Reportage

Yak, nouvelle pépite anglaise en devenir?

Bruxelles (Botanique), le 29-09-2016

Lundi 3 octobre 2016



C'est bien connu, la Grande-Bretagne est une pépinière de talents et a toujours été pourvoyeuse d'un rock souvent avant-gardiste qui a pratiquement chaque fois marqué son époque. Que ce soit dans les années 60 avec les pionniers du hard rock, lors des seventies avec l’éclosion du phénomène punk ou encore au début 80 avec l’apparition de la fameuse new wave of british heavy metal, l'Angleterre a toujours été une terre où le rock a bénéficié d'un terreau de qualité et ce n'est visiblement pas prêt de s'arrêter vu ce qui nous arrive encore régulièrement d'outre-Manche. Cette fois le phénomène nous vient de la petite ville de Wolverhampton située dans le centre du pays et tient en trois lettres: YAK
YAK


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Formé en 2014 et composé de deux copains d'école et d'un Néo-Zélandais exilé à Londres, Yak
Yak


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débarque pour de bon avec un premier album, Alas Salvation, sorti au mois de mai. De cette galette, le groupe made in UK nous sort un savant mélange de punk et de rock garage bien gras qui, en moins de deux minutes à tôt fait de nous convaincre, du moins sur album. Car sur scène, le constat est par contre un peu plus mitigé et arrive tout doucement à faire mouche. Alors que leur rock aurait dû directement placer le Witloof sans dessus-dessous, les trois Anglais n'auront réussi qu'à le faire trembloter tel un pudding secoué gentiment. Et pourtant, ils en ont vachement sous le pied.

Peut-être victime d'une timidité certaine ou simplement du flegme britannique, Yak
Yak


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, tout en laissant tout de même une bonne impression, nous aura donné le sentiment de se contenter du minium syndical et c'est bien dommage. Heureusement, le petit brûlot qu'ils nous ont pondu les sauve et des morceaux tels que le très musclé ''Use Somebody'' ne demandent pas grand chose pour créer une petite étincelle qui mettra le feu aux poudres. La chaleur ambiante du Witloof monte alors d'un cran et le public bruxellois se délecte de cette nouvelle petite pépite anglaise qui, encore au stade embryonnaire, fait des premiers pas qui ne laissent qu'espérer quelque chose de prometteur.

Une prochaine fois, il leur suffira de mettre un chouïa plus d'énergie et Bruxelles sera dans leur poche! Sans cela, leur place restera dans les caves du Botanique, ce qui serait regrettable étant donné la présence de tout ce talent qui ne demande qu'à être rendu plus tranchant qu'il ne l'est déjà!

Bref, voilà une affaire à suivre...
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