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Les Last Row, nous expliquent leur plan de carrière...

Interview de Renaud et de Colin...


Mercredi 31 mars 2010

Connaissez vous The Last Row
The Last Row


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? C'est un groupe de la région liégeoise qui vient de sortir de studio pour l'enregistrement de leur premier album.
J'ai rencontré Renaud,(batteur), et Colin (basse, contrebasse) dans le but de nous expliquer les difficultés et les moments de bonheur d'un jeune groupe qui sera peut-être bientôt en haut de l'affiche..
Place à eux...




Salut Renaud, j'aimerais pour nos lecteurs que tu me réexpliques l'histoire des Last Row ?

D'abord pour la petite précision, on vient tous les trois de famille de musiciens, et c'est déjà un bon début pour commencer à jouer de la musique. On a commencé assez tôt, mais pas directement pour The Last Row
The Last Row


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, on jouait alors du Punk pour d'autres groupes. Colin nous a rejoint un peu plus tard.
J'ai accompagné mon frère Julien qui allait régulièrement voir des groupes de rockabilly, et c'est à ce moment là que notre style se dirigea vers ce courant musical, qui me bottait assez bien. Son côté festif, son atmosphère et le fait que ça ramène un public avec une tranche d'âge assez large me convenait aussi.
Bon, nous voilà lancés pour du rockabilly, mais ils nous manquaient un contrebassiste, c'était ennuyant évidement pour ce type de musique.
Mais je me suis souvenu de Colin que je connaissais de l'école et qui jouait de la basse. Lui a également été tenté par le punk et le hardcore, mais il fut finalement séduit par le rockab.
Il provenait aussi d'une famille de musiciens, et il se mit dès lors et spécialement à la contrebasse pour les Last Row
Last Row


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.
Ce fut alors le début de pas mal de concerts dans pas mal de bourgades avec un set de compos et de reprises à défendre.



Y-a-t-il d'autres styles que vous affectionnez ?

Renaud: Moi je suis assez éclectique dans mes choix, ça part du blues au death metal, tout dépend de mon humeur ou de mes états d'âmes. Evidement vu mon attachement pour la batterie j'affectionne des groupes comme Dream Theater
Dream Theater


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où la batterie est particulièrement développée.

Colin: Ouh la, moi j'écoute aussi bien du classique, du hip-hop que du blues, mais j'adore aussi le jazz. J'adore sentir le feeling, la cohésion entre les musiciens.Comme groupe j'adore Primus
Primus


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, car je m'y reconnais assez bien..



Au fait quel est votre style, votre particularité ?

On est clairement du rockabilly/Rock&Roll, mais avec des instruments modernes, puis on a ajouté d'autres influences comme le speedrock, un peu comme les hollandais de Peter Pan and Speedrock.
Au final pour faire simple on fait du speedrockabillyandroll.
Julien a ajouté aussi une tendance de rock sudiste, comme les Lynryd Skynyrd , et je dois avouer que cette sonorité a ammené une autre dimension.


Si vous deviez convaincre des indécis à venir à un de vos concerts, que leurs diriez vous ?

Je dirais que les maîtres mots sont la fête, la convivialié, et de boire d'excellentes choses...( rire )



Colin, qui s'occupe des paroles et quels les thèmes abordés?

C'est Julien généralement qui s'occupe des paroles, avec des thèmes comme les fêtes très arrosées entre potes, les filles, les gueules de bois, les journées de boulot..Il y a un morceau qui s'intitule, hyper drunk and roll, ça veut tout dire !
Mais on veut pas faire passer des messages, le plus important pour nous c'est véritablement de s'amuser.



Renaud, quels sont tes sentiments lorsque tu es sur scène ?

Au début c'était devant les copains et j'étais malgré tout stressé, mais plus les concerts se multipliaient et plus je m'y habituais.
C'est souvent la première chanson qui est parfois difficile mais dès que l'on voit le public mordre à ce que l'on fait alors ça change tout, c'est véritablement une poussée d'adrénaline.
On s'amuse alors comme le public, et parfois un concert de plus d'une heure peut paraitre très court, tellement l'intensité est forte.
Puis les concerts sont différents par leurs intensités ou par le public qui s'y trouve. D'ailleurs on a joué parfois devant trois tondus et malgré tout c'était le pied, tout dépend en fait du public, et de la région où l'on se trouve.
Je profite d'ailleurs pour faire un appel pour jouer en Flandre, en Hollande, bref partout..On est OPEN!



Pour un jeune groupe comme le vôtre quels sont les moyens pour vous faire connaitre ?

