Chronique

RUINER
Hell Is Empty

image
Bridge Nine Records



image
Jeudi 26 novembre 2009

Même si il faudra un certain temps d’adaptation à certains amateurs de ce mélange de Old et New School pour entrer dans ce Hell Is Empty, ce nouvel album démontre une fois encore la capacité de Bridge Nine Records a flairé les bons groupes et la capacité de RUINER
RUINER


Clique pour voir la fiche du groupe
à se renouveler, même au plus profond de la noirceur.

Sans ménagement l’album démarre et s’engouffre dans une alternance de rage, de tension et de rythmes remarquablement agencée. Le tempo est ralenti, engluant le désespoir aux mélodies mises en avant par un jeu de guitares plus rock du groupe de Baltimore. Le style est assombri et ce n’est pas le chant écorché qui éclaircira les abysses de l’enfer.

Et si l’enfer a beau être vide, le monde réel déborde de suffisamment d’atrocités, de vilenies et de cruauté pour inspirer Rob Sullivan, son chanteur, ou la musique noircie de RUINER
RUINER


Clique pour voir la fiche du groupe
. Une intensité électrique se dégage des progressions mélancoliques et hargneuses rendant presque palpable cette désolation si peu optimiste de notre monde mise en musique.

Prepare To Be Let Down fut une bonne surprise. Hell Is Empty est une confirmation appuyée aussi bien pour les qualités du groupe que la progression de RUINER
RUINER


Clique pour voir la fiche du groupe
que pour la force dégagée dans ses ambiances obscures. L’album hypnotise son auditeur, l’emportant aux confins des abysses opaques du désabusé et de la hargne du révolté. Qui plus est, le son s’est habillé d’atours élégants dont un livret aux photos de recoins de Baltimore, eux aussi abandonnés au désespoir, magnifique.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE