Reportage

Avatar : de la folie douce !

Esch-sur-Alzette (Kulturfabrik), le 13-02-2019

Vendredi 15 février 2019

Bien évidemment, le concert de ce soir n'a aucun rapport avec le film à grand succès de James Cameron. Il s’agit bel et bien du groupe Suédois du même nom, Avatar
Avatar


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, qui commence à plus que se forger son propre patronyme depuis ses derniers albums (Avatar Country étant le dernier en date de 7 formats longs au total !), avec notamment une participation au dernier Graspop, en main stage, et une réputation live qu'il nous tarde de vérifier.



Si en arrivant à la Kufa on devine, sous bâche, le matériel imposant qui sera utilisé par Avatar
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sur scène par la suite, on remarque d'emblée le stand de merch' relativement atypique confectionné par le groupe : roue de la fortune, imitation cirque et même des employés déguisés. Inutile de dire que les Suédois ont de la suite dans les idées et savent donner un fil conducteur a leur tournée... jusqu'à contaminer certains fans grimés pour l'occasion.

On ne peut en revanche pas en dire autant du côté des premières parties, au style fortement décalé vis-à-vis de la tête d'affiche. Si le show façon homme d'orchestre proposé un Dylan Walshe plein d'humour reste toutefois fort sympathique (et notamment ce final a capela salué comme il se doit par le public), le punk rock de The Mahones
The Mahones


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tombe aussi vite à plat qu'il devient répétitif. Tout juste peut-on noter qu'une certaine ambiance se dégage de la Kufa, ce qui toujours est bon signe à ce stade de la soirée.



Et ce, même si on constate que le sold out n'est pas de mise ce soir, alors que cette même tournée rencontre un franc succès dans les pays voisins. Peu importe, il est maintenant l'heure pour Avatar
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d'entrer en scène… et quelle entrée en scène ! Annoncée par une voix off (en français s'il vous plait, au grand désespoir des voisins allemands présents ce soir) qui nous demande une minute de silence pour accueillir « notre roi ». Evidemment cette minute est vite interrompue par les cris des fans réclamant l'apparition de leur groupe fétiche, une récompense rapidement obtenue par la montée progressive du trône de Jonas ''Kungen'' Jarlsby, effectivement déguisé en roi, et entamant déjà la mélodie de Glory to our King avant d’être rejoint par ses camarades délurés.

Il faut le voir pour le croire, Avatar
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propose effectivement un véritable show, visuellement éclatant (ces lights, ce décor) et délicieusement mis en relief par un Johannes Eckerström qui nous tient en haleine tout au long de cette soirée. Peut-être même moins par son chant parfois vacillant que par ses interventions comiques et son jeu de scène théâtral et charismatique. Imaginez Monsieur Loyal qui aurait mangé le Joker et vous ne serez pas loin de la vérité.

Musicalement, cette intro royale (Glory To Our King, A Statue of the King, Legend of the King) laisse place ensuite à une setlist plutôt dense mettant à l’honneur Avatar Country mais aussi les albums Hail the Apocalypse et Black Waltz, confirmant ainsi toute la versatilité d’un groupe dont le style reste fort difficile à classer, tantôt Neo Metal, tantôt Death melo, voire Heavy dans l’âme (Judas Priest est souvent cité par Johannes). Un melting-pot parfois désarçonnant mais qui permet au groupe de varier les ambiances et d’appuyer le côté spectacle de son concert entre deux interventions comiques de Johannes, sorte de Papa Emeritus (Ghost), le côté scabreux en moins, la folie douce en plus. Ou comment déclarer sa flamme au public en lui expliquant qu’il va lui vomir sa folie, qu’il adore brûler des immeubles ou tout simplement en lui racontant sa lecture Wikipedia de la veille…

Pour ce premier concert au Luxembourg (mais dernier show d’une longue tournée) Avatar
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a donc montré pourquoi sa relative ténacité le long de cette déjà longue carrière d’une quinzaine d’année porte enfin ses fruits : rodé, ébouriffant et tout simplement jouissif, le spectacle proposé ce soir peut clairement en remontrer à plus d’un ténor de cette scène Metal, longuement célébrée par un Johannes en grande forme en clôture de ce set qui devrait rester dans les annales locales. Hail to the King !
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