Chronique

EVERWAITING SERENADE
Lungwork

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Granny Records



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Dimanche 14 juin 2009

Ce n’est pas un secret, le Luxembourg a toujours été un pays hyper actif au niveau de la scène rock / hardcore. Marchant tous sur les traces de Defdump
Defdump


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, ces groupes abordent toutefois plein de styles différents tout en restant soudés au sein de la scène luxembourgeoise, avec le bien connu collectif Schalltot comme centre de gravité. Du rock indie avec des groupes comme Miaow Miaow
Miaow Miaow


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ou Lafa Connected
Lafa Connected


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, en passant par le math-rock de Mutiny On The Bounty
Mutiny On The Bounty


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jusqu’au metal de Ex Inferis
Ex Inferis
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. Et c’est plutôt dans cette veine qu’évolue Everwaiting Serenade
Everwaiting Serenade


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.

Fondé en 2005 et déjà responsables d’un album « The Caress » sorti en 2006, ces metalboys (n’y voyons pas de terme réducteur) ont déjà partagé l’affiche de groupes tels que Misery Signals
Misery Signals


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ou Comeback Kid
Comeback Kid


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et participé au Wacken Festival 2008 (fest de référence pour amateurs de metal) grâce à un concours remporté quelques mois plus tôt. Bref, les choses semblaient à ce moment déjà bien parties pour le groupe.

Ce nouvel album, sorti en mars 2009, confirme le potentiel du groupe avec des morceaux certes purement metalcore mais construits d’une façon qui permet une écoute tout sauf lassante. Pourtant devenu un peu blasé de ce style du fait d’en avoir trop écouté, ça m’a fait plaisir de pouvoir me reprendre une claque sur ce terrain. Le disque est divisé en 5 chapitres dont l'intérêt, j’avoue, m’échappe un peu.

Le début du disque (le deuxième chapitre surtout, pistes 2 et 3) se montre hyper varié et réfléchi au niveau structure des morceaux, le morceau-titre « Lungwork » est une véritable bombe du début à la fin, pour moi le meilleur du disque. Ils ont pu garder leur intensité intacte sur un rythme pourtant très rapide. Le refrain a d’ailleurs un côté épique et si je ne commettrai pas le parjure de citer Dragonforce
Dragonforce


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dans une chronique metalcore, je ne peux que souligner le talent du guitariste et les enchaînements tip-top. Les breaks, entrecoupés de chuchotements, sont carrés à souhait.

Tout n’est pas rose toutefois, et même les morceaux suivants sont plutôt sympathiques je n’ai pu retrouver une intensité comparable que sur la septième piste de l’album, « A Dead End Artery ». J’ai l’impression que le style s’embourbe dans les clichés du metalcore et le groupe cède parfois à la facilité au niveau construction. Dommage, après une telle mise en bouche.

Je n’aime pas les fade out (fondu à la fin du morceau). Et malheureusement il y en a un à la fin de la huitième piste. Mais pire, ils recommencent le morceau suivant par un fade in. Ca c’est une erreur, désolé. Le morceau est d’ailleurs plutôt pêchu, alors pourquoi ne pas avoir concoté une chouette intro ?

Quelques guests de marque sur cet album : Fabrice de ExInferis
ExInferis
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, Pi et Sacha de MOTB
MOTB


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, et Paul de Lafa Connected
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. Quand je vous disais que le Luxembourg est une grande famille…

En résumé, un album plutôt chouette à écouter et très carré, avec quelques extraits remarquables et mémorables. Mais certains autres passages me décrochent de l’écoute. En attendant une confirmation en live et une prochaine sortie qui, je l’espère, mettront en avant leur côté plus inventif comme au début de l’album !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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