Chronique

QUARTIER ROUGE
Les Années Lumières

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Throatruiner Records



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Jeudi 6 mai 2010

En tirant leur nom du quartier le plus dépravé d’Amsterdam (qui a déjà une réputation féroce), les quatre de QUARTIER ROUGE
QUARTIER ROUGE


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ont certainement voulu donné le ton de l’esprit qui anime leur musique.

En effet le Hard-Core-Noisy est complètement décalé et dissonant. La démarche musicale et la conception - pour autant qu’on puisse parler de conception tant la cohérence fait défaut - se veulent incontrôlables. Le son est cru et les guitares torturent les oreilles.

Le plus difficile vient du chant. Décalé. Hurlant. En français ?. Irritant. Délirant. Vomissant. Le dossier de presse voit d’ailleurs juste (pour une fois !) en lâchant un lapidaire et suicidaire « Et sache que si la pilule du chant arrive à passer, à toi les incontrôlables déhanchements de pantin ».

Franchement pour l’avaler cette pilule, il faut éviter de se poser toute question et de même que si vous devez traverser le débauché quartier d’Amsterdam, les fesses serrées de trouille, il faut filer d’une traite sans se retourner, sans regarder autour de soi et sans s’attarder. Les Années Lumières ne fait que 20 minutes, ça ne sera pas plus long et périlleux. Celui qui s’arrête, qui flâne ou qui regarde les yeux grands ouverts (ou écoute les oreilles grandes ouvertes) finira par y trouver du plaisant et succombera à la perversion pernicieuse des lieux (du son).

Ou tu comprends et tu y reviens. Ou tu flippes et tu évites.
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