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Le nouveau squat de la rue Hocheporte nous ouvre ses portes..

Interview de Joe...


Dimanche 6 juin 2010

Ils occupent un bâtiment appartenant à la ville de Liège et situé au no 8 de la rue Hocheporte. Visiblement inoccupé, abandonné depuis un certain temps, alors ils ont décidé d'en faire un lieu d’activités culturelles et politiques ouvert sur le quartier. Joe m'a ouvert la porte pour m'expliquer avec insistance et détermination son envie de proposer autre chose et de créer un lieu convivial dans un quartier qui est rarement mis à l'honneur.

Place à lui...




Salut Joe, vous venez de prendre place dans une maison du quartier Hocheporte à Liège, pourquoi avoir choisi cette maison et dans quel but ?


D'abord il y a des petits secrets de procédure que nous ne divulguerons pas. Mais premièrement lorsqu'on repert une habitation, nous nous assurons qu'elle soit vivable.
Un des paramètres important c'est qu'elle corresponde à ce que l'on veut y faire dans le future.
Puis il faut savoir que le groupe qui occupe les lieux, s'est formé deux mois auparavant et nous souhaitions occuppé un bâtiment de la ville.
Cette envie était largement réfléchie et délibérée, car au moment de l'époque de la Chauve Souris (autre centre social autogéré), nous avions négocié avec W.Demeyer pour trouver une solution suite à notre expulsion. Mais dans les mois qui suivèrent cette expulsion, force est de constater que rien ne se passait, d'où l'idée de relancer le débat en occupant un bâtiment de la ville.

Joe, dans votre communiqué, vous parlez d'un squat politique, alors quelle la différence avec un squat classique ?


Des squats normaux, je sais pas si ça existe, mais je pense qu'il y a plusieurs nécessités.
Pour te donner un exemple il y a des squats qui sont occupés par des gens qui sont dans une précarité et n'ont pas les moyens de se payer un loyer.
Puis il y a les squats d'habitation et d'activités, c'est un peu comme le premier cas mais en plus il y a des activités politique et culturelles, c'est clairement la majorité des squats punk.
Puis il y a les squats qui viennent d'une mouvance espagnole ou italienne, qui là s'appellent, centre social autogéré, et dans ce cas c'est pour y faire des activités mais pas pour y habiter.
Ce cas c'est celui qu'on a choisi.

Certaines personnes me demandent pourquoi vous ne faites pas des demandes pour occuper des locaux vides au lieu de choisir le chemin des squats ?

Ben, écoute les 2,3 anecdotes à ce sujet là c'est qu'il faut savoir que des associations qui font des demandes à la ville il y en a plein, et ça dure des années et en général ça n'aboutit presque jamais sauf si tu as des entrées à l'hôtel de Ville.
Ce qui est assez drôle c'est que l'on a discuté avec des voisins qui étaient assez satisait de nous voir arriver, et qui nous ont dit qu'ils avaient fait des demandes à la ville pour occuper le bâtiment pour y organiser des activités, et on leur a toujours refusé. Donc même si il y a un côté culotté et illégal, on considère que si un bâtiment est vide depuis de nombreuses années et qu'en plus il ne sert à personnes, alors nous on pense que l'on fait aucun tort en l'occupant.

Finalement quelle est la recette idéale, pour une meilleur qualité de vie dans les quartiers défavorisés ?

Je pense que ça se passe à plusieurs niveaux, nous on travaille au notre en retissant du lien social, non seulement dans le quartier, mais on a en plus une vision plus large en laissant s'exprimer une certainne sous culture.
Ce qui est important c'est la gratuité, à partir du moment où l'on paie pas de loyer on pousse cette gratuité jusqu'au bout sauf pour les boissons alcoolisées car on estime que ces boissons ne sont pas un besoin premier.
Concrètement les gens donnent ce qu'ils ont en poche et si ils n'ont rien, ils ne donnent rien..
Les bouffs populaires que l'on organise sont à prix libre, maintenant je pense pas que ça rêglera les problèmes du quartier mais ça ammènera de la convivialité.
Puis ça donnera peut-être l'idée de développé l'idée d'auto gestion et d'autonomie.
On veut montrer aux gens qu'il ne faut pas attendre des réponses des différents pouvoirs politiques mais d'agir en s'auto-organisant.



Sinon qu'allez vous proposer d'autres ?

