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Snoop Doggy Dish, Walt Dishley ou Dish de San Fransisco...?

Bref on en a chopé un, lui c'est Dish, tout simplement...


Mercredi 8 septembre 2010

Sacré personnage ce Dish,...,entre walt dishley ou snoop doggy dish, ou Dish de San Fransisco à Helsinki, il va falloir vous y retrouver...
Mais ce Dish a plus d'un crayon dans son sac, acteur liégeois, wallon, belge (euh ça existe toujours)?, européen, ou mondial, de la scène underground...
Dish nous envoie en pleine figure ses dopants visuels, qui vous ne vous laisseront pas de marbre...
Voici l'interview d'un mec finalement pas comme les autres...


Place à toi Dude !:-)



1) Salut Dish, tu es déjà bien connu dans le milieu mais peux tu te présenter aux lecteurs de Shoot Me Again ?

Tout le monde à part ma vieille maman m’appelle Dish de San Francisco à Helsinki. Je suis un punk rocker de 39 ans et je suis dessinateur /illustrateur. Je bosse depuis vingt ans principalement pour des groupes rock/punk/hardcore. Je crée des posters, des pochettes vinyls et cd’s, des designs pour T-shirts, des logos, des comics, et des designs pour tattoo. Je signe uniquement LL Cool Dish (pour Ladies Love Cool Dish) depuis que je travaille via internet et qu’un pote m’a ouvert une page MySpace ainsi qu’une boîte mail il y a quelques années parce qu’il fallait choisir un nom unique pour que les gens puissent avoir accès à mes travaux via un moteur de recherche (si j’ai bien tout compris). Avant cela j’avais coutume de changer de signature pour chaque affiche de concert que je dessinais au gré de l’inspiration et de l’humeur du moment. Cactus Dish, Dish Almighty, Snoop Doggy Dish, El Dishno, Walt Dishley, …Yen a eu une chiée. J’ai toujours dessiné aussi loin que je me souvienne mais j’ai commencé à sérieusement foutre la merde au début des années quatre-vingt dix lorsque nous avons monté le collectif Zombie Creeping Flesh avec quelques potes afin d’organiser nos propre concerts rock’n’roll/Punk/Garage à La Zone histoire de créer une alternative cool au dictat du punk hardcore politically correct qui sclérosait la scène à l’époque. « La scène » comme il était de bon ton de l’appeler était devenue étriquée, régie par des règles et des codes qui étouffaient dans l’oeuf le fun et la créativité. Ç’était horrible ! Chiant comme la mort ! Et le tout accompagné d’une iconographie sinistre et baclée. A chier par terre. Le plan ç’était « bring back the fun ! ». Ç’est naturellement moi qui ai pris en charge la réalisation des posters pour les concerts. Un zeste de burlesque, un brin de Grand Guignol, un chouia de surréalisme, une louche de SF façon années cinquante mâtinée de comix ricains et d’imagerie SM, une pincée de second dégré, puis un poil de provoc’ pour faire chier les cons…Je t’ai mixé tout ça et j’ai obtenu un résultat plutôt plaisant et qui tranchait avec ce que l’on avait l’habitude de voir dans ce domaine. La plupart des gens ont kiffé à part une poignée de pisse-vinaigre coincé du cul, d’aspirants censeurs, et d’intellectuels de comptoir qui considéraient comme un attentat sexiste le fait de dessiner une femme en guêpière brandissant un cœur humain sanguinolant au milieu d’un marécage infesté d’alligators et de coupeur de têtes ou une Miss Hulk ravageant de ses rayons gamma une cité tentaculaire. Crevards ! Anyway, l’aventure à duré près de huit ans. Mes posters affichés dans toutes la ville ! Ça paraissait être la consécration ! Peu après à la demande de Manny Montana, j’ai commencé à bosser pour Teenage Head Productions, une agence de booking de Kortrijk. Le taf consistait à dessiner des affiches noir et blanc pour les tournées européennes de groupes ricains pour la plupart. J’ai donc pu faire des affiches diffusées dans toutes l’Europe pour des groupes comme American Heartbreak, Adam West, Deadbolt, King Khan (avant qu’il ne soit à la mode chez les branchouilles), The 1’s, Jerky Turkey, Sit’N’Spin, The Lullabies,…J’ai reçu pas mal de feed back de l’étranger et j’ai commencé à choper des commandes pour des pochettes de LP’s et de CD’s ainsi que pour des affiches de concerts et de festivals principalement aux Etats-Unis. J’ai fais récemment couler l’encre pour les labels Zodiac Killer (Michigan), Black Lung Records (Kentucky), et Scarey Records (Milan). J’ai eu également l’insigne honneur de travailler pour mes héros d’Antiseen et The Hookers et dans un registre moins enragé pour Jacques Duvall et Lio (Merci Freaksville Records et Miam Monster Miam). Allan King de Hellstomper à également placé des illustrations à moi dans le magazine US Carbon 14 édité par Steel Cage Records. Je passe également pas mal de temps à créer des designs pour tattoos. Y a pas mal de demande à ce niveau actuellement et lorsqu’ils paraissent, je place des comics dans différents fanzines de BD dont Détruitu (Liège) et Kontagion (Paris). Ici, je viens de terminer une pochette pour la compilation DRINK, FIGHT, FUCK Vol.4 qui est un album tribute à GG Allin édité par Zodiac Killer Records sur lequel on retrouvera les Dwarves, Supersuckers, et Antiseen entre autres. J’ai également terminé le design du digipack pour le prochain CD de Ramon Zarate
Ramon Zarate


