Chronique

SICKBAG
Shades among Shades

Destructure Records

Mardi 13 avril 2010

Que de chemin parcouru pour Sickbag

Sickbag

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depuis 2003 et son premier EP , qui voyait le groupe évoluer dans un grind proche de la référence Napalm Death

Napalm Death

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. A noter en 2006 leur participation à l'OEF, le festival tchèque à ne pas rater pour les aficionados du blast et du gruik à outrance.

Mais Sickbag trace sa route , ralentit le tempo , et laisse trainer une telle joie de vivre qu'on s'y accrocherait comme à une corde.Plusieurs remaniements plus tard , dont l'arrivée des frères Rodriguez ( le multicarte qui en veut Junior et le plus discret Duff , réunis sous la bannière SCD )

Nous retrouvons Sickbag

Sickbag

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nous noyant dans le sludge core , bien que ( pure assimilation personnelle ) je trouve le premier morceau après son larsen proche de Gojira , du moins au départ.
Tout ici nous laisse penser que cet album devrait être fourni avec un sac à vomi, non pas par médiocrité, mais parce que c'est bien le genre de méfaits à exhorter les tripes à se soulever, tant les nôtres que celles de Julien , en mode complainte grinçante et pour tout vous dire grisante. To The Broken Minds.... voit le tempo s'accélérer , mais pas moyen de détacher le grain de l'ivraie, le son est vraiment d'une crasse folle, sans chichis. Même morceau , passage aux guitares reptiliennes ( on retrouve souvent le meilleur de Will Haven

Will Haven

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s'adonnant à la lourdeur tribale ), pour reprendre sur une accélération au point de se dire que les racines ne sont pas profondément enfouies ... bon je crois avoir été compris , au sujet de ma track favorite ^^
Six titres, assez pour ressentir le malaise, pas assez pour révulser, mais un trés bon apercu de ce que Sickbag risque de nous infliger en long format, je l'espère sous peu.

Ah oui pour les incultes, SCD : Sublime Cadaveric Decomposition

Sublime Cadaveric Decomposition

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. Surement une antithèse pour s'en prendre quand même plein la gueule. Et pour ceux qui ont zieutés la pochette, somptueuse, remarquez que je n'ai fait aucune allusion/comparaison à Jack Bannon, tellement ce mec est un Dieu de l'artwork, tellement une tournée de Converge

Converge