On proposera aux gens qui ne sont pas dans des milieux activistes politiques des activités culturelles différentes, alternatives à des prix modiques.
Là il va avoir un ciné club, dans le but de montrer des documentaires et des films à des prix modiques.
Il y a aussi le concept, Copyraiot qui consiste à copier les films actuels et de les diffuser à des prix dérisoires.
On va ouvrir un atelier vélos qui va démarrer incessament sous peu...
On a un magasin à prix libre, càd un magasin de vêtements, d'ailleurs si t'as trop de vêtements tu peux en ammener et si tu en as trop peu tu peux venir en chercher.
Dans les projets qui se mettent en place, il y aura un 'écrivain publique, donc les gens pourront venir écrire gratuitement leurs courriers.
Il y a des gens hors quartier qui sont venus nous rendre visitent et de nous proposer des projets, on a également l'envie d'organiser des activités pour les enfants.
Sinon ce lieu a été ouvert par 4 collectifs, certains étaient actifs dans la chauve souris, et comme nous avons été expulsé, on souhaitait se réapproprier un quartier général.
Dans ces collectifs il y a un groupe qui s'appelle cafeZ qui promouvoit la propagande zapatiste et pour les soutenir, on achète du café directement aux coopératives zapatistes, ce café on le torréfiera et on le vendra ici.
Puis il y a le groupe Thomas zankara, c'est un groupe dans la tendance altermondialiste et tiermondiste, il travaille entre autre à la dette des pays du tiermonde.
Puis il y a les sambas activites, eux cherchaient un lieu de répèt, et eux s'appellent "rythme en résistance" , ça fait partie d'un réseau international de samba. Ils font de la musique pendant les actions directes ou les manifestations.
Le 4ème c'est un groupe qui se nomme Blablaexpress, qui a tenté de réduire la facture numérique, donc c'est de mettre des ordinateurs avec des connections internet gratuitement.
Là on a le projet de mettre un émetteur pour innonder le quartier et de permettre aux gens de se connecter gratuitement.

Joe, tu as toujours été très actif dans des collectifs, alors comment es tu tombé là dedans et avec quelle motivation ?

Oh c'est une vielle histoire, lorsque j'étais plus jeune, entre 16 et 18 ans je trainais dans les milieux d'extrème gauche classique. Et je faisais ma critique de la société capitaliste grâce à ces braves gens.
Puis j'ai glissé pour des choses plus libertaires, en gardant la même idéologie mais en se détournant des structures de partis et de l'idée que l'on puisse changer la société en allant au pouvoir.
En faite la mouvance alter mondialiste non global, je suis tombé dedans en allant à Gènes en 2001.
Là j'ai découvert comment s'organisait des groupes autonomes en réseaux internationals c'est là que j'ai fait mes classes.
Depuis on a occupé pas mal de bâtiments, et on a organisé des parades, puis on a appris là bas une autre façon de manifester et de faire des actions directes plus festives, carnavalesques comme les Pink Blocs.
Puis avec d'autres j'organisais des parades des travailleurs précaires, ça a d'ailleurs bien fonctionné.
Voilà en gros mon parcours, et pour faire la boucle, le premier centre que l'on a organisé correspond à la période où les zappatistes ont pris le pouvoir du chiapas, avant de se faire ramasser par l'armée.
Ce qui a plus d'ailleurs à beaucoup de gens dans ce mouvement zappatiste, c'est que c'était différent du mouvement gauchiste en général, les zapatistes ne voulaient pas prendre le pouvoir mais de libérer des territoires et de les gérer de façon autonome. Puis une des particularités est qu'ils utilisaient l'humour et la poésie dans leurs discours.

Quel est le lien entre un squat politique et le mouvement punk ?

Il est encore fort même si je ne suis plus trop la mouvance punk.
Mais il est clair qu'à l'époque connaisant certains groupes punk liègeois, avaient l'opportunité de faire des tournées rien que dans des squats.
Même si nous a tendance à ouvrir des centres sociaux, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, on a remarqué lorsque nous consultions nos mails que l'on était fortement sollicité par des groupes pour venir jouer. Il y a un lien naturel même si je sais pas te le conceptualiser, un squat c'est rebel comme les punks..

Comment se passent les rapports avec les proprios et la police ?

