Reportage

The Dillinger Escape Plan : Adieu...

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 21-06-2017

Samedi 8 juillet 2017

Ce 21 juin l'AB avait comme une allume funéraire mais assez jovial quand même.Comme un enterrement où on est content d’aller parce qu’on va voir The Dillinger Escape Plan
The Dillinger Escape Plan


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en concert. Et pour la dernière prestation
de ces 4 Américains dans notre pays, le boulevard Anspach était l’adresse choisie.


Suite à leur annulation en mars due à un accident de tourbus en Pologne, le groupe avait du reprogrammer une partie de sa tournée durant la partie estivale. C’est donc quelques jours après leur show au Graspop que «l’au revoir final» avait lieu.

Annoncé comme dans le Main Hall, c’est au final sous le format box (donc sans les gradins et balcons) que les Américains vont jouer. Le groupe a toujours été réputé pour ses concerts assez violents au sens propre comme figuré, tout comme leur musique.

C’est donc avec une petite appréhension qu’un public nombreux vient les applaudir une dernière fois. La soirée débute un peu en retard sur le programme, mais bon pas de soucis vu le peu de gens présents encore pour God Mother
God Mother


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. Le groupe suédois en tournée en Europe fait quelques dates avec The Dillinger Escape Plan
The Dillinger Escape Plan


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. Ils balancent un son bien dans le thème : un hardcore très noise et bestial. Mais le public est bien attentif malgré l’heure à la vue des températures.

Le temps de boire une bière pour se désaltérer suite aux quelques nouveaux spectateurs qui arrivent pour Warsawwaswar et c’est parti. La soirée continue avec un duo parisien guitare-batterie qui fait encore plus dans le noise, voir même du black. Le mélange est savoureux, surtout au niveau technique de la guitare. Cependant, devient un peu lassant si l’on n’est pas fan convaincu du style.

Après ces 40min plus « calmes », la grande masse qui attendait au bar et dehors débarque dans la salle. L’AB sous son format box est remplie, voire pas loin du sold out.
On se presse vers l’avant et applaudit à la dernière descente du backdrop de The Dillinger Escape Plan
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sur notre pays.

Dans le fond de la scène, des stroboscopes à hauteur de tête attendent le moment fatidique ;dans le public un tonnerre d’applaudissements. Le quatuor entre dans une salle assez sombre, mais chaude pour déverser la musique que l’ont connaît bien de The Dillinger Escape Plan
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.

Dès la première note tout le monde est plongé (et se plonge de lui-même) avec attention dans la folie du groupe. On a droit à tout le panel discographique, autant se faire plaisir une dernière fois. 4 titres viennent faire l’attaque du concert, variant les disques et clôturer par le bien connu Black Bubblegum. Le tout, dans une salle éclairée avec presque uniquement les flashs stroboscopiques.

Le temps d’une micro pause pour reprendre son souffle que les 4 Américains reviennent pour Milk Lizard suivi, après un titre, de Symptom Of Terminal Illness. Le pit est bien actif, on fixe tous ce qu’il se passe sur les planches de l’AB en hochant la tête synchronisée. Les guitares tournent, ça saute et se tord dans tous les sens sous un light show magnifique.

Tout le monde se donne, avec un guitariste porté par la foule, un slam du chanteur du balcon au premier étage, un pogo bien violent et des ovations à chaque fin de titre, The Dillinger Escape Plan
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est enterré d’une belle manière.

Après 1 heure de concert achevée par Limerent Death, le groupe sort de scène. Le rappel se fait un peu attendre, mais nous offre un trio assez varié avec The Mullet BurdenGod Neighbor et 43% Burnt.

Nous voilà après 1H15 de concert, le public ne veut pas de fin et on espère clairement tous que cette soirée ne s’arrêtera jamais, le difficile moment de dire «adieu»…

Mais voilà c’est fini pour The Dillinger Escape Plan
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, un groupe qui aura bien marqué les esprits par sa folie scénique et musicale. Encore ce soir on en aura eu pour notre argent, même si on avait espéré aller un cran plus haut dans la décadence et avoir quelques chansons de plus. Enfin c’est plus qu’honorablement que les 4 gars auront tiré leur révérence à notre pays.
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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