Chronique

WHEN DIAMONDS FADE
No Redemption For Being A Hero

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Autoproduction



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Mercredi 4 mai 2011

Les Liégeois de When Diamonds Fade
When Diamonds Fade


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nous sortent ici un EP 7 titres, No Redemption For Being A Hero, environ un an après leur première démo. Cette première démo était déjà intéressante et révélait déjà un bon potentiel, avec pas mal de boulot à la clef évidemment.

Dans ce style de metalcore à l’américaine (ou à l’anglaise), la qualité du son est déjà importante. Alors, en sachant que le groupe est allé enregistrer aux studios Hautregard avec le fils de M. André Gielen (Deviate
Deviate


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, Channel Zero
Channel Zero


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…), on se dit déjà que la puissance doit être là. Et dès les premières notes, on se rend compte que le son est bien propre, bien là, mais qu’il manque peut-être ce petit quelque chose qui fait que ça peut tout défoncer. Des basses un peu en retrait et un peu trop clean peut-être ?

En y repensant, le constat est le même pour la musique en elle-même. La section rythmique est plus classique et le côté metal du groupe vient surtout des guitares tranchantes. Alors en remarquant ça on peut comprendre le choix au niveau du son.

Une fois l’intro passée (un riff puissant), on arrive dans le premier morceau Yes you can où la voix criée d’Antoine se révèle plus en place que sur la démo. Quand elle ne devient pas trop grinçante elle est très écorchée, à vif, ce qui confère aux morceaux un certain côté tragique qui se marie plutôt pas mal avec la musique. Pour en revenir au son des guitares, on sent le talent technique. Ils savent jouer et ça se sent. C’est évidemment un gros avantage mais sur certains passages on sent que la technique a pu prendre le dessus sur la mélodie. Comme s’ils s’étaient enfermés dans l’optique de vouloir jouer quelque chose de compliqué, ce qui leur ferme les portes de certaines mélodies plus simples mais ravageuses.

D’ailleurs les meilleurs passages de cet EP sont pour moi les passages plus « chaos » et mid-tempo comme sur la fin de Shakespeare Revival, ou sur le morceau Deaf Word où les guitares ont un rôle plus dissonnant et destructeur.

Point d’orgue pour moi avec le morceau Booze and Boobs, le plus entraînant et varié de l’album avec un featuring de Gio, chanteur du groupe deathcore montois Planey
Planey


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, qui vient apporter de la profondeur au morceau avec sa voix presque death. S’en suit un sing-along très classieux en live « This is for the pussies in this motherfucking world » repris par tous les musiciens et le public qui, de concert en concert, se veut plus nombreux et connaisseur des certains lyrics clefs.

Bref, si j’attends encore des progrès de la part de ce groupe, je dois quand même souligner que ce qu’ils font pour l’instant est déjà très carré et qu’ils ont pu apporter un peu de fraîcheur à la scène hardcore liégeoise ! Vivement la suite !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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