Chronique

CHRISTIAN DEATH
Only theater of pain

image
l'invitation au suicide



image
Dimanche 10 janvier 2010

Attention cet album ne vient pas de sortir mais de manière irréversible il est la pièce maîtresse d'un édifice. Comme une cathédrale qui règne sur une ville, Christian Death
Christian Death


Clique pour voir la fiche du groupe
règne en maître sur une scène gothique et a pour mérite d'être le pionnier du Deathrock.

Je ne remercierai d'ailleurs jamais assez mon disquaire de m'avoir non sans mal vendu ce 33 tours, en m'avertissant comme un père de l'impact brutal, du sentiment d'angoisse, d'inquiétude que pouvait me procurer l'écoute de ce disque véritablement hors du commun. Mais au final, sorti de ce trip, sorti de ce film, alors là vous serez sous l'effet d'une adrénaline qui vous amènera à une jouissance auditive rarement égalée.
Rozz Williams a 16 ans lorsqu'il crée son premier groupe, issu d'une famille excessivement pieuse il se cruxifiera lors d'un concert en déclarant une fois pour toutes en finir avec cette éducation bien trop directive pour lui. Les marques de cet acte, vous pourrez les sentir sur cet album d'une extrême maturité, bourré de symboles où certaines phrases sont déclamées à l'envers, comme des incantations divines,des appels aux esprits les plus démoniaques, des sons de cathédrales, des cymbales, une basse vrombissante, avec un climat aussi glauque qu'un film de Gaspard Noé, aussi angoissant qu'un film de Wes Craven . Car, Rozz à ce moment-là, est à l'apogée de son délire. Il sortira par la suite avec Christian Death
Christian Death


Clique pour voir la fiche du groupe
d'autres albums aussi bons mais moins torturés comme Ashes, ou Catastrophe Ballet et avec plus de retenue, avec des sonorités plus rock. Il quittera d'ailleurs le groupe laissant à Valor devenu son ennemi la survie du groupe entre ses mains.
Rozz, quant à lui, s'occupa d'autres projets, tel que la réalisation d'un film "PIG", où il joue le rôle d'un tortionnaire amenant sa victime à son dernier soupir.
( Ce film est introuvable je préfère vous prévenir, sorti en 8MM en noir et blanc et à 1334 exemplaires).
Lui son dernier soupir, il l'a connu en 1998, pendu dans son appartement sans aucune explication. Pour moi, ça restera un homme qui aura incontestablement laissé une oeuvre avant-gardiste, un testament qui, je l'espère, fera encore de nombreux adeptes.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE