Chronique

RECOVER
This may be the year I disappear

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Universal Music



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Jeudi 21 octobre 2004

Cela faisait quelques temps que j'attendais une suite au fameux Rodeo & Picasso, qui a du bien se vendre vu leur signature sur universal, des quatres texans de Recover, et la voilà en la présence de ce This may be the year I disappear.

Alors on lance l'album, ça débute avec le morceau simple et là surprise... on a droit à une voix juvénile et fluette assez désagréable à mes oreilles, heureusement au bout de quelques secondes la voix à laquelle j'étais habitué sur rodeo & picasso se fait entendre (ouf!) accompagné de guitares saturées, le morceau est assez dynamique ( enfin c'est somme toute relatif) pour situer disons que ça sonne comme un mix d'émo et de post-rock avec une structure assez simple ( le titre annonce la couleur... huhuhu!) couplet/bridge/refrain, la voix « aiguë » est de retour durant les refrains en tant que backing vocal.
Nights of the creeps, le second morceau est toujours dans cette veine émo/post-rock avec un agencement du morceau classique (refrain/couplet). Le morceau suivant, slower est un peu différent avec une intro calme et une montée en puissance... qui retombe aussitôt... et qui revient avec un chant légèrement éraillé.

Bon, à ce moment là je me suis demandé ou était passé l'émo-core de leur précédent album, l'alternance des voix, les transitions entre les passages calmes/tristes et ceux bien plus énervés... tout ce qui fessaient le charme de rodeo & picasso, quoi.
Et bien le reste de l'album ne m'a pas rassurait, ça reste de l'émo-rock et non du émo-core.

Sur des morceaux comme L.A. ou fuck me for free on ressent nettement une influence pop, et pourtant fuck me for free reste une de mes chansons préférées de cet album. Heureusement il y a des titres plus énergiques avec un chant légèrement énervé, on est quand même bien loin des cris d'antan, comme le plutôt réussi crashed, my only cure ou bien push push qui a (encore) un petit côté pop à cause des backing vocals. Sur light up the night le refrain me fait méchamment penser à du vieux hard-rock, le début de my only cure me fait un peu le même effet.
Avec don't let love pass you by, ici aussi le titre annonce la couleur, on a droit à une ballade tout ce qu'il y a de plus mielleuse... en fait je verrais bien cette chanson en générique d'une série pour ados us.

Vous l'aurez compris, ceux qui attendaient une suite à rodeo & picasso, comme moi, seront clairement déçus. Si on fait abstraction de cet état de fait cet album contient quand même des morceaux assez sympa, d'autres carrément pas par contre mais heureusement c'est pas la majorité. Au final rien de bien transcendant... dommage.
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