Reportage

Extreme : qui a dit ''vieux'' ?

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 06-12-2017

Samedi 9 décembre 2017

Aussi gros qu’il ait pu devenir au début des années 90 à la grâce du succès de l’album culte Pornograffitti, Extreme
Extreme


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connut par la suite une relative traversée du désert (Gary Cherone s’en allant même chanter pour Van Halen
Van Halen


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) faite d’absences prolongées puis de réapparitions soudaines. Ces dernières années, Extreme
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nous fait ainsi le plaisir de redonner quelques concerts, dont cette petite tournée européenne qui les voit s’arrêter à la Rockhal de Esch-sur-Alzette au Luxembourg.



Un événement incontournable pour les fans de leur grande « époque », relativement nombreux à sortir de leur grotte ce soir, même si la version Club de la Rockhal n’affiche pas complet. Et ce, en dépit d’un public finalement plus hétérogène que prévu : jeunes métalleux, vieux rockers, quadras curieux et autres sont de la partie: l’ambiance plutôt chaleureuse de la soirée s’en ressentira.

Une soirée ouverte par les Anglais de Dorje, manifestement honorés de partager la scène avec Extreme
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– c’est en tout cas ce que nous répète à plusieurs reprises un Rob Chapman (chant, guitares) très à l’aise sur scène, mais au micro malheureusement bien trop mixé en avant. Un problème qui, additionné au volume sonore un peu trop élevé, empêche de réellement profiter de cette prestation, en dépit des riffs variés et accrocheurs joués par Rabea Massaad, bien loin du nu-metal qu’il produisait jadis avec ChasinJade. Reste que la joie tangible exprimée par Dorje à se produire ce soir en devient presque contagieuse, et que ce concert d’ouverture nous rapproche de plus en plus de la tête d’affiche du jour, notamment lorsque Chapman annonce une compo très influencée par Extreme
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. Je ne peux en donner le nom, mais incontestablement son intro et son solo auraient pu sortir tout droit de la guitare de la Nuno Bettencourt.

Après un très long interlude qui verra nos apôtres du Glam / Funk / Rock / Metal prendre un bon petit quart d’heure de retard sur le planning initial, Extreme
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fait enfin son apparition sur la jolie scène préparée ce soir, entre podium élégamment illuminé et colonnes de lights : cette déco sobre et réussie reste bien éloigné de l’imagerie glam des débuts du groupe.

Côté son, si on remarque d’emblée que les potards sont peut-être à nouveau un peu trop dans le rouge, on constate sans surprise que la guitare de Nuno est fortement mise en avant. Inimitable Nuno Bettemcourt, prince du palm-mute, qui va littéralement faire le show tout au long de ce concert, aussi bien durant les chansons (ah ces solos!) que pendant les interludes (quel sens de l’humour !). Nuno est donc en grande forme, tandis que Gary Cherone, l’autre membre fondateur toujours en activité, se démène au chant, poussant sa voix tout en accomplissant moult enjambées au risque de nuire un peu à sa performance, parfois mise à mal (notamment en fin de set).

Ainsi, après l’intro évidente sur It’s a Monster, Extreme
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nous sert un Hip Today plus inattendu mais au riff aisément identifiable, et l’occasion pour le public de participer à la fête. C’est alors que Pat Badger nous dégaine les notes de basse caractéristiques de l’incontournable Get The Funk Out, nous rappelant par là-même pourquoi le groupe se décrivait lui-même Funk-Metal et se voyait parfois rapproché des Red Hot Chili Peppers
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! Et quitte à poursuivre dans ses hits, Extreme
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enchaine ensuite avec Rest in peace, dont la relative douceur vient presque reposer les premiers rangs déjà sous pression après ce premier déferlement de soli made in Nuno.

Un Nuno qui se mue au fil du concert comme la véritable star de la soirée. Première arme de « son » groupe, très loin de ses tournées avec Rihanna, il semble s’éclater comme jamais sur scène et nous prodigue moult moments forts et autres interventions drolatiques dans lesquelles il décrit cette première fois au Luxembourg, plaisante sur l’âge et la longévité du groupe et confirme s’être trompé de guitare lors de son entrée sur scène !

Après un presqu’aérien Li'l Jack Horny, arrive ce joli moment acoustique formé de Midnight Express (les smartphones sont de sortie…), Tragic Comic et Hole Hearted, précédant un Cupid’s Dead et un Am I Ever Gonna Change plus enlevés. Nuno a alors complètement pris la soirée à son compte (quitte à en faire un peu trop) et finit par introduire Take Us Alive comme de la ''old-shool country music''.

Vient alors le moment un peu étrange de ce concert avec ce Stop The World il faut le dire un peu foiré par Gary Cherone, qui quitte alors la scène sans que l’on ne sache s’il s’agit là d’un sketch prévu ou d’une vraie bouderie du chanteur, surtout quand Nuno y ajoute que c’est leur quinzième split, et de préciser que le groupe joue complètement live, sans tricherie. Bref, est-on tenté de dire, il enchaine avec son cher (et surtout speed) Flight of the Wounded Bumblebee avant que le groupe ne revienne au complet pour un très bon He-Man Woman Hater et (enfin !) la géniale Decadence Dance, point d’orgue de ce concert vraiment très agréable.

Il n’est en fait pas vraiment terminé puisqu’un rappel suivra avec (évidemment ) le tube More Than Words, un Warheads malicieusement introduit à la Stairway to Heaven et un curieux We are the Champions final.

Extreme
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aurait apparemment terminé son nouvel album, à paraitre en début d’année prochaine. A voir la forme que tient le groupe, voilà une excellente nouvelle, qui nous permettra peut-être d’avoir le bonheur de retrouver à nouveau le groupe sur scène prochainement !



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