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qui est une vrai boucherie. Le meilleur groupe liégeois depuis Hiatus
Hiatus


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! Voilà pour le survol général, pour en voir plus checkez ma page MySpace ou allez sur Gigposters.com…



2)Peux tu me reparler de la période lorsque tu étais membre des Randy Rashers ?

Les Randy Rashers
Randy Rashers
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n’étaient pas un groupe. Même pas un cirque. C’ était un zoo ! J’avais auparavant chanté entre 91 et 98 dans Grindfeast qui est devenu plus tard Chaos Bastards, groupe crust de base « à la Disorder » dont j’étais membre fondateur avec mes potes Dech et Mitch The Bitch, puis dans Buzzsaw avec d’ex-membres des Karma Kids avant de rejoindre les Randy Rashers à l’invitation de Porno Jo. J’ai joué avec eux en concert pour la première fois après quatre répétitions à un festival à Groningen en 99. Le groupe se composait de Mitch The Bitch aux fûts, Porno Jo et Barlos Santana aux guitares, The Seed Of Desolation à la basse, et ma gueule au mic. C’était une période vachement bordélique…pleins de merdes sentimentales…des alcools forts et des drogues dures…un boucan d’enfer. On jouait à poil, on balançait de la bouffe à la face du publique…on jouait raides défoncés et on ne quittait jamais une place sans que l’un ou l’autre se soit tapé la gonzesse de l’organisateur. Le programme c’était foutre le souk et faire un max de boucan. Pas mal de gens nous on maudit. A l’occasion d’un concert à Paris dans un café appelé le Saphir 21situé si je ne me trompe dans le 20ème arrondissement, nous partagions l’affiche avec nos amis de Gaz Devil et un groupe appelé Lobster Killed Me (Homard m’a tué !) qui comprenait la section rythmique de La Fraction. Le bar était bondé et un groupe chinois était annoncé en tête d’affiche. Les mecs se pointent. Bardés de clous, hérissés de spikes, le look punk & disorderly en plein. Mon pote Birdy m’avait refilé un flingue en plastique qui ressemblait à s’y méprendre à un vrai. Je sors de la foule en leur braquant le flingue en pleine poire et je leur dis que c’est nous, les Randy Rashers qui sommes tête d’affiche et qu’ils doivent déguerpir vite fait. Tout ça en gueulant « motherfucker » tous les deux mots. Faut dire que j’étais ivre mort à tout ce qui passait. Les gars ont VRAIMENT foutu le camp bien que j’aie essayé de leur expliqué que je déconnais. Maintenant à cause de mois, on doit croire en Chine que les concerts punk à Paris, c’est Compton ! Hahaha ! Des anecdotes comme ça, c’était tous les week-end ! On s’est conduit comme de vrais chimpanzés au Magasin 4 lors d’un concert avec les Hatepinks et les Aggravations et on à joué comme des merdes avant d’aller casser les burnes à Jacques Depierpont…C’était le concept : Fuck Shit Up ! Même certains squatteurs à Berlin ont trouvé notre crétinerie outrageante. On était très influencés par les Dwarves, Antiseen, les Murder Junkies et on jouait notre playlist d’une traite sans même un one, two, three, four entre les morceaux, à la Zeke. Ça tenait la route la plupart du temps. On a même été congratulés par les mecs de Nine Pound Hammer dans lequel joue Blaine de Nashville Pussy. C’ était le pied mais au bout d’un temps, ça a tourné en rond et lorsqu’il c’est agit d’évoluer vers quelque chose de plus construit musicalement et de plus sobre scéniquement, certains membres du groupe qui étaient plus interessés par les excès et l’exhibitionnisme ont foutu la merde et le soufflé s’est cassé la gueule. Si vous voulez un aperçu du bordel, vous tapez « Randy Rashers » dans Google et vous devriez tombé sur des photos explicites. Je suis actuellement en train d’élaborer un nouveau projet à la New York Dolls/Heartbreakers avec Phil Kill, Nikkko, et Barlos Santana. Nous sommes à la recherche d’un batteur. Avis à la populacion…



