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Hellhole Project: une nouvelle orga de concerts sur Bruxelles!

Dimanche 19 février 2017

Vous avez peut-être déjà repéré leur première date: le Hellhole Project est le nouveau venu dans l'orga de concerts bruxelloise et sert un beau plateau pour ses débuts avec Alaska et Concealed Reality. On a rencontré Jonathan, tête pensante du projet, et Andreas, responsable dde la com'!


Salut les gars. Alors, tout d'abord, présentez-nous la genèse du Hellhole Project...

Jonathan :A la base, c'est parti d'une simple envie d'organiser des soirées étudiantes dans les cercles étudiants sur le thème du metal, pour faire un peu partager ça et parce que, il faut le reconnaître, il y a énormément de metalleux sur le campus et à l'université, l'air de rien. Et quand on a lancé ça, dès la première soirée, on eu environ... 120 personnes, alors que d'habitude pour un pré-TD en philo', on est une cinquantaine.

Andreas : Ca a été le premier signe que ça pouvait marcher et avoir du succès. Après, ça restait très basique...

J: On a mis ce qu'on aimait, des boissons pas chères, des shots gratuits et voilà (rires). Petit à petit l'idée a pris forme, je me suis lancé le défi d'organiser des concerts. Mais sur l'ULB, avec les contraintes administratives, c'était très compliqué. Mais j'ai rencontré des personnes motivées via ces soirées, et un soir, on s'est lancés. On est une petite dizaine de personnes dans la team.

L'idée est de garder une séparation des tâches, un peu... comme dans un cercle étudiant, au final.

Oui, on a des personnalités plutôt complémentaires, Andreas par exemple parle trois langues et se charge donc de la com'. On a aussi l'aide de BTK qui a beaucoup bossé sur ce genre de projets et s'occupe plutôt du booking. Au final, c'est un melting pot de gens que j'ai pour la plupart rencontrés à l'université.

Le fait d'avoir été président de cercle, en philo', ça t'a aidé pour installer une telle organisation?

Oui, notamment au niveau de la liste de contacts, au niveau des approvisionnements en boissons aussi, je peux avoir des prix intéressants... Puis aussi en termes d'esprit : je me rends compte que beaucoup d'orgas de concert ne pensent pas forcément à l'after, tout le monde rentre chez soi. On veut vraiment garder les gens sur place après le concert et ce sera le cas pour ce premier événement : la salle ferme à 3h ! Ce sera une formule un peu plus complète qu'un simple concert.

A: On veut qu'il y ait plus de contact, d'interactions avec les gens.


Par quoi on commence, quand on veut organiser un concert comme ça ? Trouver une salle?

J: Oui, ça a vraiment été le plus difficile : en trouver une qui réunisse tous les critères. Certaines étaient trop chères, d'autres voulaient garder le bar, fermaient à 23h donc pas d'after...

A: Il y a aussi le souci du tapage nocturne, les gens se méfient un peu... Donc il fallait une salle tranquille.

Et vous avez trouvé ça où?

J: C'est une salle située sous une église (l'Eglise Sainte-Suzanne, nda), vraiment bien foutue, ouverte jusque 3h, où s'organisent souvent des soirées patro, par exemple. La salle est totalement désacralisée. Ca peut surprendre que ce soit sous une église, mais à part Varg Vikernes, je ne vois pas qui ça dérangerait (rires).

A: Ce sera une première pour eux, il n'y a jamais eu de concerts là-dedans !

J: C'est une grande salle, avec un bar, des cuisines, une grande scène... Ca envoie vraiment du rêve, en espérant que l'acoustique suive, mais si une scène est prévue, c'est que ça a été pensé pour. L'idée serait de rester là pour les autres dates. Sauf belles opportunités, évidemment!



L'idée est de rester sur du core, ou de mélanger les genres?

J: Pas « mélanger » les genres, ça, ça ne fonctionne tout bonnement pas. Mais lors de ces fameux pré-TD et soirées metal, on a essayé progressivement de varier les playlists et de louer deux locaux contigus avec deux setlists différentes – une core, moderne, et une autre avec les grands classiques. Parce que même si les gens s'aiment bien, musicalement, parfois, ça ne colle pas (rires). Du coup, là, le but est d'organiser vraiment des concerts de tous les genres, si possible un ou deux par mois. En adaptant les after à chaque fois au public visé. Et en adaptant les boissons, aussi. Par exemple, si on fait un concert folk, l'idée serait d'avoir du rhum, de l'hydromel...
Et bien sûr, les soirées metal continueront sur l'Université, et leurs bénéfices iront directement au projet.