Si tu occupes un bâtiment privé, tu as une pallette de proprios qui vont du plus gentil au plus méchant.
Il y a quelques années on occupait un bâtiment que l'on pensait appartenir à la ville, car il y a vait des panneaux qui stipulaient ça, mais en faite le bâtiment avait été racheté par une société immobilière flamande, et là en 24H on était dehors.
Tu as parfois des procédures judicières qui peuvent prendre 1 an, comme à la Chauve Souris et si le juge estime qu'il n'y a pas d'urgence, ou alors tu peux demander une procédure en référé et si tu as de bons arguments et le bras long, là tu risques de voir arriver le huissier qui te signifie que tu as 24H pour partir.
Pour la chauve souris, on avait un bon avocat et ça a trainé finalement 1an et 1/2. Une période d'activité comme celle là, et même si on s'était attaché au lieu, c'est déjà pas mal.
Ici on est plus optimiste, vu qu'on avait entamé de bonnes négociations avec les autorités et en sachant qu'il n'y a pas de projets pour ce bâtiment, on se dit chiche...pourquoi pas ?
Ce que l'on cherche vraiment c'est un bail précaire, et de pouvoir rester quelques années, y a des centres sociaux qui durent 10 ans.
De toute façon il ne faut pas oublier le fait que l'on peut être explusé, mais lors de notre arrivée on fait comme si on allait rester pour ne longue période, en remettant l'électricité, en nettoyant, bref c'est de redonner vie au bâtiment.
Mais le rêve d'une société meilleur est vouée à l'échec, je pense que c'est quelque chose de viscéral.
Mais à l'intérieur de nous même on se dit que l'on a raison de se révolter et personnellement je ne pourrais malgré ma vie presque normal,et malgré mon travail, arrêter tout activisme politique.
Puis pour revenir à la réaction de la police, il y a deux façons d'agir, la première c'est de rentrer discrètement et de se domicilier à la commune, et une fois que tout est bien sécurisé, alors on se met au grand jour.
C'est d'ailleurs ce que l'on a fait avec la Chauve souris, pour finalement faire une fête de quartier et de rammener du monde.
Mais là, les flics ont débarqués suite à un appel téléphonique, et on était une quinzaine à l'intérieur, et les rambos pensaient que c'était un cambriolage.
Mais on a discuté de la fenêtre avec eux, et tu leurs rappelles la loi sur la vie privée et que l'on ne peut rentrer chez les gens comme ça!
Tu leurs présentes ton model b que l'on t'a fournit à la commune.
Et les rambos sont alors un peu décontenancés, et ils appellent un gradé, c'est à ce moment là que la négociation commence.
Le gradé veut généralement rentré pour voir si tout va bien, mais en général on refuse, et ça se termine comme ça.
Ici ce qui s'est passé c'est que l'on est arrivé en fanfare avec un balet sous le bras, et les flics lorsqu'ils voient qu'il y a une fête, là ils se la ramènent pas.
On leur explique de toute façon que c'est une action politique et on leurs explique aussi que l'on a besoin de locaux.
Ici, ils ont plus ou moins accepté, le gradé a demandé pour rentrer à l'intérieur et on a poliment refusé, il nous a menacé mais ce n'a pas marché.
Depuis on a eu la visite de gens qui sont responsables de la sécurité des bâtiments avec des policiers, ça s'est passé un peu houleusement puisqu'ils ont sortis le pied de biche et on s'est dit qu'ils n'allaient pas nous casser notre porte, alors on les a fait rentrer, et ils nous ont affirmé qu'il y a avait rien de dangereux dans la maison, et rien ne justifie que l'on doit partir rapidement.
J'espère d'ailleurs qu'ils diront ça au bourgmestre Demeyer.
Avec lui on a d'ailleurs eu un contact téléphonique, et il nous a dit qu'il attendait le rapport de police avant de reprendre contact avec nous.
Il a sûrement déjà eu le rapport de police, et il a peut-être pensé que le rapport n'était pas assez conséquent vu que les flics ne sont pas rentré à l'intérieur.
Voilà notre bourgmestre à déclarer dans la presse qu'il y avait pas d'urgence et puis on est en période d'élection.
On imagine qu’on le reverra après les élections, de toute façon nous on attend de ses nouvelles.



Pourquoi refusé l'entrée à la police, ne serait ce pas plus simple de leur montrer qu'il n'y a rien de mal ?

Encore une fois je vais pas rentrer dans les détails et dans les secrets de fabrication, mais brièvement on sait que lorsqu'on les fait rentrer, ils vont constater plusieurs choses, le nombre de personnes, les entrées et de surtout chercher les problèmes liés à l'insalubrité....et c'est pour ça que l'on évite que les forces de l'ordre rentrent. Pour les huissiers on évite qu'ils rentrent pour constater les lieux, car ils ont besoin de ça pour introduire des actions en référé.
Je ne dis pas qu'un flic est un ennemi par principe, mais dans le cadre d'une occupation ce n'est pas possible, lorsque des ouvriers occupent leurs usines, ils ne font pas rentrer les flics pour qu'ils constatent ce qui s'y passent...
Ce sont les rêgles du jeu, puis on a rien a caché, on a pas de bombes ou de cocktail molotov dans le bâtiment !