3)Ca fait un bail que tu dessines, peux tu nous parler de ton style ?

Mon style ? Bigre…Pour faire bref, je dirais qu’il a mûri et évolué au fur et à mesure des découvertes et influences que j’ai rencontrées aux cours de ma vie. Depuis les bandes dessinées de Franquin, de Stan Lee et Jack Kirby puis de Comès (les noirs et blancs !!!), de Tardi, et Hugo Pratt jusqu’ à la révélation que furent les premiers dessins animés japonais comme Goldorak et Albator en passant par Yann et Conrad qui me firent basculer définitivement du côté obscur et qui me poussèrent à esquisser mon premier croquis de ce que nous appelons dans notre jargon technique, une femme à poil. J’adore également les affiches de cinoche de SF pourrie des 50’s/60’s avec leurs super lettrages, les dessins SM d’Eric Stanton, les délires de Mattioli (Squeak The Mouse, chef d’œuvre absolu). Je vénère des artistes aussi différents que Simon Bisley, Egon Schiele, Yves Chaland,Alfons Mucha, Gil Elvgren, Jérôme Bosch…Je kiffe par dessus tout l’esthétique des films de zombies, du Nosferatu de Murnau comme celui d’Erzog, de Texas Chainsaw Massacre…J’ ai forgé mon style en intégrant beaucoup de ces influences en passant tout à la moulinette de l’humour noir. Le résultat est un style assez trash, un peu comme les Cramps l’ont fait pour la musique. J’aime faire se télescoper des éléments disparates, provoquer un choc visuel…Et SURTOUT éviter le bon goût qui est le pire ennemi de l’art comme l’écrivait Marcel Duchamp. Et puis le sérieux aussi est un truc que je conspue…



4) Quels sont les thèmes que tu aimes particulièrement aborder ? Le gore, le sex, les deux ?