Parlons un peu du nom, Hellhole Project, qui vient d'un discours que Trump a tenu...

J: Oui, on se souvient tous de la fois où il a déclaré que Bruxelles était un « hellhole »... On a donc voulu calquer un peu notre com' sur sa campagne et on a lancé la page Facebook du projet (et donc révélé le projet) le jour de son investiture. Pour le nom, on a rapidement checké et ce n'était quasi pas utilisé. Ensuite, l'idée est donc de rester sur Bruxelles, du coup, parce que la scène n'est pas forcément super dynamique ici en dehors des toutes grosses salles.

On n'a par contre pas l'impression qu'il y ait réellement un côté engagé derrière.

Non, c'était plutôt pour la blague.

A: On en a parlé à un moment, je pensais qu'on pouvait peut-être pousser le délire à fond, mais avoir une certaine image politique n'est pas forcément bon : on est une orga de concerts, rien de plus, et on préfère éviter. Libre aux groupes de le faire s'ils veulent...

J: Pour l'imagerie, le premier concert a été annoncé sous le nom « Circle 1 », en référence à l'Enfer de Dante, Bruxelles étant un « enfer »... On pourra continuer un petit temps, mais quand on arrivera au neuvième cercle, on devra essayer d'innover.

A: Il y a toute une mythologie au niveau des Enfers qui peut être intéressante à utiliser!



Parlons de cette première date, comment vous en êtes venus à contacter ces groupes?

J: C'est BTK, un des membres du projet, qui a une liste de contacts énorme et s'est chargé de la programmation. Ce mec, y'a 30 jours sur un mois et il doit faire 35 concerts, il est partout... On savait assez vite qu'on voulait avoir Concealed Reality
Concealed Reality


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, qui sont des potes et viennent de gagner un concours pour jouer à l'AB Club. Puis, on s'est cherché une tête d'affiche, et BTK nous a parlé d'Alaska
Alaska


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qui sort son album. On a l'exclusivité belge. Ensuite, Road to Holyblood
Road to Holyblood


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sont des potes aussi et Signs of Algorithm
Signs of Algorithm


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est un groupe brugeois donc c'était aussi dans l'idée d'amener des groupes de Flandre.

Il y a une volonté de privilégier les groupes belges?

J: Pas forcément, l'idée est de redynamiser la scène bruxelloise au niveau concerts, mais pas uniquement avec des groupes belges. On booke ce qu'on nous propose, ce qu'on a envie de faire jouer – mais pas seulement... On aimerait dans le futur devenir une vraie agence de booking donc plus tard, s'il y a moyen de mettre en valeur la scène bruxelloise, ce serait évidemment bien.

Vous n'avez pas peur de la concurrence au niveau metalcore/hardcore ? Il y a beaucoup de concerts de ce style...

J: Oui et non. C'est un style qu'on écoute tous beaucoup dans l'orga donc c'est une façon pour nous de nous lancer dans une certaine zone de confort. Je pense aussi que c'est un style fort écouté, même si on se rend parfois compte que c'est pas forcément les fans qui se bougent le plus ! Par contre pour la suite, on a déjà prévu quelque chose de totalement différent...

On va avoir droit à un peu de teasing, du coup...

A: A propos de teaser, parce qu'on a voulu faire les choses de façon pro dès le début – c'est pas juste une bande de potes étudiants qui montent un projet, on veut se détacher de cette image - , on a sorti un teaser du concert ce vendredi 18h. On essaie vraiment d'être le plus pro possible.

J: Mais donc, le teasing pour le prochain concert... Comme je l'ai dit, ce sera totalement différent. On part sur un thème folk/pirate/viking. On a encore aucune confirmation mais on sait vers quoi on part...

Déjà une date?

J: Bon, on peut le dire... ce serait le 22 avril. On évite donc la concurrence avec le Trolls & Légendes, ce qui aurait été un peu con pour une date folk!

Bon, hé bien les gars, merci pour l'interview. On se voit la semaine prochaine pour le premier concert!

J: Un grand merci à Shoot Me Again. A la semaine prochaine!
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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