Comment on réagit les gens du quartier ?

En gros, ça se passe très bien, les gens sont venus discuter avec nous et je pense que l'on va travailler avec eux, par contre ceux qui ne t'aiment pas, tu les vois pas, ils ne viennent pas spontanément sonné à ta porte.
Mais pour revenir aux gens du quartier, on nous ammené du mobilier des trucs à manger c'était vraiment sympa.
On sait qu'il y a des gens qui nous aiment pas dans le quartier, mais on va garder ça pour nous puisqu'on apprend les infos au compte goûte, mais dans le milieu associatif, certains voient un centre social comme un concurrent.
Nous le but est de collaborer et je vois pas pourquoi ils ont peur, peut-être pour leurs subsides.
Puis le squat fait peur, on a toujours l'impression que l'on va faire de grosses fêtes avec des punks partout...

Comprends tu parfois que par rapport au grand public, vos actions passent parfois mal ?

On vit dans un monde ou tout est basé sur la propriété privée, alors c'est compliqué évidemment de faire évoluer ce préjugé.
C'est évident que lorsque tu habites un bâtiment la propriété privée doit être respectée et on est clair là dessus.
Pour l'anecdote le proprio de la chauve souris nous avait lancé comme phrase " imaginez vous, si un jour vous rentrez chez vous et que je suis installé dans votre salon vous ne serez pas content " ! Mais on lui a répondu que ça n'a rien à voir puisque lui n'y vit pas et que le bâtiment était à l'abandon et ne servait plus à rien.
D'une part y a un côté culoté que les personnes n'osent pas faire, vu qu'on est dans une société basé sur l'obéissance et on a été éduqué comme ça, et
puis y a des jaloux qui aimeraient avoir des bâtiments comme ça mais ils n'osent pas, et alors ils disent qu'on est des terroristes ou des délinquants...ça a été entendu !
Puis tu as les gens du milieu qu'on essaie de touché en leur expliquant que oui on fonctionne bizarrement mais on est normaux et conviviaux.
Mais en général le squat souffre de l'image du punk, de la toxicomanie, et des sans papiers, donc on explique que l'on a décidé de reprendre nos vies en mains et de ne pas attendre que l'on nous donne des choses.

Joe, quels sont tes plus grands coups de gueule ?

Euh par rapport à l'actualité, je dirais ce qui se passe en Palestine, dans les mers internationales, non loin de Gaza.
Et que le mouvement palestinien fait partie des combats et des revendications des mouvements dont on fait partie.
Puis en général tout ce qui est lié à l'auto détermination des peuples, comme les peuples du Chiapas et de Palestine.
Ce qui s'est passé dernièrement est tout bonnement incroyable et que l'on est fasse à un pays qui agit en toute impunité.
Si ça se serait passé en Israel, il y aurait déjà eu des casques bleus...

Et par rapport à la Belgique et sa montée de l'extrème droite particulièrement en Flandre ?

Il y a une certaine droite en Flandre comme la NVA qui je ne sais pas si elle est fondamentalement raciste, mais qui est séparatiste .
Personnellement j'ai des contacts en Flandre, en France en Hollande et en Allemagne avec des groupes activistes et finalement que la Flandre ne fasse pas partie du même pays, n'a pas beaucoup d'importance pour nous.
Je me sens liégeois avant tout, wallon éventuellement, puis la Belgique...,euh on aurait une bonne équipe de foot mais c'est pas le cas. Puis je n'ai jamais eu d'identité national, ce serait plus des liens avec des sous identités liées à une ville, ou une région.
Alors une Wallonie avec plus d'autonomie, pourquoi pas, on s'en prendrait moins sur la gueule! Le ministère de l'intérieur sera toujours dirigé par des flamands et visiblement les flamands votent à droite.
Alors oui, pourquoi pas plus d'autonomie.., on sera peut-être un peu plus pauvre mais on sera plus tranquille.
Et BHV, et bien c'est des nationalistes flamands qui s'engueulent avec la grande bourgeoisie francophone de Bruxelles, alors qu'ils se débrouillent.



Qu'attends tu de la ville de Liège ?