Je travaille principalement à la commande et la plupart des groupes ont déjà une esthétique établie ou ont déjà un projet en tête donc je fais avec. Même chose lorsque quelqu’un me commande un dessin pour un tattoo. Je n’ai en général pas de thème de prédilection. L’horreur et le sexe sont évidemment des thèmes pratiques à aborder car ils peuvent se décliner pour ainsi dire à l’infini et que ça plait en général à beaucoup de gens tout en emmerdant les bien-pensants ce qui est toujours un plaisir sain et d’utilité publique. Sinon c’est dans l’absurde que je m’éclate le plus. J’ai dessiné des affiches pour des spectacles de rue et d’animation pour les enfants et je me suis plus éclaté qu’en torchant des crobards pour certains concerts punks. J ai dessiné pour une affiche d’un spectacle de catch, pour des pièces de théatre forum. J’ai fait des dessins de presses…A chaque fois, il faut s’adapter aux demande du client, toucher le publique visé tout en gardant mon trait et mon esprit. C’est un challenge à chaque fois et c’est plutôt l’éclate d’explorer des thèmes aux quels à priori je n’aurais pas eu l’occasion de m’attaquer. Sous l’influence d’une muse que j’ai fréquentée il y a un an ou deux, j’ai commencé à m’attaquer à des œuvres plus légère dans la veine de Gustav Klimt et Mucha…Des portraits de fées, des décors floraux, ce genre de trucs…Pas une trace de tronçonneuse, ni même le moindre zombie conducteur de hot rod…J’en ai exposé un lors d’une expo au A.R.A à Roubaix et ça a été : »Et ben quoi ?Tu pète les plombs, Dish ? Tu vire hippie ? ». Hahahah !



5) Tes dessins s'adressent à qui ?

Mes dessins s’adressent à qui tombent dessus. Point. Bien sur, si tu dessines une affiche pour un concert psychobilly, tu ne vas pas torcher un truc à la Rick Griffin. Y a une esthétique propre à chaque genre. Tu vises quand même un public plus ou moins spécifique. Quand j’ai dessiné les posters des festival Speed Punk Metal et Bières, je connaissais parfaitement le style de musique dont il s’agissait et le public interressé. Fallait du punk /métal bien démoniaque. Fallait que ça pue la destruction et l’anéantissement, j’allais pas leur foutre des pin ups années cinquante en train de se savonner les nibards dans un car wash. J’habite à Liège depuis plus de 10 ans et je peux te dire que je n’ai jamais foutu les pieds chez quelqu’un qui n’ait pas une affiche de mois chez lui, donc je suppose que chacun y trouve quelque chose. Puis y a le côté humour doigt-dans-le-nez qui plait pas mal. Les gens aiment se marrer et j’aime faire marrer les gens. En ce qui concerne l’aspect provoc’ de mes créations, laisse-moi te dire qu’il y en aura eu, des baltringues qui m’auront pompé l’air avec ça. Et depuis l’école secondaire. En général, je ne cherche pas forcément à choquer, mais lorsque tu balance ce qui te plait et ce, sans retenue, tu te trouveras très vite confronté à des losers qui viendront te soûler avec des considérations politiques, morales…des conneries de couillons frustrés jaloux dénué du moindre talent qui n’auront jamais la moindre idée originale de leur vie de miteux. Personne n’a à me dire ce que je peux me permettre de faire ou non. Un artiste n’a pas à tenir compte des réactions possibles du public par rapport à son œuvre. La servilité et le lechage de cul n’ont pas leur place dans le processus créatif.



6) Quels sont tes projets ou souhaits futurs ?

Je suis en train de m’atteler aux travaux préparatoires (croquis, documentation, écriture des dialogues,…) pour un projet de bandes dessinées que je vais réaliser avec mon amie Mikki et ça va être un gros, gros morcif. Une montagne de boulot…Probablement un an et demi, voire deux pour boucler l’affaire. Ça sera des tranches de vie de Mikki et sa bandes de potes punks dans le Zagreb de la guerre civile. Ça va s’appeler The Zagreb Diaries et ce sera entièrement basé sur les souvenirs de Mikki. Ça sera drôle et très rock’n’roll mais le graphisme sera léger et assez sobre afin de servir au mieux l’histoire. Les décors tiendront un rôle prépondérant un peu comme dans Adèle Blanc-Sec ou les adaptations de Nestor Burma par Tardi, et cela demande évidemment un énorme travail préparatoire. Je trouve l’idée d’écrire ou de faire une Bd sur la guerre en mettant à l’avant-plan la vie quotidienne des gens, particulièrement intéressante comme dans Persépolis de Marjane Satrapi ou encore Maüs d’Art Spiegelman, mais là on confine au génie. Je n’ambitionne pas d’atteindre de tel sommet. Etre publié sera déjà un challenge en soi.
Sinon avec mon très estimé collègue et voisin Nikko, nous projetons de monter un expo ici à Liège en compagnie de notre vieux pote Det du collectif Détruitu. Nous aimerions pouvoir faire ça dans le courant de l’année prochaine. En fait nous sommes seulement en train de rassembler les œuvres que nous pensons exposer. Anyway, il est un peu tôt pour en parler mais on va se la jouer bien apocalyptique ! On vous tiendra au jus. La troupe IMPACT va également présenter son spectacle Cabaret and Horror au Rockerill à Charleroi en Novembre, je pense. Nikkko et moi-même avons réalisé quelques éléments de déco bien bien dark. Le show est pas mal secoué et tordu. Mon projet est donc de choper un lift avec eux et d’aller boire des coups à l’œil.



