Chronique

BEASTWARS
The Death Of All Things

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Destroy Records

Sorti le 22-04-2016


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Samedi 21 mai 2016

The Death Of All Things clôture la trilogie post-apocalyptique des Néo-Zélandais de BEASTWARS
BEASTWARS


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. Une trilogie qui, à l'écoute de ce dernier volet, nous a, avec regrets, échappée.

Entre l'hémisphère sud, en pleine Océanie, et nous, le chemin à parcourir était forcément long. Ce qui explique le temps qu'il aura fallu à cette formation, pourtant solide, à nous atteindre et le retard conséquent avec lequel on s'intéressera à BEASTWARS
BEASTWARS


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, même si leur précédent album sorti en 2013, Blood Becomes Fire, s’immisçait honorablement jusqu'à nous.

Ces enfants de MASTODON
MASTODON


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, de SOUNDGARDEN
SOUNDGARDEN


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et de CLUTCH
CLUTCH


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envoient un mélange qui sur papier attirera l'attention autant qu'il éveillera la suspicion. BEASTWARS
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s'annonce en effet comme un groupe de plus qui joue sur les étiquettes du Doom, du Stoner, du Sludge, du Grunge et du Heavy.

Pourtant, il ne faut pas longtemps à Call To The Mountain, plage d'ouverture au panache plus que convainquant pour nous mettre dans la poche des Néo-Zélandais. Le groove, l'atmosphère, les tensions et la voix rocailleuse de son chanteur nous emmènent dans un monde de léviathans.

Bien que le groupe se soit attelé lui-même à la production avec l'aide de James Goldsmith, le mixage confié à Andrew Schneider (UNSANE
UNSANE


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, PIGS
PIGS


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) permet d'entendre basse caractéristique de la scène noise new-yorkaise qui rend l'album massif. La singularité de ce grain contribue à faire la différence face à une scène saturée.

L'écriture pointue des compositions et ce chant puissant, raclé mais mélodique de BEASTWARS
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sont deux autres atouts de la formation.

Le groupe ne mise pas que sur la puissance. Pièce angulaire de ses compositions évidemment, BEASTWARS
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sait aussi user à bon escient d'accalmie pour faire monter la sauce (Witches) ou de breaks afin de varier ses effets. Le groupe n'écrit pas ses compositions selon une seule recette. Il possède encore plusieurs surprises dans sa besace qui démontrent un réel savoir-faire en matière de riffs Stoner comme Black Days et ses accents à la KYUSS
KYUSS


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ou Holy Man façon GOATSNAKE
GOATSNAKE


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. Il finit aussi par surprendre avec une compo- intermède à la JETHRO TULL sur The Devil Took Her.

Même si la formation que l'on pourrait encore ranger aux côtés de RED FANG
RED FANG


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surprend qu'à moitié, BEASTWARS
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mérite amplement de se démarquer et de venir se placer en haut du panier. Le groupe est suffisamment singulier pour être reconnaissable et indéniablement efficace pour écrire un album qui squattera la platine pour bon un moment.


Tags : Beastwars DestroyRecords Heavy Stoner Grunge Doom Nouvelle-Zélande
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