Le bouche à oreille par rapport à nos concerts, c'est l'ambiance qui s'y trouve qui fera parler de nous, parallèlement à ça, il y a notre site internet que je tiens à jour régulièrement, que ce soit pour des infos et des dates de concerts.
On a fait quelques interviews radio, puis celle d'aujourd'hui qui est particulièrement ciblée et qui est aussi essentiel pour continuer notre marge de progression.
Mais on aime aussi jouer dans des endroits mythiques de la région liégeoise comme le Spirit Of 66 ou retourner au Gambrinus qui s'affirme comme une salle incontournable dans le rockabilly, la zone nous tenterait beaucoup.



Pourquoi à votre avis, il est difficile de faire venir du public à des concerts ?

Je pense que les médias comme la tv ne donnent plus de visibilté à des musiques dites alternatives. D'ailleurs la tv donne une mauvaise image de la musique en la sclérosant dans un seul style.
Néanmoins, je dois dire que lorsque des jeunes se retrouvent à un de nos concerts, ils en repartent souvent ravis. Car justement l'ambiance, et le côté festif si trouvent.
Je suis convaincu qu'on est d'ailleurs sur la bonne voie pour faire bouger les choses. Faut voir les festivals en Belgique qui sont souvent complets et qui ont en plus une excellente réputation. Bref ça bouge..et c'est tant mieux!



Pour revenir à vous et à vos projets, j'ai été étonné de votre initiative d'inviter des gens pour l'enregistrement de votre premier album, peux tu nous en dire plus ?

Au départ on ne souhaitait pas faire une démo mais un album, et on a commencé à se renseigner pour un studio.
Suite à notre investigation on a trouvé le studio SoS Recording à Ans près de Liège.
Le studio nous a d'ailleurs proposé une visite pour se familiariser à ce type d'évènement. Notre première réaction fût la stupéfaction de voir autant de professionnalisme, et de voir la qualité du matériel mis à notre disposition.
Le propriétaire nous proposa le concept d'enregistrer nos morceaux l'après-midi et de faire un concert le soir avec du public. Je précise que le but de faire venir des gens c'est de sentir l'énergie pour maximiser au mieux l'enregistrement.
Cette idée nous a vraiment enchanté et on a signé !
Après cette journée épuisante, on était convaincu et ravi que cette propostion était un excellent choix!
Je vais d'ailleurs vous passer tous les détails techniques mais c'est incroyable ce que l'on peut faire en studio, on a beaucoup appris lors de ce week-end.



Justement, lorsque vous êtes arrivé chez SOS Recording, que s'est-il passé?

Il a fallut monter le matos le jour avant, un peu comme un concert normal, sauf que les amplis étaient placés dans d'autres pièces.
Le lendemain, on s'est vraiment rendu compte du travail à effectuer, que ce soit pour replacer des micros ou de câbler...
On a du faire des essais de tous les instruments pour voir ce que ça donnaient. Marc Maghin, le boss du studio, nous conseillait, tout en tant nous laissant libre de nos choix.
Simplement, on lui suggerait ce que l'on souhaitait comme son, et il nous trouvait ça avec un simple rêglage, lorsque je dis simple c'était de l'ironie car c'est vachement compliqué.
On a commencé à jouer avec des oreillettes, (il faut d'ailleurs s'y habituer), mais ce fût le début de l'enregistrement et qui finira vers 18h30.
Puis on a eu une centaine de personnes venant de partout de Liège, Charleroi, Bruxelles, ce qui nous a agréablement surpris.
Les gens étaient vraiment attentifs au fonctionnement du studio, et au son développé qui est vraiment différent et si particulier.
Après une visite était organisée, avec une explication poussée du déroulement de l'enregistrement.
Et croyez moi il y a dire, pour vous parler juste d'un point, si un solo de guitare foire et bien on l'enlève simplement et on le refait pour arriver à un résultat qui nous convienne.
Lorsque les voix seront enregistrées, il restera le mixage et de rééquilibrer le volume. Un vrai travail d'horloger !
Pour l'habillage on a fait appel à Calypso tattoo, qui est d'ailleurs le tatoueur attitré de Julien.
On lui a demandé ce que l'on souhaitait,et on attend impatiemment le projet, mais il sent très bien ce que l'on veut.
On a également fait pas mal de démarches administratives, notamment à la sabam puisque'il y a des reprises, c'est un côté assez long et fastidieux.
Après le pressage, on finalise alors la conception du cd, par la mise en place de la pochette,et pour finir il faut placer le cellophane, et là les choses sérieuses commencent..



http://www.myspace.com/thelastrow














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