Reportage

Retour sur 3 jours au Motocultor... Partie 1 - Vendredi

Saint-Nolff (Motocultor Festival), le 14-08-2015

Mercredi 19 août 2015

Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par le Hellfest...Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles métalleux résiste encore et toujours! Le temps d'un week end, Saint Nolff monopolise l'actualité du métal dans l'hexagone. Retour sur 3 jours de son, pluie, soleil, bière et de belles surprises.

Tout commence par une arrivée le jeudi après midi, après 8h de route en provenance du royaume de Belgique. 8h entachées d'un contrôle par la charmante douane française au sens de l'humour extrêmement limité et de divers embarras de circulation. Obtention du pass presse dans la joie et la bonne humeur, on plante la tente et premiers apéros sur le camping. Rencontre de festivaliers de tout age, de 20 à 65 ans, tous horizons, échanges intéressants sur les bières que chacun a trouvé dans les supermarchés locaux.

Vendredi 14 aout

12h30, à 15 min du concert de Psykup
Psykup


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, on fait la file depuis près de 30 min et les portes du festival sont toujours fermées. La rumeur se propage: Psykup
Psykup


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a annulé son concert, d'où le retard sur l'ouverture du festival. Il faut dire qu'il pleut, nos toulousains auraient-ils peur de la pluie?

13h00, on accède enfin au site du festival. De suite on s'aperçoit que ce dernier n'est pas dans la même catégorie que le Hellfest ou le Graspop, malgré une très belle programmation. Pas de grande roue, pas de stand Doc Martens (dont la réalisation coûte à elle seule plusieurs salaires de festivaliers), un choix de nourriture limité, juste 2 bars. Et c'est tant mieux! Le Motocultor joue la carte de la proximité avec ses festivaliers, la nourriture et les boissons sont vendues par les bénévoles, ENFIN un festival où on ne paye pas 9€ un misérable Kebab. Ici c'est 5€ la demi baguette contenant 4 chipos + oignons + sauce. On va enfin pouvoir garder des sous pour le metal market. Ah oui, le métal market, un des rares lieux abrités du festival. Il est petit, il y a quelques stands intéressants, mais on reste un petit peu sur sa faim.

13h35: Belenos
Belenos


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ouvre le festival sur la Massey Ferguscène. Le groupe Breton nous distille un black metal celtic qui semble plaire aux festivaliers mais qui ne retiendra pas mon attention de part son manque d'originalité et une prestation peu enjouée.

14h20: Psykup
Psykup


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monte sur scène. En réalité, le groupe Gutalax
Gutalax


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n'ayant pas pu arriver à temps au Motocultor, Psykup
Psykup


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joue sur la Dave Mustage scène pendant leur créneau. Psykup
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est en forme et le public aussi. Les blagues s’enchaînent comme les morceaux, le groupe est content de jouer et se donne à fond malgré la pluie. Pas mal de personnes ont fait le déplacement pour la journée, beaucoup de T-shirt Psykup
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et de pass 1 jour. Par contre certains ont raté le concert à cause du manque d'information sur le changement d'heure de passage . Le seul bémol de ce show est d'avoir programmé un groupe de cette ampleur aussi tôt, le concert ne dure que 40 min et c'est trop peu. 15h, Psykup quitte les planches, laissant le public de fidèles frustrés d'un show aussi court et le public découvrant le groupe totalement sonné par la claque scénique qu'il vient de se prendre. Le vendredi commence très fort!



16h50: Mars Red Sky
Mars Red Sky


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démarre son show sur la Massey Ferguscène. Je les avais découverts et appréciés au Hellfest 2014, j'attends donc beaucoup de ce show. Je repars déçu, malgré une prestation très correcte du groupe. De mon point de vue, jouer sur une scène en plein air en pleine journée ne colle pas avec l'ambiance nécessaire à la musique du groupe.


18h30: Sticky boys
Sticky boys


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monte sur scène. Ne connaissant pas les gaillards, je suis le concert sur quelques morceaux. Malgré l'énergie et l'excellente humeur déployée par le groupe sur scène, déguisés en écoliers, la musique reste un peu fade à mon goût et ne retient pas mon attention. Dommage car les gars sont sincères et funs !

19h25: Les cowboys Islandais de Solstafir
Solstafir


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prennent possession de la Dave Mustage. Solstafir fait du Solastif: champs propres et clairs, envolées musicales, belle interprétation de Fjara. Solstafir se permet quelques modifications sur les solos, minimes, tels que sur Fjara. Le public est conquis et reste abasourdis un moment par ce qu'il vient de se passer sur la scène principale



21h20: Finntroll
Finntroll


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s'aprète à foutre le bordel sur la Dave Mustage. Le show est bien sûr festif et on peut clairement saluer la prestation des gars de la sécurité vu le nombre de slams pendant le show. Le public Breton est friand du pagan, ce qui se démontrera aux différents concerts du festival. Quand à moi, je regarde ça de loin, amusé mais pas conquis par la musique.

22h20: Sick of it all
Sick of it all


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vient nous botter les fesses. N'étant pas fan de hardcore, je dois admettre que le groupe mérite sa notoriété de meneur du mouvement. Malgré des problèmes de dos pour le chanteur, le groupe est en forme et Pete Koller nous gratifie de ses sauts légendaires. Très bon moment de hardcore.



23h15: Eluveitie
Eluveitie


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démarre son pagan mélodique. Des violons, des flutes, on est loin de la claque de Sick of it all. Le groupe nous propose de jouer "l'appel de la montagne" en français. Dommage, au vu des paroles, il aurait été préférable de rester en anglais. Le show est agréable, de belles voix et de belles orchestrations mais ça ne sera pas le concert de cette édition.

00h20: Madball
Madball


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délivre un hardcore bien huilé et efficace.

01h15: Little Big ou le moment what the fuck du festival. Comme beaucoup, je ne tiens pas plus de deux morceaux face à cette mascarade musicale, alors que ceux qui sautaient quelques minutes avant sur du Madball sautent et dansent devant les compères russes. Désolé le Motocult' mais je suis là pour écouter du métal et dérivés, si je voulais voir un show du clubber je serais resté à Bruxelles. Comme beaucoup, je repars sans avoir compris le délire.
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