Reportage

Death Angel : une grande première au Luxembourg qui en appelle d'autres !

Esch-sur-Alzette (Kulturfabrik), le 10-07-2017

Mardi 11 juillet 2017



Comme chaque année ou presque, rien de tel qu’une petite série de concerts à la Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette pour terminer en beauté la saison. Après Mike Portnoy's Shattered Fortress la semaine dernière et avant Iced Earth
Iced Earth


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ce jeudi, me voici donc lancé dans une soirée qui fleure bon les baskets à languettes et autres vestes à patches avec à l’affiche les locaux de Sublind
Sublind


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accompagnant les Américains de Warbringer
Warbringer


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et de Death Angel
Death Angel


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. Soirée prometteuse s’il en est !

J’arrive donc pile poil pour le set de Sublind
Sublind


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, groupe comptant déjà plus de dix années d’existence durant lesquelles les Luxembourgeois ont emmagasiné pas mal d’expérience à l’aide de quelques premières parties de luxe (Tankard
Tankard


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,…) et autres festivals (Durbuy 2015 par exemple). Une expérience qui s’avère manifestement payante, tant le combo semble à l’aise sur les planches de la Kufa. Leur Thrash, certes typique, nous ramène tout droit dans les 80’s, mais l’ensemble reste suffisamment accrocheur pour faire passer la petite demi-heure accordée comme du petit lait. Une boisson qui ne semble pas l’apanage de Luca, frontman évoluant une canette de bière à la main durant la quasi-totalité du concert. Jouant son rôle à fond, il essaie tant bien que mal d’insuffler un peu de dynamisme à ce début de soirée encore teinté d’une ambiance somme toute timide, notamment lorsqu’il évoque ses lyrics (bière, gueule de bois,…) ou recense la provenance géographique du public… en oubliant au passage la Belgique – rappel à l’ordre des quelques Wallons de passage à la clé. Un concert extrêmement sympathique et qui ouvrait à la perfection cette soirée placée sous le signe du Thrash.



Un signe que maitrise sans conteste Warbringer
Warbringer


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, qui investit très rapidement la scène de la Kufa ensuite – après à peine 15 minutes de changement de plateau en fait. N’ayant pas eu la chance de me rendre à une date de la tournée qui les avait réunit à Havok
Havok


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, Gorod
Gorod


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et Ex-Mortus
Ex-Mortus


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, je suis bien content d’avoir ainsi droit à une petite séance de rattrapage. Petite, car Warbringer
Warbringer


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ne se voit malheureusement alloué qu’une trentaine de minutes ce soir, une durée que j’aurais volontiers rallongée étant donné la qualité du set proposé, et étant donné aussi que sur d’autres dates récentes Warbringer
Warbringer


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a carrément joué son dernier album, Woe to the Vanquished, en entier ! De cet album, il est question de 3 extraits ce soir (Silhouettes, le morceau titre et Descending Blade), tous d’excellente facture et me faisant amèrement regretter de ne pas m’être penché davantage sur la production studio d’un Warbringer
Warbringer


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que je n’attendais pas si « technique » au-delà de ses évidentes influences Thrash 80’s. A noter également, la bonne humeur de John Kevill au chant, entre sourire, mimiques et agression vocale – une attitude tout en contraste avec l’image belliqueuse du groupe (on retrouve grosso modo les idées d’artwork dans le décor de scène proposé par le groupe). Le set se conclut sur l’inévitable Combat Shock avec un sentiment de trop peu qui appelle clairement à les revoir !



Curieusement, le changement de plateau précédent Death Angel
Death Angel


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dure aussi longtemps que le précédent était court, l’occasion de faire un bon break rafraîchissant avant le plat principal de la soirée.
Doté d’une production pas dégueulasse (inévitable backdrop, lights sur scène et très bon son – comme durant toute la soirée d’ailleurs), Death Angel
Death Angel


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finit par investir enfin la scène de la Kufa, et déclenche un premier pogo dès le break d’Evil Priest (bien introduit par l’entame du classique The Ultra-Violence… coquins !!). Autant préciser tout de suite que l’ambiance, sympathique au demeurant, n’atteint pas non plus la folie furieuse : le tout reste assez sage en dépit de quelques fans tentant des slams plutôt risqués et essayant tant bien que mal de relancer le pit à différentes occasions.

Et des occasions, il va y en avoir. Déjà parce que Death Angel
Death Angel


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impressionne par sa stature, sa prestance sur scène. Ensuite, comment résister à la déferlante Thrash assénée par le groupe ? Piochant allègrement dans ses albums (The Evil Divide en premier lieu, mais aussi The Dream calls for Blood et plus sporadiquement le reste de la disco des Californiens), Death Angel
Death Angel


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tabasse son audience de son Thrash haut de gamme, mais, surtout, le fait avec la juste attitude.

A ce titre, saluons le charisme d’un Mark Osegueda, expressif au possible lors de l’interprétation de ses chansons, et qui ne cesse de communiquer entre les morceaux. Alors, si vocalement il n’est clairement pas exempt de tout reproche (l’excellent Claws in so Deep se voit un peu massacré – soyons honnête), Mark est un vrai frontman : en se rapprochant des premiers rangs, en évoquant son bonheur d’assurer ce soir le premier concert luxembourgeois dans l’histoire de Death Angel
Death Angel


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(''l’occasion de nous faire mutuellement bonne impression'' insiste-t-il) ou en répétant son envie de nous bouger, de nous sentir bouger; il passe tout le concert à finalement se mettre le public dans la poche. Et tout ceci entre deux lampées de ce qui semble être du gin… si quelqu’un peut confirmer ?



Pour l’aider dans sa mission, il peut évidemment compter sur un line-up top qualité avec notamment son cousin de toujours Rob Cavestany, impérial à la guitare (le solo de Left for Dead par exemple), qui semble en outre prendre son pied à reprendre l’inattendu Falling Off the Edge of the World de Black Sabbath
Black Sabbath


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en fin de set.

Ainsi, après un Kill As One (extrait de The Ultra-Violence… « vous savez comment vous comporter avec pareil nom d’album » nous dit Mark), Death Angel
Death Angel


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nous promet ne pas attendre à nouveau trente ans pour un autre concert au Luxembourg, et conclut cette soirée extrêmement plaisante avec l’excellent The Moth, non sans revenir distribuer des mediators à la pelle. Attitude au top oblige.

Remerciements à la Kulturfabrik.
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