m'importe, et je laisse bien volontiers à la LICRA et aux militants antifascistes sûrs de leur bon droit le soin de jeter la pierre à l'organisation. S'ils n'ont pas combat plus urgent à mener, c'est leur souci...



Parce que pendant ce temps-là, Graveland
Graveland


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, qui n'a commencé à tourner qu'en... février 2016 (!) m'a agréablement surpris. Un concert de black pagan beaucoup plus prenant et chiadé que sur album (où l'intérêt m'a toujours échappé, du moins sur les récentes sorties), le tout dans une ambiance et des lumières malsaines au possible. Sans être fan et malgré la faune m'entourant, j'ai pris le parti de passer un bon concert...

Même si l'ambiance sera quand même un poil plus bon enfant avec Heidevolk
Heidevolk


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. Les Bataves difficilement classables (Pagan ? Folk ? Paleolithic metal ? Groumpf?) sont parfaitement à leur place dans cette programmation et même si je ne peux pas dire avoir été hyper réceptif au concert, fort monotone (voire carrément moyen) au niveau des compositions, il en reste un grand moment : Vulgaris Magistralis. Difficile d'imaginer plus décalé et en même temps plus en phase avec le thème que cette histoire de chevaucheur de mammouth, qui fait crier « Aouh ! Aouh ! Aouh ! » à tout un public pas forcément fin, mais content. Bravo aux deux lutteurs qui ont prolongé le plaisir en se battant torse nu pour une baguette dans la fosse (hé, on vous avait dit que c'était un festival viking, c'est pas le Prog' Nation ici)...

La seconde tête d'affiche du festival, Moonsorrow
Moonsorrow


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, est visiblement très attendue. Il faut dire que les Finlandais ont sorti avec Jumalten Aika un bel album et comptent quelques sacrés hymnes qui font de leurs concerts une vraie communion, comme l'incroyable final Sankaritarina qu'on ne peut pas faire sans scander à s'en casser la voix. Les titres du dernier album passent très bien le cap de la scène, notamment l'excellent Suden Tunti, morcau le plus court du groupe (plus de 7 minutes, quand même). Un beau concert pour refermer une belle journée.

Le lendemain, mauvaise blague : Daemonia Nymphe, tête d'affiche du jour sur la scène folk, est... annulé ! Les instruments du groupe ne seraient pas arrivés à l'aéroport, nous dit-on en coulisses. Le groupe donnera finalement son concert plus tard, mais nous le raterons faute d'infos... Même topo que la veille, donc : quartier libre jusque 15h et le black metal d'Azziard
Azziard


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. Ca commence à faire long... Sangdragon
Sangdragon
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, deuxième groupe de la journée, promettait sur papier avec son black symphonique très fouillé, mais me paraîtra au final un poil brouillon.



Pour moi, la journée ne commencera finalement qu'avec les excellents italiens de Selvans
Selvans


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. Leur premier album, Lupercalia, est une vraie perle de black atmosphérique aux ambiances délicieuses, incorporant des instruments parfois surprenants comme de l'accordéon (samplé en live, forcément). Une de mes vraies attentes du week-end. Et je serai loin d'être déçu, car Selvans
Selvans


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va donner un concert tout bonnement excellent. Dès Versipellis, titre d'ouverture de leur album, on est plongés dans les mélodies riches du groupe, qui rendent particulièrement bien en live. Le chanteur, Haruspex (qui s'est fait connaître dans Draugr
Draugr
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avant ça), a un sacré charisme et Selvans
Selvans


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va même ponctuer son set en rendant hommage à Nokturnal Mortum
Nokturnal Mortum


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, reprenant son classique Goat Horns. Une superbe reprise (aux paroles adaptées de l'ukrainien à l'italien), d'un titre plus joué live par le groupe.



En ce dimanche, il sera encore question de metal noir québécois, car le premier groupe de cette mouvance à avoir été annoncé était Monarque, autre sacré poids lourd de la scène tout aussi rare chez nous que Forteresse
Forteresse


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. Un peu amortis par la chaleur et la Barbar (quoi de plus thématique...?), on se pose pour se prendre en pleine face un bon gros « black metal, tabarnak !!! », comme le hurle le chanteur. Monarque, c'est un poil plus rentre-dedans que Forteresse, un poil plus gras et plus ténébreux aussi (« La Quintessence du mal »), au point que j'ai peut-être eu plus de mal à rentrer dedans que je ne l'aurais cru. Reste que Fier Hérétique est imparable.

Après cette furie venue du froid, ce sera un vrai bonheur de retrouver le metal méditerranéen de Rotting Christ
Rotting Christ


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. Si leur dernier album, Rituals, me laisse incroyablement froid, la carrière des Grecs est un véritable exemple de classe et de régularité depuis la fin des années 80 (avant même la vague norvégienne!), carrière variée et jalonnée d'albums-référence.



Balayant toute son histoire, depuis Passage to Arcturo (1991) et Thy Mighty Contract (1993) (les excellents Forest of Ngai et The Sign of evil existence, plus tribaux dans leur version 2016) jusqu'au petit dernier Rituals qui passe bien mieux que prévu (comme Apage Satana, qui prend toute sa dimension live), Rotting Christ
Rotting Christ


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semble avoir mis en place une setlist axée sur ses titres les plus païens, rituels – ce qui laisse une place énorme à l'excellent Kata ton daimona eatoy (666, Grandis Spiritus Diavolos et ma favorite, In Yumen-Xibalpa, immense). Totalement dans le thème, donc, mais les Grecs et le charismatique Tolis ont ce petit quelque chose de chaleureux qui pousse le public à sortir de sa réserve, walls of death et circle-pits à l'appui. Probablement un des concerts les plus intelligents et puissants du festival. Rotting Christ
Rotting Christ


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est décidément un grand groupe...

Après une prestation aussi fine, Manegarm
Manegarm


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et son viking/pagan un peu bas du front ne m'empêcheront pas d'aller (enfin) tester la nourriture ukrainienne. Et pas d'arnaque : faite devant vos yeux, votre assiette de raviolis ukrainiens est tout ce qu'il y a de plus authentique (le comité d'organisation en partie ukrainien y a veillé)... et délicieuse ! Si la qualité est la même chaque année, ça va valoir la peine...

... et on reste dans l'Ukrainien avec le dernier groupe des « Legions of Ukraine » et du thème du festival : les peu amènes Kroda. Autre groupe affilié à toutes sortes de choses vraiment pas sympathiques, mais là encore : quel groupe. Rares sont les musiciens capables de mieux reproduire la haine, la froideur et la tristesse que Kroda sur les albums Cry to me river ou encore l'énorme Fimbulvinter. Sur certains aspects de leur dernier opus, le chant me fait même vaguement penser à la folie furieuse d'un Niklas Kvarforth (Shining
Shining


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), même si la musique est clairement plus directe chez Kroda.



Mené par son impressionnant chanteur, Kroda va balancer un set surpuissant et haineux, plus-pagan-que-ça-tu-meurs (pagan au sens profond du terme, loin des turluteries qu'on peut parfois entendre), tout en dégageant une sensation de détachement presque malsaine. Le set sera axé notamment sur le (très bon) dernier album, Ginnungagap Ginnungagaldr Ginnungakaos (en contention pour le titre d'album le plus pourri). Et pour faire bonne figure, le groupe va terminer par une reprise du Werwolf de Temnozor et de l'immense Jesus Tod de Burzum
Burzum


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. Kroda, vainqueur par K.O... avec même une touche d'humour sur la fin (''on va vous jouer du Absurd! Non, en fait ce sera du Burzum
Burzum


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'')!

Dernier higlight de la soirée, et donc du week-end, pour moi qui ne suis pas fan (du tout) de Nargaroth
Nargaroth


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 : Gaahl. Ou plutôt Gaahls Wyrd
Gaahls Wyrd


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, nouveau projet du mythique vocaliste de Gorgoroth
Gorgoroth


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et God Seed
God Seed


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et qui reprend des succès... de Gorgoroth
Gorgoroth


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et God Seed
God Seed


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. Et de Trelldom, aussi.



Et clairement, Kristian Espedal de son vrai nom n'a pas usurpé son mythe. Le gars a une aura juste folle, remplit l'espace comme peu d'artistes du week-end sans forcément bouger énormément... et derrière, la musique fait le boulot, surtout les classiques d'Ad Majorem Sathanas Gloriam (Wound upon Wound, Carve a Giant, Sign of an Open Eye). Notons le passage de la chanteuse de Leaf et de sa viole (ou un truc du genre, je suppose)... qui s'avère être un moment franchement pénible. Mais globalement, Gaahls Wyrd
Gaahls Wyrd


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envoie un black metal volcanique et parfait pour clôturer la journée. Notons que Gaahl, loin de sa légende, était paraît-il particulièrement accessible et se promenait sur le site du Ragnard pendant tout le week-end.

Et voilà ces quatre jours qui s'achèvent sur Nargaroth
Nargaroth


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, au loin, et nous, au bar et promettant à l'orga qu'elle nous reverrait. Je le répète, j'ai rarement vu ambiance plus détendue dans un festival, que ce soit sur le site, en coulisses, aux stands ou dans le public... et niveau affiche, que dire ? Peu de déceptions (Nokturnal étant un cas particulier), beaucoup de grands moments, de moments rares... et la promesse d'une prog' encore meilleure l'année prochaine. Pari tenu...

Et nous reprenons donc la route le lendemain, pour 8h de route particulièrement longues. L'histoire de notre aller et retour s'achève ici... et on peut déjà le dire : le Valhalla, on y retournera !
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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