Reportage

You Me At Six : Quand le potentiel est trop lissé

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 26-03-2017

Lundi 3 avril 2017

Encore un soir au boulevard Anspach. Oui, Shoot me Again y est abonné, mais bon on ne va pas s’en plaindre?! Lundi soir un peu creux dans la grande salle cependant. Mais qu’à cela ne tienne, on est là pour voir ce que ces Britanniques valent en live.

On aurait pu s’attendre à un ou 2 groupes bien pop/emo à la Impericon, et bien non du tout. C’est The Amazons qui ouvre la soirée. Devant les quasi-groupies (désolé, mais c’est le terme cette fois) dans une mini-box clairsemée.

Voilà 4 Anglais qui n’ont débuté qu’en 2014 avec un style de rock bien british. The Amazons c’est un peu le condensé d’icônes du rock anglais version 2017. On n’aime pas certaines facettes, on adore d’autres. Pourtant ils se débrouillent bien et parviennent en 30min à montrer leur potentiel. Même si l’accent pop est moins plaisant, il n’en reste pas dérangeant avec le côté bien rock brut anglais.
Un premier baptême du feu sans encombre, à revoir dans plusieurs années.

Il est temps d’attendre une demi-heure, mais surtout voir si cette petite box va se remplir…
Et moyennement, la moyenne d’âge est très très jeune et féminine. Au final la salle s’est très moyennement remplie, même devant le public n’est pas serré et à l’arrière on peut avoir chacun quelques mètres carrés d’espace par personne.

C’est au tour de You Me At Six
You Me At Six


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de débuter, et cette fois sous des hurlements stridents. Étant donné la sortie de leur nouvel album — Night People — cette année, ils se devaient de le présenter en live. C’est chose faite puisque jouer 7 morceaux sur 10 c’est pas mal. En revanche on regrette le style beaucoup trop lisse et pop de l’album, surtout quand on réécoute les anciens avec un penchant plus rock et pop-punk. D’ailleurs le bon vieux Take Off Your Colours est passé à la trappe entièrement.

Mais en variant quand même ces 2e,3e,4e et 5e (nouvel album) on reste dans le correct sans sombrer dans le gnian-gnian. Les anglais balancent directement certains hits comme Underdogs ou Stay With Me.



Ça joue très rapidement sans pause. On se demande même si le concert ne va pas durer une petite heure à la vitesse où ils jouent. (Mal)Heureusement, certains titres bien trop plats font ralentir le temps. En revanche on sent quand même un bon potentiel dans la musicalité, et c’est bien dommage, car le groupe avait de nombreuses portes ouvertes et n’ont pas pris les plus intéressantes pour nous. Il est donc clair que la porte prise de fan-base aux accents trop pop est bien franchie par You Me At Six
You Me At Six


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Même si les morceaux se suivent et varient un peu, l’enchaînement reste soutenu. Bien que le premier arrêt pour remercier le public d’être venu était trop conventionnel, les autres furent bien plus sincères. Les Britanniques font des blagues sur scènes, participer le public, un petit speech sur la tolérance.

Voilà donc un bilan pas si négatif après 1H20 de show, qui reste en demi-teinte il faut le dire. Même si musicalement on les a perdu, cela peut rester sympathique par curiosité ou bien en festival «quand y a un creux à boucher».
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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