La légalisation des squats, la possibilité de faire du camping sauvage, qu'on ouvre l'aéroport de Bierset pour tous les sans papiers de la planète, on commencerait par ces quelques petites mesures...ce serait déjà pas mal, en tout cas la ville serait encore plus vivante.
Sinon je dirais que l'on vit dans une ville qui permet une certaine activité politique radical par rapport à d'autres villes surtout en France et à Bruxelles où cela est moins possible, par exemple ici on fait des parades sans autorisation alors qu’ à Bruxelles ce serait vraiment impossible. Je dois dire qu' on a un pouvoir local assez tolérant, il faut le reconnaitre.
On vit dans une bonne, vieille ville social-démocrate.

Ne penses tu pas que parfois c'est découragant de devoir recommencer, suite aux expulsions ?

Ecoute, y a un bon vieux dicton de squatteurs qui dit : Une expulsion=dix nouvelles occupations, alors depuis l'expulsion de la Chauve Souris, il y adéjà trois nouveaux lieux qui ont ouvert, donc il y en a encore 7 qui doivent arriver !
Et puis si on se fait expulser, et que ce n'est pas mon groupe qui s'en occupe et ben y aura d'autres personnes qui le feront.
Ca fait partie du paysage politique occidental de capitaliste dégénéré dans lequel on vit.
Alors oui c'est un éternel recommencement, mais c'est comme un déménagement, je viens d'ailleurs de quitter mon appart pour un nouveau, lorsqu'on a quitté la chauve souris j'étais vraiment très triste et maintenant je suis très content d'être ici et on y est même mieux. Et on se dira la même chose du prochain bâtiment...Hasta la vista !

Avez vous des appels à lancer ?

J'en ai deux, tous les derniers vendredi du mois a 17H30, esplanade St Léonard à Liège, on donne rendez vous à tous les cyclistes qui souhaitent se réapproprier la ville et d'avoir une plus grande place dans la cité. Là ça marche bien, puisqu'on est une cinquantaine et que ça fout une belle pagaille, mais c'est agréable de rouler ensemble car ce n'est pas toujours évident en ville.
Le 19 juin à 20H30 ici au centre social, avec le groupe cafez on organise une conférence sur le commerce équitable, car on a des choses à dire par rapport à ça, car il y a des gens qui ont l'air de dire que ça résoudrait l'explotation de l'homme par l'homme, nous on pense que c'est plus compliqué que ça.
Sinon on cherche des grandes casseroles et du mobilier de bureau, c'est ce qui nous manque le plus. Si vous en avez…

Et si des gens sont interressés par ce que vous faites ?

Et bien qu'ils passent venir dire bonjour, ça me parait plus facile pour dire discuter et on fera visiter le bâtiment et on expliquera le projet et au sinon pour présenter des nouveaux projets, il faut venir à l'assemblée général qui se déroule un jeudi sur deux.
Les informations seront d'ailleurs communiquées sur le site.
Mais je tiens à dire puisque je m'adresse à un site de musique alternative, que pour l'instant on fait pas de concerts car nous sommes en négociation et que nous n'avons pas spécialement d'espace insonorisé. Mais pour ce qui est des projets, des ateliers, ils sont les bienvenus .


http://csoa.blablaxpress.org/

tél : 0492 694 965



Voilà d'ailleurs les informations que Joe m'a donné pour la prochaine activité qui sera organisée sur le thème du commerce équitable..

Le groupe CafeZ vous invite à une journée de discussion sur le
« commerce équitable » qui aura lieu samedi 19 juin 2010, à la Casa Nicaragua, 23, rue Pierreuse à partir de 10h30, et au CSOA, 8, rue Hocheporte, à Liège à partir de 19h30.

Nous avons invité Christian JACQUIAU, auteur des Coulisses du commerce équitable, et Michel BESSON, fondateur d’Andines et du projet Minga, en tant que conférenciers, mais aussi comme personnes ressources dans les tables de discussion. D’autres intervenants directement concernés seront aussi présents : producteurs locaux, membres des GACs et de diverses
associations de la région liégeoise (Identités amérindiennes, Les Amis de la terre, La Casa Nicaragua, Café Chorti et d’autres en attente de
confirmation).

Programme : A la Casa Nicaragua

10 h 30 : Café de bienvenue.

11 h : Table 1 - Le commerce équitable : modes de fonctionnement et contradictions

13 h : Pause repas.

14 h 30 : Table 2 - Relations avec nos producteurs locaux

16 h 30 : Pause café.

17 h : Table 3 - Remises en question du système capitaliste


au CSOA : ( centre social autogére )

19 h 30 : Repas convivial.

20 h 30 : Conférence/débat, avec Christian Jacquiau et Michel Besson :
« Le commerce équitable, nouveau bizness ou laboratoire
d'expérimentation ? »

Voilà déjà une possibilité de faire connaissance...






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