7) Quel est le dessin que tu affectionnes le plus ?

Me demander lequel de mes dessins j’affectionne le plus revient à demander à une actrice porno quel partenaire elle à préféré pendant la scène du gang-bang. Mais bon, s’il fallait en citer quelques-uns, je dirai celui de l’affiche pour le concert anniversaire des 25 ans d’Antiseen et celle pour le concert de reformation des Hookers. Sinon les deux meilleurs dessins originaux que j’aie jamais pondus sont aux mains de Nikkko Von Beauregard et de Adeline Cyvinsky et ne sont pas visible aux yeux du public.. J’aime également particulièrement les affiches des quatre festivals SPMB et puis celle pour la tournée européennes des Grannies de San Francisco en 2007 ou 2008 et celle pour un double concert de Badmachine à Helsinky et Tampere. Et puis bon, ils ont chacun une histoire propre. Par contre le dessins le plus merdique que j’aie fait toutes catégories confondues est une affiche pour un concert de Cowboys & Aliens et Expérimental Tropic Blues Band à La Zone. Une pure merde. Jamais salopé un monstre comme ça. Un vrai travail de bras cassé.



8) Si tu pouvais réaliser un de tes rêves au niveau de ta passion, ce serait lequel ?

Devenir archi-célèbre, pèté de thunes, arrogant, inaccessible, et odieux avant de devenir aigri et de crever dans la solitude loin des hommes et de leur folie.




9) Connaissais tu Shoot Me Again ?

Je connaissais depuis longtemps Shoot Me Again par un article élogieux agrémenté des bien belles photos que vous aviez publié à propos d’un de nos concerts avec The Ghoulies à l’èpoque des Rashers. Je n’avais pas réellement suivi votre développement car je ne suis mais alors là PAS DU TOUT intéressé par ce qui se passe sur internet. J’aime les livres, les fanzines et magazines en tant qu’objet autant que pour leur contenu. Me scotcher devant un écran et un clavier me pulvérise les testicules. Que des gens aillent lire des BD sur internet me sidèrent autant que s’il se mettaient à bouffer par le cul. Attention ! Je n’ignore pas du tout et je ne nie pas que le net soit un moyen de communication extraordinaire grâce auquel soi dit en passant j’aie pu décrocher les job les plus intéressants, mais j’ai grandis avec les livres, les journeaux, les BD, et je kiffe toujours plus une soirée à lire La Mer De La Tranquilité de Mishima ou un Demande A La Poussière de John Fante qu’à regarder des vidéos sur You Tube ou pire, répondre à des mails. Maintenant en ce qui concerne la diversité, c’est la clé de tout. C’est ça qui va créer une émulsion. Rester chacun à tourner en rond dans son coin à se renifler les pets les uns les autres en se congratulant, ça ne mène à rien. C’est sclérosant. C’est l’impasse assurée et du coup, on ne trouve plus que des ilôts d’abrutis qui touillent dans leur caca avec un baton et qui sont incapables de sortir une idées un peu bandante. La pluralité et l’échange, mortels ! Tout est là.



10) Un coup de gueule à pousser ??

Mec, ma vie entière est un coup de gueule.

Plus d'infos ? http://www.myspace.com/llcooldish

ou llcooldish(arobase)yahoo.fr


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