Chronique

1969 WAS FINE!
1969 Was Fine... But 666 Is Alright !

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Season of Mist



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Mardi 3 novembre 2009

D’instinct on a, bien évidemment, envie de comparer 1969 Was Fine
1969 Was Fine


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à Punish Yourself
Punish Yourself


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, mais ce serait ainsi céder à la médiocre facilité. Réduire simplement 1969 Was Fine
1969 Was Fine


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a un sous Punish Yourself
Punish Yourself


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sans machines est un pitoyable raccourci journalistique pour feignants lobotomisés aux oreilles coulées dans le béton…

Naturellement il y a de nombreuses similitudes, c’est indéniable, on ne partage pas impunément quatre membres d’un même line-up sans se départir si facilement d’une personnalité — véritable machine de guerre— aussi forte que celle de Punish Yourself
Punish Yourself


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, mais le tempérament développé par 1969 Was Fine
1969 Was Fine


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est bien plus direct, plus brutal et frontal mais aussi plus sombre voire carrément malsain…

Au son d’un rock garage-glam sans concession, bourré d’essence d’adrénaline, agrémenté de free- jazz c’est une atmosphère tout à la fois glauque, décrépite et explosive qui s’offre à nous. Comme tout droit sortie d’un univers dickien à la Blade Runner marquant la fin d’une ère, elle est également pesante, collante et poisseuse. 1969 Was Fine
1969 Was Fine


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serait plutôt la face jusqu’alors cachée d’un être malsain et psychotique célébrant sa propre disparition et celle de son époque dans un, ultime, dépravant et infernal sabbat…

1969 Was Fine
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, le mister Hyde du docteur Punish Yourself
Punish Yourself


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